Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Angéla Morelli
- Serie : Les Parisiennes
- Genres : romance
- Editeur : Harlequin
- Collection : &H
- Publication: 02/03/2016
- Edition: broché, poche
- Pages : 311
- Prix : 6,90€
- Rating:
Résumé :
Un joyeux bordel… Voilà à quoi ressemble la vie d’Emilie, 35 ans, mère célibataire, qui se retrouve à devoir squatter chez Clara, sa meilleure amie, en attendant des jours plus favorables. Cela dit, si elle n’avait pas emménagé chez Clara, jamais elle ne serait retombée sur Samuel Winterfeld, un homme qu’elle avait perdu de vue depuis longtemps, et qui allie deux qualités irrésistibles : être le sosie de Bradley Cooper, et avoir très envie de la revoir ! Evidemment, c’est pile le moment que choisit son ex, le père de sa fille, pour retenter sa chance avec elle. De quoi la mettre définitivement sens dessus dessous !
Avis de BimboStratus :
Je remercie Harlequin pour ce SP, même si j’annonce la couleur, j’ai été déçuuuuue ! J’avais vraiment aimé le tome 2 pour ses pointes d’originalité (pour une fois que je commence par le tome 2 en plus), mais le tome 1 rentre dans tous les poncifs de la romance contemporaine classique telle que je l’imagine, notamment sur certains points qui m’ont clairement gonflée !
L’histoire est simple et fonctionne plutôt bien à la base, avec même quelques touches qui nous éloignent de la chicklit basique. L’héroïne, Émilie, est une femme de 35 ans, qui a une gamine et s’est séparée depuis quelques mois du père de sa fille, qui l’a trompée. Elle habite chez une amie, elle est prof de français, on est loin d’une situation qui fait rêver quoi. Le mec qui va commencer à sortir avec elle, Samuel, rentre un peu plus dans les cases, c’est un veuf (triste), traducteur connu (classe) et il a 45 ans (hein ?).
Et là c’est le premier arrêt sur lequel je me suis énervée. Pourquoi il faut qu’il ait 10 ans de plus qu’elle ? Ça rentre exactement dans le schéma habituel de misogynie jeuniste, avec des hommes qui sortent avec des femmes plus jeunes qu’eux et des femmes qui, arrivées à un certain âge, sont considérées comme “périmées” ou doivent se rabattre sur des hommes qui sont beaucoup plus vieux qu’elles. J’ai trouvé ça nul !
Et alors c’est marrant, parce que dans le tome 2 j’étais un peu déçue parce qu’il n’y a pas de passage à l’acte alors que dans ce bouquin y’en a et j’ai trouvé ça surfait ! Le mec il a pas eu de relations sexuelles depuis deux ans et là où on s’attend à ce que ce soit tendre et maladroit ben on a le droit à une partie de baise comme en 40 avec des tas d’orgasmes à la pelle. C’est super cliché quoi ! À un moment il la fait quasiment jouir en lui massant les pieds ! Je veux bien que ce soit possible, mais avec de la pratique et en connaissant le corps de sa-on partenaire, pas comme ça pouf les doigts dans le nez…
Pour citer quand même un point positif, Émilie a fait une thèse de littérature sur les insultes anciennes, du coup ses interjections sont amusantes et originales, c’est très sympa et ça donne de la couleur au récit.
L’autrice s’est clairement améliorée dans son deuxième tome car dans celui-ci il y a des longueurs. Le début est assez maladroit. Pour autant, le style reste plaisant, notamment dans les dialogues entre les copines.
Au final je vous conseille soit de le lire avant le La rencontre idéale (ou presque) ou de passer directement à ce dernier !
Extrait :
Le pot de moutarde suédoise, souvenir d’une très lointaine visite chez IKEA, regardait fixement Emilie du fond de l’étagère. Le problème, c’est qu’il était tout seul : le frigo était vide. Elle contempla un instant l’étendue des dégâts, en écoutant d’une oreille distraite les pépiements d’Elizabeth, qui lui racontait, à grand renfort de gestes, la façon dont elle avait échangé à son avantage deux bracelets déformants contre trois billes avec un camarade de classe. Génial, songea Emilie. Non seulement il n’y avait rien pour le dîner, mais elle savait maintenant pourquoi sa fille lui faisait acheter ces affreux bracelets fabriqués en Chine par des enfants infirmes. Si l’on ajoutait à ça le fait que sa vie sexuelle ressemblait à un poème de Victor Hugo (« Waterloo ! Waterloo ! morne plaine ») et qu’elle était à court de Coca light, autant dire qu’il y avait vraiment de quoi soupirer.
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