Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Tara Jones
- Serie : Le Contrat
- Genres : Romance, Contemporain
- Editeur : Hugo & Cie
- Collection : Fyctia
- Publication: 18/ 07/ 2016
- Edition: Broché
- Pages : 207
- Prix : 3,99€
- Rating:
Résumé :
Elle lui a vendu son corps, saura t-il conquérir son cœur…?
Un contrat qui va tout changer…
Après la faillite de son père, Angeline supplie son principal créancier, Lancaster, d’éponger ses dettes. Il lui propose alors un arrangement d’un genre particulier : un contrat de mariage aux clauses multiples et variées… Angeline accepte d’épouser cet homme qu’elle n’a jamais vu. Mais elle n’avait pas prévu qu’il soit aussi attirant…
Luttant contre sa culpabilité et ses peurs, elle ne peut s’empêcher de se poser une question : pourquoi lui a t-il proposé de l’épouser ?
Avis de Ninie :
Si comme moi vous passez votre vie sur les réseaux sociaux, vous avez sûrement entendu parler du livre de l’été 2016? Si ce n’est pas le cas, vous vous demandez sûrement comment faire pour vous le procurer. Laissez-moi vous dire pour commencer que ce n’est pas vraiment évident. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien ce fameux livre de l’été n’est disponible que pendant une courte période, il est vendu en 128000 exemplaires avec le TéléStar (le 18 et le 25 juillet 2016) si vous n’avez pas vos exemplaires, vous avez une chance de vous le procurer avec le Closer (le 15 et le 25 août 2016).
Maintenant laissez-moi vous dire que j’ai eu un mal fou à me le procurer, j’ai fais pas moins de 30 km avant de le trouver mais surtout j’ai essuyé pas moins de 6 réponses négatives en me rendant dans des débits de tabacs et des grandes surfaces. J’ai pas ne pas vivre à la cambrousse, c’était assez ardue de le trouver. J’ai même missionné ma maman qui l’a trouvé à 7 km de chez moi dans un Leclerc (mais je l’avais déjà trouvé ailleurs), alors que j’ai demandé à différent endroits dans le même village sans le trouver.
Une fois en ma possession, j’ai attendu la sortie du second opus avant de le commencer et maintenant que les 2 sont lus, je regrette de ne pas avoir attendu car c’est assez dure de rester avec cette fin complètement inattendue.
Angéline Beaumont est une jeune femme qui se retrouve du jour au lendemain en situation précaire alors qu’elle a toujours tout eu pour elle. Mais après la faillite de son père, le manque d’argent se fait sentir et pour épargner à son père une vie miséreuse, Angéline n’hésite pas à supplier son principal créancier Geoffrey Lancaster, elle est prête à tout pour trouver un arrangement, même signer un contrat qui la liera par mariage à lui pour une période donnée.
Angéline est une femme qui fait maintenant face à une mise en situation complètement différente de ce qu’elle a toujours vécue. Mais elle n’a pas honte d’elle, elle n’hésite pas à se remonter les manches et travaille en tant que serveuse, un métier très difficile et souvent très mal payer, mais c’est toujours mieux que de ne rien avoir. Adieu les soirées dans les bars luxueux, les robes hors de prix et les sacs à mains de marques. Je l’ai trouvé assez grande gueule par moment, elle a un sacré caractère et à d’autre moment je l’ai trouvé vraiment peu sûre d’elle. On sent qu’elle a beaucoup souffert de l’absence de sa mère dans son adolescence, car elle ressent une crainte de l’abandon.
Geoffrey Lancaster est un homme d’une certaine beauté, il fait fondre les petites culottes, mais il est aussi autoritaire (c’est assez ressemblant à d’autres héros de romance à la mode ces temps-ci). Geoffrey est très insupportable par moment, un connard arrogant comme le surnomme affectueusement Angéline (qu’il a lui même surnommé Barbie). Entre les deux, ça fait des étincelles, on sent la tension sexuelle naître doucement malgré eux.
Si Geoffrey Lancaster et Angéline Beaumont sont les acteurs principaux de cette nouvelle série, il faut également noter que chacun d’eux est souvent accompagner par leur deux acolytes. C’est donc souvent un groupe que nous retrouvons dans ce premier tome qui m’a parfois bien fait rire car ils se retrouvent souvent dans des situations cocasses.
Je ne dirais pas que c’est la lecture du siècle, mais j’ai passé un bon moment en compagnie des personnages de Tara Jones. J’ai d’ailleurs été très étonnée par l’auteur qui n’oublions pas à gagné un concours sur le site Fyctia (plateforme d’écriture), le texte est très fluide, bien écrit, j’ai vu très peu de fautes (à peine une ou deux sur les deux romans). Son roman est assez entraînant mais surtout elle réussit à nous frustrer avec sa fin si insoutenable. Je vous donne rendez-vous en septembre il me semble pour le 3eme opus (Tara Jones si vous passez par là, merci de confirmer). D’ici là, n’hésitez pas à vous procurer cette nouvelle série avec le magasine Closer d’ici le 15 août 2016.
Extrait :
Les exigences, puis les menaces de Sarah pour obtenir une photo se sont heurtées à un refus catégorique et sans appel de Geoffrey Lancaster.
Sans les voir, je sais que tous ceux présents dans la pièce doivent avoir maintenant leur regard braqué sur moi et attendent que je me comporte comme une adulte responsable – et non comme une gamine… mais je ne peux pas ! Mes paupières, mes jambes et mes bras pèsent une tonne. Mon estomac, aussi lourd que du plomb, est descendu à grande vitesse dans mes baskets… c’est pire que le grand huit !
— Angeline ?
La voix de Justine est étrange, là… non ? Ou est-ce tout simplement l’état dans lequel je suis qui me donne ce sentiment ?
— S’il te plaît, Angeline, dis quelque chose ! Tu commences à me faire peur, là…
— Mmm… Marquise, cinquante ou ovni ? balbutié-je, les yeux toujours clos.
Mon attitude, déjà des plus surprenantes, et les mots que je viens de prononcer ne vont pas améliorer la première impression, certainement négative, que monsieur Lancaster est en train de se faire de sa nouvelle épouse. Je sais qu’elle comprend mes paroles sibyllines, et connaissant ses goûts en matière de gent masculine, je peux lui faire confiance. Elle tarde à me répondre, et son mutisme me donne des sueurs froides. Mon estomac remonte brusquement… pour s’arrêter – Dieu merci ! – à mes lèvres. Je déglutis péniblement. Je ne me sens vraiment pas bien du tout, du tout. D’autant que Justine est toujours en mode aphone. Pourquoi ne répond-elle pas ?
— MARQUISE, CINQUANTE OU OVNI ?!
L’un des deux hommes demande à quoi l’on joue… sa voix… ai-je déjà entendu cette voix ?
L’avocat me somme, sur un ton néanmoins assez doux, d’ouvrir les yeux. Ordre auquel je refuse obstinément de me plier. Une idée saugrenue traverse mon esprit. La panique que je ressens est induite
par ce que je vais découvrir. Si j’étais aveugle, ce serait plus facile… Je délire complètement, mais peut-être qu’avec des lunettes aux verres très, très, très foncés…
— Cinquante ! lance soudain Justine.
— Cinquante ?
Si elle dit « cinquante », je n’ai peut-être plus besoin de lunettes, alors ? Plus du tout, même !
— Marquise aussi… continue-t-elle.
— MARQUISE ?! Comment ça, marquise ?! Dans quel sens le »MARQUISE » !?
Mon estomac vient de faire un double salto. Je tente d’imaginer un « cinquante » avec une marquise, et franchement, je n’y arrive pas. Pas du tout !
— NOM D’UN CHIEN ! jure subitement une voix grave et sèche qui me donne la chair de poule.
Vous vous foutez de moi ou quoi ?!
— CROSSFIRE ! hurlons-nous simultanément devant ce ton autoritaire, en songeant à monsieur Noir Danger et avant d’exploser de rire.
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