Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Alana Scott
- Serie :
- Genres : Romance
- Editeur : Harlequin
- Collection : &H
- Publication: 07/ 03/ 2018
- Edition: Broché
- Pages : 594
- Prix : 15,90€
- Rating:
Résumé :
Il n’est pas l’homme qu’il lui faut, il est celui qu’elle veut.
Élodie est une fille bien, une fille sage. Une fille intelligente qui, dès son premier jour au lycée de Saint-Louis, comprend que, si elle veut survivre, elle va devoir s’endurcir. Car son nouvel environnement est à mille lieues de l’établissement londonien dans lequel elle étudiait avant la mutation de son père : la violence et les trafics de drogue sont monnaie courante dans cette zone de non-droit régie par la loi du plus fort. Elle le sait, elle a intérêt à faire profil bas et à éviter qu’on la remarque. Surtout, elle doit rester loin de Zach Menser, celui que tout le monde craint et qui aurait fait de la prison. Mais, quand le destin la contraint à fréquenter de très près Zach, Élodie comprend que le plus dangereux chez ce garçon, ce n’est pas son passé trouble et violent, mais peut-être son sourire…
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Mélanie et Harlequin pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance.
Je ne sais pas trop comment vous proposer mon ressenti sur ma lecture de ce roman. J’avais vraiment hâte de le découvrir mais peut-être est-ce justement là le problème ? Le roman se découpe en 3 parties bien distinctes, et si j’ai vraiment adoré la première, la sauce n’a pas prit avec la seconde et encore moins avec la dernière. J’ai dévoré la première partie en quelques heures, avant de stagner sur les deux dernières que j’ai lu en plus de 8 jours, c’est pour moi un constat affreux car en général un roman new adult est dévoré très rapidement en maximum 48 heures même pour des pavés comme celui-ci.
Elodie Winston, jeune adolescente de dix-sept ans, est obligée de quitter Londres et de s’installer à Saint-Louis suite à la mutation de son père. Alors que pour certaines ados ce serait là, la fin du monde, Elodie décide de tirer un trait sur sa vie passée à Londres, elle abandonne son petit-ami, ses amies… Seulement rien ne l’a préparé à ce qui l’attend de l’autre côté de l’océan. Il y a un écart phénoménal entre ce qu’elle a vécu jusqu’à présent et ce qu’elle va vivre à partir de maintenant.
Brutalité, agressivité, défonce, insouciance, insubordination sont les maîtres-mots du lycée qu’elle fréquente, Elodie ne rentre pas dans les cases et va avoir du mal à rester discrète, à passer inaperçue, à se fondre dans la masse. Lorsqu’elle croise la route de Zach Menser, le bad-boy du lycée celui qui vient de passer deux ans en prison, elle ne peut s’empêcher de craquer comme toutes les autres filles, mais Zach est très clair dès le départ, il n’est pas fait pour elle. Mais Elodie n’abandonne pas si facilement et lui prouvera qu’elle est tout à fait capable d’être là pour lui, en en faisant un peu trop parfois.
Comme je le disais j’ai dévoré la première partie, même s’il y a tout de même certaines incohérences au niveau des parents :
- qui à Londres font fréquenter leurs filles des établissements huppés mais qui au final se retrouve à Saint-Louis dans des établissements vraiment peu recommandable,
- ces même parents qui sont prêts à tout pour empêcher leur fille aîné de fréquenter un ex taulard mais qui les laissent sortir seules le soir alors que la ville est dangereuse,
- ces même parents qui sont constamment sur le dos d’une de leur filles mais pas de la seconde et qui ne remarque pas que celle-ci à des soucis avec ses fréquentations à l’école.
Et ce ne sont pas les seules choses que j’ai remarqué, c’est dommage. Pour moi, Elodie est beaucoup trop sûre d’elle, alors qu’elle débarque dans un monde dangereux auquel elle ne connaît rien, elle ne réfléchit pas aux conséquences pour elle et son entourage. Elle devrait avoir peur de ses choix mais en fait elle est juste irresponsable et ça m’a vraiment gonflé à certains moments.
Après je ne vais pas dire que vous ne devez pas découvrir ce titre parce que moi je n’ai pas accroché, je vous laisse simplement vous faire votre propre avis. Pour moi, il faudrait reprendre cet ouvrage pour le modifier légèrement, l’améliorer, lui apporter un peu plus de profondeur parce que le sujet est intéressant et que ça aurait facilement pu devenir un titre crédible avec un peu plus de sagesse dans la plume.
Extrait :
Notre nouvelle maison était… différente.
À Londres, nous habitions dans un quartier résidentiel assez aisé. Les maisons étaient des villas avec de gigantesques jardins et des piscines, alors qu’ici…
Pour arriver jusqu’à notre nouveau « chez-nous », nous venions de traverser le quartier. C’était une longue rue avec de chaque côté une enfilade de petites maisons collées les unes contre les autres. En plus de ne pas être esthétique, ce mode de construction donnait l’impression de vivre avec ses voisins.
— Nous allons vraiment habiter… là-dedans ? ! m’exclamai-je.
Même Sara ne put s’empêcher de réprimer une grimace.
— Elle n’est pas aussi grande que ce à quoi nous sommes habitués, mais nous n’avons pas à payer de loyer pour l’instant, répondit ma mère,
pour qui cela semblait un avantage indéniable. Ce logement est pris en charge par l’entreprise de ton père le temps qu’on s’installe et qu’on trouve autre chose.
— Eh bien, j’espère que nous allons en trouver un autre très rapidement, marmonna Sara en s’avançant vers le seuil de la maison numéro 36.
Nous entrâmes, les yeux écarquillés. Le petit hall d’entrée comprenait juste un minuscule placard et un portemanteau, il n’y avait pas la place pour plus. Au rez-de-chaussée, une cuisine étroite donnait sur un salon plutôt banal, et à l’étage se trouvaient trois chambres avec une seule salle de bains sans baignoire. Le drame !
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