Hélène Philippe / Et si c’était possible

Quelques infos sur le livre :

Et si c’était possible

• Auteur : Hélène Philippe
• Serie : 
• Genres : Romance, Contemporain
• Editeur : Harlequin
• Collection : &H
• Publication: 31/ 05/ 2017
• Edition: Poche
• Pages : 256
• Prix : 14,90€
• Rating:  

 

Résumé :

Impossible de ne pas penser à lui. Depuis qu’elle a croisé le bleu de ses yeux à la clinique où elle travaille, Emma est obsédée par Nathan. Nathan, son voisin odieux qu’elle a remis à sa place le jour même de son emménagement dans cette nouvelle résidence. Nathan, l’ancien champion de snowboard qui a vu ses rêves de gloire brisés suite à un terrible accident. Nathan, son patient, qui est en fauteuil roulant et consacre toute son énergie à sa rééducation. Emma sait que le cœur de Nathan est prisonnier d’une couche de glace nourrie par le regard plein de pitié que tout le monde porte sur lui mais elle a l’espoir que la chaleur du sien saura faire fondre cette armure.

 

Avis de Stef :

Tout d’abord, je tiens à remercier les Editions Harlequin pour l’envoi de ce livre. Un livre qui m’a beaucoup émeut, que j’ai adoré lire et que j’ai détesté terminer…
On reconnait nos coups de cœur quand on n’a pas envie de quitter les personnages. C’est ce qui s’est passé ici pour moi. Entamé en soirée et terminé au petit matin, autant vous dire que je n’en ai fait qu’une bouchée.
J’ai fait la rencontre d’une jeune Parisienne, Emma qui est venue s’installer dans les Pyrénées suite à son nouveau travail. On rencontre très vite également cet odieux voisin de l’immeuble d’en face qui ne veut pas l’aider à monter ses cartons de déménagement mais qui préfère rester sur son balcon à lui faire des remarques sur sa voiture mal garée qui ne devrait pas rester sur le bord de la route. Ensuite, on se rend compte qu’il y a en quelque sorte une alternance de point de vue même si le texte est écrit à la troisième personne. On voit donc le quotidien d’Emma d’un côté, et celui de Nathan (cet odieux voisin) de l’autre. On se rend donc vite compte pourquoi Nathan est comme ça. Il est en fauteuil roulant suite à un accident de snowboard survenu un an plus tôt. Il a vu tous ses rêves se briser suite à celui-ci. Il était le champion de sa spécialité.
Bref, il est prisonnier de ce fauteuil duquel il aimerait sortir. Emma va vite se rendre compte qu’il ne pouvait pas l’aider avec ses cartons puisqu’elle tombe dessus, dans le sens propre du terme, quelques jours plus tard, et se rend compte également qu’il fait de la rééducation dans la clinique dans laquelle elle travaille. Après quelques semaines plutôt chaotiques, elle va faire un premier pas vers lui et réussir à se lier d’amitié pour lui. Même si les papillons dans son estomac aimeraient autre chose que de l’amitié. S’en suis une belle relation qui se développe doucement au fil des chapitres. Une relation qui finit par se transformer en amour… Du moins du côté d’Emma. Du côté de Nathan ; c’est plus compliqué : sa paraplégie l’empêche d’avoir une relation « normale » puisqu’il ne ressent plus rien sous le bassin. De plus, il ne veut être le fardeau de personne. Et même si Emma est prédisposée à l’aider du mieux qu’elle le peut, il ne veut pas de son aide, il a juste « besoin d’elle ». Pas pour son quotidien mais pour son moral et pour ses sentiments. Emma va-t-elle réussir à briser cette carapace solide qui entoure le cœur de Nathan ? Va-t-elle lui faire comprendre qu’elle l’aime comme il est, malgré son fauteuil et l’éventuelle possibilité de ne pas guérir ? Ce livre est une multitude d’émotions toutes plus touchantes les unes que les autres. J’ai adoré le lire et je vais adorer le lire de nouveau ! Je suis tombée sous le charme de Nathan, comme beaucoup de lectrices le seront… Il nous montre qu’en amour… rien n’est impossible…
Tout est dans le titre 😀 😀 On dit qu’avec des « si » on peut refaire le monde…

 

Extrait :

Emma s’efforçait de respirer calmement, en espérant faire ralentir les battements de son cœur. Il tambourinait si violemment dans sa poitrine qu’il lui semblait résonner dans toute la pièce. Elle regretta de ne pas avoir mis une musique douce, mais en même temps, elle appréciait pleinement l’intimité qui lui donnait ce silence.
Elle s’obligea ç faire le vide dans son esprit et à chasser toutes les pensées déplacées que suscitait la vision du corps presque nu de Nathan, allongé sur sa table de massage. […] Nathan poussa un grognement approbateur quand elle se déplaça pour recommencer les mêmes soins du côté gauche.
Puis il n’émit plus le moindre son, et elle finit par conclure qu’il s’était endormi. C’était plutôt flatteur, le signe qu’il se décontractait suffisamment entre ses mains pour lui confier son corps.

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