Quelques infos sur le livre :
Graff’Coeur
- Auteur : Fanny André
- Serie :
- Genres : Romance, Contemporain
- Editeur : BlackMoon
- Collection : Romance
- Publication: 27/ 01/ 2016
- Edition: Numérique
- Pages : 222
- Prix : 10,99€
- Rating:
Résumé :
Léna a vingt-trois ans. Sa seule passion est le graff, et elle a déjà réalisé des fresques murales remarquées sous le pseudo de FéeBriLe. Mais entre soirées alcoolisées et histoires d’un soir, Léna ne supporte plus la vie qu’elle mène. Sur un coup de tête, alors qu’elle vient de mettre fin à ses études aux Beaux-Arts, elle part à la recherche de Caden. Celui avec lequel elle a vécu une relation passionnée et qu’elle ne réussit pas à oublier. Celui qui, parti à Londres quatre ans plus tôt, ne lui a jamais expliqué les raisons de son départ précipité et ne lui a pas donné de nouvelles depuis. Sur place, Léna est accueillie par Anna, une amie de longue date, et Ellen, la jumelle de Caden. Quand elle renoue avec ce dernier, il n’a plus rien en commun avec le garçon de ses souvenirs. Le rebelle qui la fascinait s’est métamorphosé en homme d’affaires froid et distant, fiancé à une jeune femme aux manières parfaites, et qui semble vivre dans une réalité tout autre. Mais Léna ne s’avoue pas vaincue et va tout tenter pour le reconquérir…
Avis de Anne_B :
Léna, 23 ans, lassée de ses cuites et de ses coups d’un soir, décide de stopper ses excès un matin au réveil difficile. Sa vie part en vrille, elle vient de rater son année aux Beaux-Arts, a perdu sa Mamita, bref, elle a besoin de se reprendre en mains. Et même si, jusqu’à présent, sa passion pour le graf l’aidait à supporter sa vie, elle s’aperçoit que si elle veut aller de l’avant, il faut qu’elle mette un point final à son histoire d’amour inachevée avec Caden, celui qui l’a laissé tomber 4 ans plus tôt sans explication, pour partir à Londres avec sa famille.
Elle lâche tout, prend l’Eurostar destination London pour y retrouver son amie Anna qui va l’héberger le temps qu’elle trouve du boulot. Elle renoue également Ellen, la jumelle de Caden qu’elle avait perdu de vue et enfin elle le revoit, LUI.
Le jeune poète au crâne tatoué de 17 ans est à présent bien loin, elle a devant elle un golden boy de La City, fiancé à Tabita, une jeune bourgeoise. Il paraît froid et rude, mais aux premiers abords seulement, parce que son comportement ensuite, prouve qu’il n’a pas oublié Léna.
Dès lors, plein de questions se posent : Quel est le mystère qui entoure le changement qui s’est opéré en lui ? Est-ce que Léna va tirer un trait définitif sur leur histoire ?
Et Caden ? Pourra-t-il la choisir plutôt que la vie toute tracée qui l’attend ? A moins qu’il puisse concilier les deux ?
Bref, on se questionne beaucoup et c’est très prenant.
L’histoire d’amour se dévoile petit à petit et le lecteur comprend mieux pourquoi, 4 ans après, Léna n’a toujours pas oublier Caden. Et lui qui pouvait paraître odieux à cause de son comportement du début du livre, devient de plus en plus touchant et attachant par la suite – sans oublier le côté sexy et hot de leur histoire qui met encore plus de piment, si besoin en était.
La poésie mais surtout le graf sont également très importants dans le récit.
Je n’y connaissais pas grand-chose dans le street art et j’ai apprécié d’en découvrir plus grâce à l’auteure. En voyant les œuvres de Mad C et notamment le fameux 500 wall, j’imaginais complètement Léna en train de graffer le mur de l’usine.
Le Festival de Glastonbury est aussi très bien dépeint, la musique y est bien présente, comme l’atteste la playlist mise en ligne : http://www.deezer.com/playlist/1419745235
J’ai également apprécié de connaître la signification du titre « Graff cœur »…
… Sans oublier le gros serrement au cœur en apprenant la vérité sur le comportement de Caden mais aussi les papillons au creux du ventre lors des passages Léna/Caden.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup aimé ce roman. 😀
Extrait :
Je sentis des corps qui dansaient et les imitais, un peu en marge. Par habitude, je fermais les yeux malgré le noir d’encre dans lequel je baignais. La musique était la seule chose que je voulais percevoir. Alors que je sombrais dans une drôle d’humeur morose, sans doute à cause de l’alcool et de la voix de la chanteuse, des bras m’encadrèrent. Je fus plaquée contre un torse. La chaleur qui m’enveloppa me sauva des larmes.
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