Karla Sorensen / Onde de Choc

Quelques infos sur le livre :

Onde de Choc – Titre original : Bombshell

  • Auteur : Karla Sorensen
  • Genre : Romance contemporaine sportive
  • Editeur :  Dutch Girl Publishing LLC
  • Traduit par Sophie Salaün et Valentin Translation
  • Publication : 08/09/2021
  • Edition : Numérique
  • Pages : 264
  • Prix : 3,41€
  • Rating :
5 étoiles

Mon nouveau voisin est un parfait connard. Un connard ténébreux, grand et tatoué. J’ai essayé d’être sympa, de lui préparer des cupcakes, pour lui et son adorable fille, mais devant son accueil glacial, je n’ai pas pu m’empêcher d’écraser lesdits cupcakes sur son torse musclé.

Pour ma défense, la semaine a été dure.

Ce n’était pas facile de me retrouver à Seattle pour la première fois depuis des années, et le fait que ce soit à l’occasion de la lecture du testament de mon père n’a rien arrangé. Je n’avais aucune intention de rester jusqu’à ce que je découvre le dernier cadeau de mon père, un cadeau de la taille d’un stade de foot.

Non… sérieusement. Il m’a légué une équipe de football américain.
Voilà comment je me suis retrouvée dans une salle de conférence, à regarder droit dans les yeux le quarterback vétéran qui ne veut pas entendre parler d’une nouvelle propriétaire. Le quarterback en question ? Nul autre que mon connard de voisin, le grand ténébreux aux tatouages.

Maintenant, il est partout. À côté avec sa fille. En réunion. Et je ne parle même pas des matches en déplacement.

Luke Pierson s’infiltre dans ma peau, et je ne tarde pas à me demander si j’ai vraiment envie que ça change.

Avis de SoSweety :

Tout d’abord, je tiens à remercier Laure de Valentin Translation pour m’avoir offert l’opportunité de découvrir ce livre en avant-première en m’accordant sa confiance dans le cadre de ce partenariat et c’est toujours un réel plaisir de découvrir une nouvelle traduction de leur cru.

Attention sportif à haute dose de testostérone en approche !!! Crash imminent !!! Onde de choc en approche !!!

Bon pour commencer cette chronique avec un peu d’humour, je vous avoue déjà que je ne suis pas, mais alors pas du tout objective concernant cette romance. De une car c’est une relecture, eh oui j’ai déjà lu cette histoire en version originale et je l’avais adorée. Autant dire que dès que j’ai vu qu’elle sortait ENFIN traduite j’étais plus qu’excitée à la redécouvrir. Et de 2, ALLO ROMANCE SPORTIVE = un vrai régal de lecture ! Ouais je ne peux pas résister aux romances sportives, j’adore et après je ne suis pas difficile tous les sports me vont lol.

Dans cette histoire on découvre une dualité de points de vue entre nos héros ce qui rend toujours l’histoire beaucoup plus réelle et immersive.

#AlexandraSutton #LukePierson

Allie Sutton vient de perdre son père et revient s’installer aux USA pour assister à ses obsèques malgré le fait que ce fut un père absent ces dernières années. Une surprise de taille apparaît bien après, une nouvelle clause au sein du testament de son père, il lui lègue son bien le plus cher : son équipe de football américain. Allie est à la base mannequin et a connu de nombreux déboires foireux en matière de projets. Dire qu’elle n’y connaît rien au foot est un euphémisme, c’est même pire que ça et elle se retrouve carapater dans ce monde du jour au lendemain et devient la propriétaire des Loups de Washington.

Quant à Luke, il est le capitaine de l’équipe et dernièrement mal vu par la presse car il n’a pas pu assister aux funérailles de son patron. Mais Luke a une double vie, quaterback et capitaine de l’équipe des Loups de Washington à la réputation féroce le jour et le soir et la nuit papa célibataire d’une petite fille de 6 ans prénommée Faith. Il s’en occupe tout seul car la maman de Faith est morte dans un accident de voiture. Il l’élève tant bien que mal malgré son emploi du temps chargé, essaye d’éviter tous déboires avec la presse et fait tout pour qu’elle ne manque de rien, et encore moins d’une présence féminine. Mais c’est sans compter sa nouvelle voisine, alias Barbie qui attire Faith dès son installation.

Allie se retrouve seule dans la maison de ses parents et décide de jouer les bonnes voisines en préparant des cupcakes car elle a envie de connaître la petite fille qui lui fait coucou par la baie vitrée. Leur rencontre est explosive. Luke est tellement méfiant qu’il prend Allie pour une arriviste fan de lui et elle le qualifie de connard arrogant. Je ne vous en dis pas plus sur la rencontre mais c’est épique, du grand art dans la romance. Luke sait qu’il a mal réagi mais reste ultra méfiant. Sauf qu’il déchante très vite le lendemain quand il s’aperçoit qu’Alexandra Sutton est non seulement sa nouvelle patronne mais aussi sa nouvelle voisine…

Malgré leur haine mutuelle, ils vont parvenir à s’entendre. Normal en fait, leur alchimie crève le plafond. Le niveau de tension est à son max et leurs interactions sont explosives. L’auteur écrit si bien qu’on en ressent même les crépitements et l’électricité entre nos héros. C’est chaud bouillant et vraiment bien tourné et original comme récit. La plume est hautement addictive pour tout fan de romance sportive et je ne peux que vous recommander de le lire pour passer un excellent moment de lecture. Si vous ne connaissez pas l’auteur, ce n’est que du bonus puisque vous aurez le plaisir de découvrir une nouvelle plume avec cette super romance. Foncez !!!


” Dès l’instant où je me réveillai, je sus que ce serait une journée de merde. J’avais oublié de fermer les rideaux de ma chambre, et elle était orientée à l’est, j’ouvris les yeux sur un soleil douloureusement lumineux qui brillait directement sur moi. Comme si le jour se levait dans l’intention de rendre mon réveil aussi dur et pénible que possible.

Je me préparai mon smoothie sans jeter le moindre regard vers sa maison. Alors que j’étais occupé à ne pas regarder dans cette direction, mon blender cassa. Je dus mettre quatre dollars dans le bocal à jurons de Faith. Les œufs de Faith atterrirent sur le sol de la cuisine quand elle renversa son assiette par accident, et elle mit un dollar à son tour dans le bocal.

J’étais déjà de si mauvaise humeur à ce stade, en prévision de la réunion d’équipe, que je ne pus même pas me résoudre à la punir pour son utilisation créative de jurons.

Je faillis tomber en panne d’essence en conduisant Faith chez Monique et Dayvon.

Au cours de l’entraînement, j’eus le coude douloureux et tendu.

Dans la douche ensuite, ma bouteille de shampooing était vide.

Chaque petite chose à la suite réduisait d’autant le peu de bonne humeur qu’il me restait dans un enchevêtrement d’énergie hargneuse et grinçante.

La réunion d’équipe commençait dans dix minutes seulement, et le temps que je trouve un siège rembourré dans la salle principale, je me sentais comme un lion en cage. Si jamais quelqu’un osait s’approcher, je lancerais une patte lourde et prierais pour faire le maximum de dégâts.

Qu’avait dit l’entraîneur Klein la veille ? Que je ne réagissais pas toujours bien quand j’étais pris au dépourvu.

Même si c’était vrai, il y avait quelque chose de différent. Ce n’était pas moi. Je n’étais pas ce type constamment et volontairement muet au milieu de ses coéquipiers qui riaient et papotaient. Ce qu’ils voyaient sur ma bouche, dans mes yeux, et dans mon langage corporel leur suffisait à m’éviter. Devant moi sur la table se trouvait mon classeur pour mes réunions d’équipe.

Des notes griffonnées dans la marge, qui n’étaient lisibles que par moi. Des diagrammes avec des X et des O, des lignes et des flèches, des matches qui se déroulaient dans ma tête quand je m’asseyais et écoutais l’entraîneur parler, ou notre coordonnateur offensif discuter de la défense que nous aurions à affronter ensuite. Toutes les petites choses que je faisais quotidiennement, et qui se traduisaient par des victoires au cours de la saison régulière.

C’était de la discipline : avant chaque réunion, chaque entraînement, et chaque matin, je me préparais mon smoothie avant de le boire.

Assis sur cette chaise les yeux fermés et la mâchoire contractée, je ne me sentais pas très discipliné. J’avais envie de hurler. Il régnait un terrible désordre dans ma tête, mélange de passé et de présent. Ma conversation avec Robert au sujet des échecs de sa fille en affaires, son absence de sa vie familiale, et sa manière de publier des photos alors qu’elle se baladait en Europe alors que son père était seul à la maison à chaque fête. Son visage à ma porte, les cupcakes à la main. Son sourire à la réunion d’hier.

C’était un désordre cacophonique et discordant dans mon esprit, et je n’aurais pu le comprendre, même si je le voulais.

Bien sûr que je le voulais. C’était ce que je faisais chaque jour sur le terrain. Pour n’importe qui d’autre, une ligne de joueurs se déplaçant en mouvement était un véritable chaos. Mais je savais ce que cela signifiait quand quelqu’un partait vers la gauche tandis qu’un autre allait à droite. Quand leurs yeux se portaient vers le bord du terrain.

Il me démangeait de plonger dans mes pensées pour trouver le fil à tirer et établir que tout cela ait un sens. N’importe quel sens. Mais j’avais la sensation que si je tirais sur le mauvais fil, cela ne ferait qu’aggraver les nœuds.

Alors je m’étais assis. Et j’attendis. Et je gardai la bouche close. Et j’adressai une prière aux dieux du foot pour qu’elle ne vire pas l’ensemble du bureau, avec l’idée de les remplacer par des mannequins de chez Victoria’s Secret, même si cela pouvait rendre Jack merveilleusement heureux.

Je soufflai lentement alors que le volume augmentait dans la pièce à chaque coéquipier qui passait la porte. Et toujours pas d’Alexandra.

Rien qu’à l’idée de leur réaction, leur manière de la voir, je me penchai en avant pour me pincer l’arête du nez. C’était un désastre. C’était tout ce dont je ne voulais pas pour nous. Quelqu’un s’assit lourdement dans le siège vide à ma droite et me poussa du coude.

Gomez, mon centre, rit de l’expression lugubre sur mon visage.

— Qui t’a contrarié à ce point, Piers ?

Je me contentai de soupirer avant de m’adosser dans ma chaise.

— Je veux juste en finir avec ça.

Cela faisait six ans que nous jouions ensemble, depuis que le New England l’avait échangé contre deux de nos choix au repêchage. Il me complétait bien, tout en sourires et blagues, et il stimulait la ligne offensive avec son énergie positive. Je vis son front se plisser devant mon ton, mais il me connaissait suffisamment pour ne pas chercher plus loin.

Puis il se pencha.

— J’ai entendu parler d’elle.

Évidemment. Je fermai les yeux et relevai le menton.

— J’ai entendu dire qu’elle était sexy. Genre, vraiment sexy.

Quelqu’un s’assit à ma gauche.

— Mec, tu ne l’as jamais vue avant ?

C’était Jack. Comme si je n’étais pas assis entre eux, il se pencha plus près pour que Gomez puisse l’entendre malgré le bruit croissant dans la pièce.

— Non. Je sais qu’elle devait être à l’enterrement, mais je n’étais pas vraiment en train de regarder, tu vois ce que je veux dire ?

Jack hocha la tête.

— Pareil. J’ai regardé son Instagram hier soir.

— Sans déconner ? l’interrogea Gomez.

Je poussai ma langue à l’intérieur de ma joue et jetai un regard noir à Jack, qui ne s’en rendait absolument pas compte.

— Elle a fait une photo sur une plage ou je ne sais quoi. Laisse-moi la ressortir, ajouta-t-il en sifflant. Pas de haut. Je te le dis, mec.

À mi-voix, je fis un étrange bruit qui ressemblait presque à un grognement.

Il m’ignora tandis que Gomez riait. Ses pouces volèrent sur l’écran de son téléphone, et je serrai les poings sous la table pour m’empêcher de l’étrangler. Juste au moment où il sifflait doucement en tournant l’appareil vers Gomez, quelqu’un se tint devant nous, bloquant la lumière.

Logan arracha le téléphone de la main de Jack et le lui balança sur la poitrine. Pas doucement non plus.

— Laisse tomber, Coleman.

Je haussai légèrement les sourcils tandis que Gomez s’adossait sur sa chaise. Jack marmonna quelque chose qui ne semblait pas très aimable, et enfouit son téléphone dans sa poche.

— C’est quoi ton problème ? marmonna Jack.

— Tu as une sœur ? l’interrogea Logan.

Jack détourna le regard. Ce qui voulait dire non.

— J’en ai quatre. Toutes plus jeunes.

Mes sourcils remontèrent encore.

Logan m’adressa un long regard.

— Tu étais à cette réunion hier, ou pas ? me demanda-t-il.

Le fond de sa voix calme était comme de l’acier pur, et les implications du fait qu’un autre capitaine soit en train de me réprimander, flanqué de deux membres de mon équipe offensive, me firent monter le rouge aux joues.

— Tu sais que j’y étais, répondis-je d’un ton égal.

Logan se pencha suffisamment près pour que personne en dehors de nous deux ne puisse l’entendre.

— Alors, agis en conséquence, rétorqua-t-il.

Il s’assit dans la rangée devant nous, sans remarquer que mes yeux lui lançaient des poignards, des couteaux, des épées et toutes sortes d’armes dans le dos. Plus tard, quand je n’aurais pas l’impression d’être à deux doigts de frapper quelqu’un, j’aurais une conversation avec lui au sujet du fait qu’il m’ait réprimandé publiquement.

Évidemment, quand on patauge dans l’épaisse boue de la mauvaise humeur, il nous est impossible d’envisager l’idée que les personnes puissent avoir eu raison de faire ce qu’elles ont fait. Je chassai cette idée, quand l’entraîneur Klein et William firent leur entrée dans la pièce. Le volume autour de moi augmenta vite et brièvement, jusqu’à ce qu’elle entre. Alexandra.

Puis il y eut un silence, un vide sonore si intense que c’était comme s’ils avaient tous inspiré en même temps. Inexplicablement, cela me donna envie de briser quelque chose de mes mains.

Elle avait les cheveux tirés en arrière cette fois, ni vagues ni boucles dans ses cheveux ensoleillés et brillants. Pas de lèvres rouges. Un pantalon skinny noir, un haut blanc ample, et une veste de tailleur rouge couvraient son corps. Elle était élégante, lumineuse et apprêtée.

Riche. Puissante. Confiante.

Et je la détestai à ce moment-là parce qu’elle était si belle que ça faisait mal de la regarder. Comme de se réveiller le matin avec le soleil en plein dans les yeux alors que je n’y étais pas préparé.

Les gars remuèrent tous sur leurs sièges pendant que William la présentait et leur donnait un bref aperçu de la situation actuelle et de l’organisation. La tension se manifesta dans la salle par les épaules tournées vers elle et les yeux rivés sur elle, incapables de croire ce qu’ils voyaient.

William fit un geste vers Alexandra, et elle lui sourit avec gratitude. En fait, Jack avait la main sur la bouche, et je lui donnai des coups de coude jusqu’à ce qu’il l’abaisse. Il avait les yeux écarquillés, incrédules, mais il souriait comme s’il venait juste de gagner à la loterie. »

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A propos de Sophie SoSweety

Hello, je suis Sophie, alias SoSweetySoCrazy, mais j'ai dû raccourcir le pseudo parce qu'on m'a soufflé que ça faisait un peu trop long ;-) Finalement on s'est arrêté à SoSweety, mais ne vous trompez pas, je garde quand même le "crazy" en permanence. Je suis avant tout folle de lecture, plus spécifiquement de romances, car il faut absolument que les histoires finissent bien, je suis une pro "happy end" et je le revendique haut et fort. Mes romans favoris sont en général des New Adult, et pour la plupart des romances avec des héros en uniforme (sportifs, pompiers, flics, militaires je les aime tous). J'ai besoin de rêver et de m'évader et c'est ce que la lecture m'apporte au quotidien quand je n'ai pas l'occasion de profiter de ma deuxième passion : les voyages.

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