Rose M Becker / Noël, mon milliardaire et moi, épisode 1,2,et 3

Quelques infos sur le livre :

Noël, mon milliardaire et moi

• Auteur : Rose M. Becker
• Serie : Noël, mon milliardaire et moi
• Genres : Romance, Contemporain
• Editeur : Addictives
• Collection : 
• Publication: 02/ 11/ 2015
• Edition: Numérique
• Pages : 170
• Prix : 2,99€
• Rating:   

Résumé :

Milliardaire au passé douloureux, Harrison Cooper déteste les fêtes. Il se rend pourtant dans le Montana pour retrouver sa famille. Mary Elligson est son opposée, étudiante vive et enjouée, elle est une amoureuse inconditionnelle de Noël. Entre eux, tout commence mal : jetant leur dévolu sur le même cadeau, Mary et Harrison se disputent au moment où ils font connaissance. Ils aimeraient tous les deux ne plus jamais se revoir ! Mais la magie de Noël peut faire des miracles, et voilà que leurs chemins se croisent à nouveau ! Invités à la même soirée, coincés sous une branche de gui, ils ne pouvaient imaginer pire situation… Et pourtant, de hasards en surprises, ils ne vont cesser de se rapprocher… Mais pourront-ils se supporter ?

Avis de TeaCup :

J’ai déjà lu des livres de Rose M Becker avec plus ou moins de plaisir et de bonheur selon les séries. « Protège moi… de toi » était sympa j’avais passé un bon moment, d’autres m’ont plus ennuyé voir j’avais abandonné en cours de route la série.Là, j’ai fini, il faut dire qu’il n’y avait que trois tomes, mais j’ai lu la série de loin en loin sans réussir à rentrer vraiment dans cette trilogie.

À la base, il y a tous les ingrédients pour que ça marche : j’aime les romances de Noël, les coups de foudre, les héroïnes très positives qui adorent être joyeuses et de bonne humeur, le héros avait un lourd secret à découvrir (intéressant d’ailleurs !), bref ça partait bien sur le papier.

Une fois dedans il y a un vrai souci d’équilibre. Les scènes de sexe/de baisers s’étalent sur des pages et des pages et prennent trop de place sur le déroulé de l’histoire qui devient du coup plus anecdotique. Le rapprochement est un peu trop rapide et simple on a l’impression que les personnages sont convaincus très vite et l’héroïne a une espèce de leitmotiv pour nous y faire croire « c’est si évident avec lui »… trop répété, ça devient un peu difficile à croire justement, c’est « trop ».

Les personnages secondaires auraient pu être très attachants, la sœur, la grand-mère, le meilleur ami… il y en a beaucoup, tous ébauchés et sympathiques, mais tous unanimement survolés. J’avais envie de belles scènes avec la mamie et on en a très peu. J’ai bien aimé les quelques scènes entre sœurs elles sont réalistes, sonnent juste et sont touchantes.

Le héros sans être antipathique loin de là, m’a laissée un peu indifférente, car il a une lourde histoire qu’on découvre rapidement et sur laquelle on passe tout aussi vite. Ça manquait totalement d’approfondissement.

La relation entre les deux héros est assez mignonne, douce, simple. Ils se rapprochent rapidement et du coup l’accent aurait pu être mis sur le reste, leur passé, leur reconstruction, mais non, on n’a pas le temps vu les scènes de sexe… interminables, allez, j’ose.

Dommage. J’aurais vraiment pu aimer et là je suis passé à côté même si je veux bien reconnaître que ce roman est écrit de manière très fluide, qu’il y a de bonnes scènes, blagues et trouvailles (l’espèce d’hystérie de Noël de l’héroïne est assez drôle, avouons-le). Voilà, j’ai un goût de trop peu et une déception sur ce roman.

 

Extrait :

Conquise, je tends les mains au-dessus du feu en me frottant les doigts. Il fait si bon que je n’éprouve même pas le besoin de me moucher ! Moi ! La fille d’Atchoum ! Avec un sourire nerveux, Harrison me rejoint pour entrechoquer nos verres.

– À ton rétablissement, Mary !

– À la magie que tu as fait entrer dans ma vie ! D’abord la neige, maintenant la yourte !

Monsieur Cicatrice-au-menton rougit légèrement. Et c’est le véritable Harrison que je vois. Pas le génie de l’informatique qui a révolutionné son domaine. Pas l’homme d’affaires en costume-cravate capable de négocier les meilleurs contrats. Pas le petit-fils dévoué et serviable ou l’étranger méfiant rencontré dans une boutique d’antiquités. C’est lui, vraiment lui. Discret, silencieux, complexe, solitaire… et tellement digne d’amour. Mon cœur bat la chamade. Mais il parle le premier, d’une voix éraillée :

– J’aimerais t’avouer quelque chose, mais ce n’est pas facile, Mary.

– Tu es marié ?

– Non, sourit-il.

– Tu es le père de cinquante enfants ?

– Non plus.

Il peine à ne pas rire, mais j’éprouve le besoin de détendre l’atmosphère face à son visage tendu. Prenant sa main, je la serre en trempant mes lèvres dans le champagne, pétillant et savoureux.

– Je…

 

 

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