Quelques infos sur le livre :
De chair et d’ombre
- Auteur : Alex Lether
- Serie :
- Genres : Fantasy / SF
- Editeur : Harlequin
- Collection : HQN
- Publication: 22/ 11/ 2013
- Edition: Numérique
- Pages : 237
- Prix : 4,99€
- Rating:
Résumé :
La nuit, l’Ombre est le plus grand des voleurs du royaume, mais aussi l’espion du roi. Le jour, il redevient Méthias, courtisan nonchalant dont tous les nobles se méfient. Adamon, le chef de la garde, n’en a aucune idée et continue de traquer l’Ombre sans relâche comme l’ennemi public numéro 1. Pourtant, sans le savoir, il connaît depuis l’adolescence cet homme qu’il rêve de capturer. Et non seulement il le connaît, mais il en est très proche. Si proche, que ce dernier éprouve pour lui des sentiments qu’il a de plus en plus de mal à dissimuler…
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier les éditions Harlequin et Netgalley pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.
J’ai fais quelques recherches sur ce roman quand je l’ai vu disponible sur le site de netgalley et j’ai découvert que l’auteur était alsacienne, alors il faut dire que j’étais assez curieuse de découvrir ce livre. J’ai trouvé la couverture du roman vraiment très jolie et en plus c’était de la lecture MM, et ça fait un petit moment que je n’en ai pas lu. C’était donc l’occasion pour moi de sélectionner le roman sur netgalley et ma demande a été acceptée.
Dès le début de ma lecture, j’ai eu un coup de coeur. Ce livre m’a fait penser à ma lecture de « Prince Captif » qui a ce jour a été ma lecture favorite de l’année 2015, c’est vous dire combien j’ai apprécié la découverte de « De chair et d’ombre ». Alex Lether réussit avec facilité à réunir dans son récit, complots, manigances, secrets, magie et mystères tout en inspirant l’intérêt de son lecteur.
La plume de l’auteur est vraiment très marquantes, les pages se tournent rapidement et ne se ressemblent pas. L’univers que l’auteur nous propose, nous fait voyager dans des contrées lointaines, je n’ai pas eu de mal à m’imaginer les lieux, surtout Hoogstraeven dont la description m’a énormément plu. J’en suis presque à regretter qu’il n’est pas été plus long, mais surtout que je n’ai pas découvert cette pépite avant.
Méthias est le fils de dame Ophidia qu’on surnomme « la putain royale », un jeune homme méprisé par les courtisans du palais du roi Ussar, la nuit tombée il arbore le masque de L’ombre, un voleur de bas étage qui tourmente Adamon, le commandant en chef de la garde royale. Méthias ne révèle pas sa seconde nature, hormis quelques personnes qui sont au courant, nul ne sait qui se dissimule sous le masque de l’ombre. L’ombre a de plus en plus en mal à cacher ses attentions envers le commandant de la garde, chacune de leurs rencontres le laisse fébrile et le conduira bientôt à se faire démasquer par Adamon.
Entre complot contre la couronne, assassinats perpétrés, Adamon a beaucoup de mal a envisager qu’il va devoir s’allier avec l’Ombre pour secourir le royaume. Methias et lui-même étaient quasiment des ennemis quelques semaines auparavant et même si une seule nuit à suffit à les rapprocher, ils ont encore beaucoup de choses à se faire pardonner d’un côté comme de l’autre.
Je ne m’attendais absolument pas à découvrir au dernier moment qui étaient les comploteurs, enfin surtout les deux derniers, j’avoue avoir été surprise à plusieurs reprises. et le dénouement est tel que je l’espérais, autrement j’aurais été légèrement déçue. La seule chose que je me demande c’est pourquoi je n’ai pas lu ce roman avant ? Je suis vraiment ravie d’avoir eu l’occasion de le lire car j’aurais raté une petite merveille.
Extrait :
C’est une statuette en or, pas plus grande que son avant-bras. Elle représente une femme nue, liée à un arbre par une langue de feu qui s’enroule autour de ses jambes, son ventre et son cou : la Prophétesse Alba qui, dit-on, a donné sa vie pour guider les hommes au-delà de la mort. Son sacrifice a fait d’elle la déesse du présent et du libre arbitre niché dans le cœur de tout individu en opposition au destin et à l’avenir personnifiés par le Dragon, rarement représenté autrement que par son feu meurtrier. Ce sont les seuls dieux dont le culte perdure depuis des siècles et dont le message originel n’a pas changé.
Depuis qu’il a appris qu’elle serait déplacée dans la chambre de restauration avec d’autres objets sacrés, il brûle de la posséder. Par prudence, il a attendu deux jours pour venir s’en emparer, mais l’impatience l’a rongé. Sans pouvoir se l’expliquer clairement, il se sent lié à cette statuette et il a l’impression qu’elle représente les tourments de son âme.
La Prophétesse a fait le choix d’accepter son destin, et son sacrifice l’a libérée. Par sa mort, elle est devenue éternelle et aussi puissante que son adversaire. Il aspire tellement à comprendre son message si paradoxal !
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