Quelques infos sur le livre :
Au creux de tes bras
- Auteur : Chris Verhoest
- Serie :
- Genres : Homoromance
- Editeur : Alexan Editions
- Collection :
- Publication: 27/ 09/ 2015
- Edition: Broché
- Pages : 234
- Prix : 9,98€
- Rating:
Résumé :
Morgan est un jeune gay qui souffre énormément de ne pas être lui- même aux yeux du monde. Le jour de ses dix-huit ans, il fait son coming-out auprès des membres de sa famille en qui il a confiance mais il est grièvement blessé par son père. À la sortie de l’hôpital, il est récupéré et logé par son meilleur ami, Edern, secrètement amoureux de lui. C’ est l’histoire d’une relation, d’une reconstruction. Morgan et Edern trouveront-ils le bonheur ensemble ?
Avis de Ninie :
Ce livre est en ma possession depuis un bon moment déjà et j’ai enfin pris le temps de le découvrir. C’est également la découverte concernant les écrits de l’auteur et je dois dire que j’ai passé un bon moment.
J’ai eu la chance de collaborer avec Chris Verhoest en apportant ma touche – d’une façon un peu exceptionnelle – à l’histoire puisque j’ai eu la chance de travailler sur la couverture de ce roman (et quelques uns à venir prochainement). Quand j’ai commencé à faire le graphisme pour la couverture, je ne connaissais aucunement l’histoire et encore moins le style de l’auteur. J’avais juste eu un résumé, une photo et j’ai laissé faire mes doigts et mon imagination.
La couverture est très importante pour cette histoire car la photo du couple représente parfaitement les personnages de Chris, Morgan et Edern. Là, j’avoue j’ai eu du mal avec les prénoms, surtout celui d’Edern que je n’avais jamais entendu jusque là, du coup je me rends compte que je suis super démodée et que je prends un coup de vieux. Mais ce n’est pas le plus important ici, car chaque région à ses prénoms bien spécifique et comme l’histoire se déroule à Brest, ce prénom à consonance celte est propice. Je disais donc que la photo représente parfaitement ce couple. Edern le blond qui tient au creux de ses bras Morgan le brun. La photo prend tout son sens au fur et à mesure de la lecture, elle représente l’amour, l’affection et la protection.
Concernant les personnages de l’histoire, Morgan est un jeune homme blessé qui tente de surmonter un traumatisme, il a du mal à accepter de ne pas pouvoir être lui-même aux yeux de son entourage et du monde, mais son amour pour son meilleur ami Edern et sa passion pour la photographie vont lui apporter une force invraisemblable. Il va grandir et mûrir grâce à ses amis et son compagnon. Edern, lui a tout du chevalier, qu’il représente facilement aux yeux de Morgan, il est celui qui protège, qui réconforte… Il symbolise la force, le bonheur, l’acceptation, et un avenir heureux pour eux.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Théo également, je regrette vraiment de ne pas avoir appris plus de choses sur lui, il m’a l’air d’être un personnage très intéressant avec son passé, ses douleurs et ses cicatrices pesantes sur sa vie. Il ferait un très bon sujet pour un autre bouquin 😉 (Chris si tu lis tu peux en prendre note, ça ferait une histoire assez étonnante avec ce personnage, même avec la fin que tu lui as donné).
Concernant le style de l’auteur maintenant que je l’ai découvert, j’ai trouvé une plume très fluide et assez douce, touchante et déchirante malgré les différents sujets abordés au courant de l’histoire qui sont assez durs. Il reste une ou deux coquilles (des petites fautes) mais qui n’empêchent absolument pas la lecture, c’est d’ailleurs assez rare que je le souligne car en général pour des auto-éditions, les textes sont loin d’avoir cette qualité, c’est vraiment du très bon boulot. C’est donc avec plaisir que je découvrirais les prochains écrits de Chris Verhoest.
Extrait :
Morgan chercha Edern du regard. Son ami lui sourit, ses yeux bleus s’illuminèrent, confiants. Edern hocha la tête. Une chaleur diffuse se répandit dans le bas-ventre de Morgan, comme à chaque fois ou presque qu’il contemplait Edern. Aussitôt, le plaisir laissa la place à la douleur et Morgan devina que la faute en incombait à la sonde urinaire. Il espéra qu’on lui enlèverait vite cette horreur, qu’il sentait et qui l’empêchait de s’imaginer autrement que diminué. Il avait surtout envie qu’Edern lui prenne la main.
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