Quelques infos sur le livre :
L’homme de l’année
- Auteur : Sarina Bowen
- Serie : Ivy Years
- Genres : New Adult, Homoromance
- Editeur : Auto-edition
- Collection :
- Publication: 12/ 07/ 2017
- Edition: Numérique
- Pages : 387
- Prix : 4,99€
- Rating:
Résumé :
Ce qui se passe au lycée reste au lycée. En théorie…
Il y a cinq ans, Michael Graham a trahi la seule personne qui ne l’ait jamais vraiment connu. Depuis, il est passé maître dans l’art de cacher son orientation sexuelle aux autres et de se mentir à lui-même. Imaginez sa stupeur quand son passé fait irruption dans les vestiaires de l’Université de Harkness, avec un sac de hockey et ce petit sourire qui a toujours fait chavirer Graham. Pour lui, il n’y a qu’une seule réaction possible : la panique la plus totale. Il suffirait d’un mot de la part du nouvel ailier gauche de l’équipe pour détruire la vie que Graham s’est construite. John Rikker se retrouve dans le rôle du nouveau. Encore. Et cette fois, c’est pire que d’habitude, car les médias ont décidé de s’intéresser de près au seul joueur de hockey de première division ouvertement gay. Les fourgons de télévision ont pris racine sur le trottoir devant la patinoire, au grand dam de ses nouveaux coéquipiers. Un joueur en particulier semble très mal à l’aise chaque fois qu’il entre dans la pièce. Certes, Rikker se doutait bien que l’accueil ne serait pas chaleureux, mais il ne pensait pas se heurter à une attitude aussi fuyante. Ancien meilleur ami, ex-copain ou relation d’adolescence, peu importe ce qu’il représente à ses yeux, une chose est sûre : Graham ne va pas bien. Il boit trop et a du mal à se concentrer pendant les entraînements. Les deux garçons les plus solitaires de l’équipe vont finir par s’autodétruire sous la pression qu’ils subissent, à moins qu’ils ne parviennent à se retrouver malgré leur histoire douloureuse. Ce ne sera pas facile, mais il en vaut la peine, l’homme de l’année.
Avertissement : À la différence des autres tomes de la série, cette histoire d’amour émouvante met en scène deux garçons. Elle contient des situations sexuelles, de la dance music, des t-shirts à messages sarcastiques et une grand-mère adepte de poker.
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Laure Valentin et Sarina Bowen pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.
Beaucoup d’entre vous ne liront pas forcément ce troisième opus de “Ivy Years” parce que le thème abordé ici est celui d’une histoire d’amour entre deux garçons. J’avoue que j’étais curieuse de découvrir si l’auteur Sarina Bowen saurait attirer mon attention autant que quand elle écrit une romance traditionnelle entre homme et femme, et pour moi c’est un coup de coeur !! En plus, on reste dans la continuité en retrouvant les membres de l’équipe de hockey de la faculté Harkness. Et vous savez comme j’adore les sportifs 😀 j’étais donc hyper excitée de lire ce troisième opus.
John Rikker vient d’arriver à Harkness après avoir été viré de sa faculté pour avoir affirmer son homosexualité ouvertement. Aujourd’hui encore, et malgré le changement des mœurs, les homosexuels sont victimes de nombreux préjugés et John en est conscient puisqu’il en a été victime à de nombreuses reprises. Il sait très bien qu’il ne sera pas accueillit à bras ouvert dans sa nouvelle équipe, mais il ne s’attendait pas non plus à ce que Michael son ancien meilleur ami lui tourne quasiment le dos en faisant semblant de ne pas le connaître.
Michael Graham cache son orientation sexuelle depuis de nombreuses années autant aux autres qu’à lui-même. Alors pourquoi devrait-il afficher ouvertement son attirance pour son nouvel équipier qui autrefois faisait battre son coeur plus vite ? D’autant plus que leur passif commun n’est pas des plus reluisants. Michael se sent coupable d’avoir abandonné John alors que celui-ci avait besoin de lui. Il ne lui reste plus qu’une chose à faire maintenant, boire pour tout oublier, même si ce n’est pas la solution car il n’a aucune intention de sortir de son placard.
Sarina Bowen nous permet de vivre des émotions fortes avec cette histoire. Il n’est pas toujours facile de se mettre à la place des gens et même si on semble très ouverts certaines personnes le sont moins que d’autres, Sarina Bowen nous le fait bien comprendre avec un certain réalisme. Mais elle mêle avec brio humour, réalisme, romance et sport pour nous offrir un troisième opus à la hauteur de nos attentes.
Je suis vraiment charmée par la plume de Sarina Bowen et maintenant j’attends avec impatience le mois de septembre 2017 pour la découvrir en chair et en os au #FestivalNewRomance. Une chose est sûre, je serais présente pour le prochain tome, je suis plus que convaincue par la plume de l’auteur.
Extrait :
— Commençons par la mauvaise nouvelle. Cet été, Bridger McCaulley a abandonné le hockey pour des raisons familiales. Je l’ai enguirlandé pendant une heure, mais ça n’a rien changé. Malheureusement, nous allons devoir nous passer de lui.
Un murmure mécontent s’éleva dans la salle. C’était un coup dur. McCaulley était un ailier solide et j’avais toujours apprécié ce gars–là.
— La bonne nouvelle, c’est que nous avons un nouveau joueur, un transfert de Saint-B. C’est un étudiant de deuxième année, en ligne d’attaque. Alors voilà, le Seigneur nous a repris un ailier, mais il nous en a accordé un autre.
Une deuxième silhouette apparut alors dans l’encadrement de la porte, un sac de hockey sur l’épaule. Quand j’aperçus son visage – ces grands yeux sombres et perçants sous un enchevêtrement familier de cheveux noirs brillants –, je fus déstabilisé comme jamais auparavant. Ma vision périphérique se brouilla et la voix du Coach fut noyée, comme si j’avais la tête sous l’eau.
Ce fut un bruit soudain qui me ramena à la surface. Un instant plus tard, Bella me tendait mon casque, la mine perplexe. Je venais de le lâcher et il avait roulé par terre avec fracas.
Ce fut à ce moment que ma mémoire musculaire, développée après des années passées à dissimuler toutes sortes de réactions spontanées, se remit en marche. Je pris le casque des mains de Bella et en soulevai la grille, comme si je n’avais jamais rien vu de plus fascinant que ses mécanismes de fermeture.
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