Gabriel Katz / La nuit des cannibales

Quelques infos sur le livre :

La nuit des cannibales

  • Auteur : Gabriel Katz
  • Serie : 
  • Genres : Thriller
  • Editeur : Pygmalion
  • Collection : Romans
  • Publication: 17/ 03/ 2017
  • Edition: Broché
  • Pages : 374
  • Prix : 9,99€
  • Rating:  

 

Résumé :

Le réveil, déjà… Il est sept heures. Bizarre, j’aurais juré l’avoir réglé sur huit. Sous ma main, la table de nuit est plus basse que d’habitude. La radio gueule un truc qui ressemble à Madonna, ou Lady Gaga bref. ce n’est pas France Info. Je me lève dans le noir et me demande d’où vient cette infâme odeur de pieds. Je n’ai jamais senti des pieds de ma vie, et même si j’ai assez bu pour me réveiller dans un lit qui n’est pas le mien, ça n’a jamais fait puer personne. L’interrupteur, enfin, me tombe sous les doigts. J’allume. Je regarde mon bras… qui n’est pas mon bras. Mon nez me paraît pointu, mes pommettes aussi. Putain, je ne suis pas moi. ” Lorsque Maxime de Retz, homme d’affaires de 43 ans, se réveille dans le corps d’un ado, la situation est pour le moins embarrassante. Mais, quand on essaie de l’assassiner, là, tout part carrément en vrille.

 

Avis de Marbourg :

Je tiens à remercier les éditions Pygmalion pour l’envoi de ce SP.

Je commence la lecture de “la nuit des Cannibales” juste après avoir englouti avec plaisir les deux tomes de Aeternia du même auteur, Gabriel Katz. J’ouvre le livre sans vraiment savoir à quoi m’attendre, même après la lecture du quatrième de couverture.

Les première pages plantent le décor: un adulte qui approche la quarantaine se réveille un matin dans la peau d’un ado de 15 ans. Jusque là c’est du déjà vu, on se dit: Ok il va devoir trouver pourquoi il se retrouve dans la peau de cet ado, corriger le tir, et retour à la case départ.

Dès les première page du roman, je suis attrapé par le style de l’écriture. Le rythme est soutenu, efficace, sans longueur. Les phrases sont courtes, et s’enchaînent. Les chapitres sont également très courts, moins d’une dizaine de pages chacun. Peu de descriptions, beaucoup d’action. J’ai un peu eu l’impression au départ d’être dans un épisode de Bref pour ceux qui connaissent. Cela m’a un peu perturbé, mais c’est efficace. Cette impression s’estompe par la suite, je ne sais pas si c’est que je m’y habitue ou que ça se calme, en tout cas, ça marche, je suis emporté par le récit.

Retour dans la peau de l’adolescent, il découvre rapidement qu’il n’est pas seul dans cette situation, qu’il est traqué par un groupe mystérieux individus, et trouve des gens qui vont le soutenir dans son aventure. Difficile d’en dire plus sans risquer de gâcher le plaisir de la découverte de l’histoire.Si on se retrouve bien sûr dès le début plongé dans l’opposition entre la vie de l’adolescent dans lequel s’est incarné le héro, et la personnalité adulte dudit héros et les problèmes qu’il va devoir affronter. Le scénario va beaucoup évoluer. Car si on peut reconnaître quelque chose à Gabriel Katz, c’est qu’il a l’art de suspendre, et d’amener ses récits vers des directions difficiles à prévoir. Ne vous laissez pas tromper par le résumé qu’on peut lire, c’est avant tout un livre d’action, à la fois brutal et sans pitié avec ses protagonistes.

Au menu des déceptions, tout de même, le début du roman est vraiment intriguant, et même si c’est un point très positif pour moi, car je fonctionne beaucoup à la curiosité, l’explication est finalement un peu décevante à mon goût. Elle laisse place à d’autres éléments mystérieux, intéressants, voir très importants pour le scénario, mais qui seront finalement pas approfondis, et on reste un peu sur notre faim après avoir tourné la dernière page. Sans trop spoiler, j’aurai vraiment aimé approfondir le sujet de la prophétie. Je ne comprends pas très bien non plus comment on arrive à la situation de l’épilogue…

En conclusion : j’ai aimé ! Vraiment ! C’est un livre d’action, on a du mal arrêter la lecture. L’absence de pause et de description est largement compensée par des références permanentes à notre quotidien, on peut donc s’identifier d’autant plus aux personnages. Rien n’est convenu, le scénario suit rarement les directions que j’essaye de prévoir. Dommage qu’on reste un peu sur notre faim au final.

 

Extrait :

 

J’ai toujours détesté les soirées. Même avec DJ machin aux platines, les people qui se font coucou en dansant sur les tables, et du champagne comme s’il en pleuvait. Je me suis ennuyé comme d’habitude, j’ai fait des bises à la ronde, comme d’habitude – ça va, toi ? – et si je me souviens bien, j’ai fini dans un coin du coin VIP, à boire des shots en faisant clic clic avec la bague de ma montre. Ça sert à quelque chose, il paraît, pour la plongée ou quelque chose comme ça. Je suis rentré vers 2 ou 3 heures, je ne sais plus… Si j’avais su que cette soirée serait la dernière, je me serais peut-être moins ennuyé.

J’ai toujours détesté les soirées. Même avec DJ machin aux platines, les people qui se font coucou en dansant sur les tables, et du champagne comme s’il en pleuvait. Je me suis ennuyé comme d’habitude, j’ai fait des bises à la ronde, comme d’habitude – ça va, toi ? – et si je me souviens bien, j’ai fini dans un coin du coin VIP, à boire des shots en faisant clic clic avec la bague de ma montre. Ça sert à quelque chose, il paraît, pour la plongée ou quelque chose comme ça. Je suis rentré vers 2 ou 3 heures, je ne sais plus… Si j’avais su que cette soirée serait la dernière, je me serais peut-être moins ennuyé.

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A propos de Marbourg

Geek. Discret. Papa et jardinier. Aime les jeux de société, les bandes dessinés, la science fiction, l’héroïque fantasy

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