Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Annie Lyons
- Serie :
- Genres : Littérature féminine
- Editeur : Harlequin
- Collection : &H
- Publication: 01/ 06/ 2016
- Edition: Numérique
- Pages : 416
- Prix : 9,99€
- Rating:
Résumé :
Un an. Douze lettres. Une vie entière bouleversée.
Il y a des choses que Lizzie n’aurait jamais pensé vivre – assister à l’enterrement de sa sœur, par exemple –, et d’autres auxquelles elle ne s’attendait tout simplement pas, comme y croiser son ex et en repartir avec un paquet de lettres écrites par sa sœur.
Pour les lettres, elle aurait pu s’en douter : Bea n’était pas du genre à laisser le moindre détail au hasard. Elle lui a donc légué douze lettres – une pour chaque mois – constituant une liste de choses à faire pour essayer de trouver le chemin du bonheur.
Pour son ex, on ne lui a pas donné le mode d’emploi, mais quelque chose lui dit qu’elle finira bien par le découvrir…
C’est donc portée par l’amour de sa sœur que Lizzie s’apprête à vivre une année qui va bouleverser sa vie.
Avis de TeaCup :
Je tiens à remercier les éditions Harlequin pour l’envoi de ce SP via NetGalley.
Alors nouveau livre de chez &H je me demandais si on allait partir sur une romance, spécialité des éditions Harlequin, et pas vraiment ! Il y a bien de la romance en « arrière-fond », mais ça n’est pas l’élément principal du livre.
On suit l’histoire de Lizzie qui a un lourd passif (lourd lourd lourd ! l’auteur n’y est pas allé avec le dos de la cuillère on devine dès le départ que ça envoie), et doit affronter le deuil de sa sœur le pilier de sa vie. J’ai beaucoup aimé voir un livre centré sur une fratrie, ça change et c’est une belle idée. Il y a des passages qui, je pense, parleront à toute personne qui a grandi avec des frères et des soeurs avec : des conneries faites ensemble, des souvenirs de bonbons, de glaces, de franche partie de rigolade ou d’engueulades des parents… ce livre en distille tout au long du roman dont une anecdote de « grande sœur » avec un escalier particulièrement juste. C’est mon meilleur souvenir de ce roman. Pour expliquer rapidement, l’héroïne lit une lettre où sa sœur lui explique le moment précis où elle a réalisé qu’elle devrait prendre soin de sa sœur à l’avenir. Elle était assez jeune genre 4/5 ans voit sa cadette (l’héroïne) en haut de l’escalier sans la barrière de sécurité… et ne fait rien. La cadette dévale les escaliers faisant une énorme peur à tout le monde. Dont la grande sœur qui se sent aussitôt coupable et croit avoir tué sa sœur. C’est une anecdote bête, anodine, ça doit arriver dans bien des fratries une petite jalousie de ce genre qui entraîne de fâcheuses conséquences, mais là, j’ai trouvé ça tellement bien décrit, tellement vrai !
Du coup après ce départ en fanfare j’ai un peu déchanté sur le reste du livre, il y a un côté toomuch dans les histoires de famille qui entoure l’héroïne elle va dérouler des fils, et quelque part découvrir l’histoire de tous ses proches, sa mère, son grand-père, père… les secrets, les non-dits, les jalousies… Certains aspects sont parfaits à mon sens, bien décrits, on s’y voit dans cette famille elle est vraie. D’autres moments sont plus… dans la surenchère et là je n’ai plus adhéré. Je veux bien croire aux non-dits et aux petits secrets, mais peut-être pas à ce point. Je pense que même avec une histoire plus simple, plus centrée sur l’évolution de l’héroïne j’aurais plus embarquée. C’était tout aussi intéressant, car l’héroïne évolue beaucoup et on aime suivre ça. Là certains aspects m’ont semblé… des détours inutiles, j’avais du mal à m’y intéresser et je devinais qu’il allait y avoir un petit secret de plus (comme avec le personnage d’Alex un des personnages du passé de l’héroïne). Bref c’était trop gros, trop prévisible.
Petit détail, le livre est très anglais ! À chaque coup de mou, une tasse de thé ! Ça m’a beaucoup fait sourire. Il y a des personnages parfaits, la mère, le grand-père, Joe… gros + de ce roman. Des personnages moins nuancés plus stéréotypés : Susie, Sam le petit garçon parfaitement attachant (de trop), Ben (peut-être juste parce qu’on ne le voit que par intermittence du coup on le cerne moins ?)
Un avis en demi-teinte du coup, j’ai bien aimé, vraiment je n’irais pas déconseiller ce roman à qui que ce soit, car à mon sens les « nuances » dont je parle sont sujettes à interprétation, mon ressenti ne va pas être le vôtre. Surtout sur les histoires familiales dans ce genre, pour peu que ça vous rappelle de bons souvenirs on peut vite embarquer et la thématique de fond du roman reste géniale : une sœur qui aide sa cadette a faire le deuil, j’adore ! C’est donc définitivement plus que « ouais, ça va », mais certains aspects me font quitter la zone du « coup de cœur ».
Extrait :
Un froid glacial régnait dans l’église. Lizzie Harris resserra les pans de sa veste, surprise par la différence de température après la chaleur estivale du dehors. Elle avait failli ne pas venir. En se préparant, ce matin, elle avait réfléchi à ce qui se passerait si elle n’y allait pas, aujourd’hui. Personne ne viendrait la chercher. Rien ne s’en trouverait changé. Elle se montrerait à la hauteur de sa réputation, voilà tout. Pourtant, elle était venue. Elle était venue pour une seule et unique personne : celle qu’elle aimait le plus au monde et l’une des rares à tenir à elle.
Lizzie s’était donc reprise, avait passé sa robe violette achetée pour l’occasion, s’était forcée à monter dans sa voiture et était arrivée en avance, ce qui n’était pas vraiment dans ses habitudes. Postée à bonne distance, elle avait regardé les gens arriver, peu désireuse d’attirer l’attention. Pas encore. Elle ne se sentait pas prête à affronter une telle épreuve.
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