Jane Harvey-Berrick / Le Rythme, tome 1 : Esclave du Rythme

Quelques infos sur le livre :

Esclave du rythme

• Auteur : Jane Harvey-Berrick
• Serie : Le Rythme
• Genres : Romance
• Editeur : Juno Publishing
• Collection : M/F
• Publication: 03/ 05/ 2018
• Edition: Numérique
• Pages : 320
• Prix : 6,49€
• Rating:  

Résumé :

Avis de SoSweety :

Tout d’abord je souhaiterais remercier l’auteur qui m’a donné l’opportunité de lire son récit en avant-première et Juno Publishing pour l’envoi de ce Service Presse.

Je viens juste de finir ma lecture et grrrr que ça va être dur de donner mon ressenti sans en dire trop ou sans vous gâchez la lecture mais je vais quand même essayer.

Avant toute chose cette histoire n’est pas à mettre entre toutes les mains et j’ai envie de dire heureusement que je ne l’ai pas su car je ne l’aurais probablement pas lue sinon. C’est une histoire sombre et il faut par moment avoir le coeur accroché alors âmes sensibles s’abstenir car les thèmes abordés sont parfois insoutenables.

C’est l’histoire d’Ash un expert en danse de salon qui va vivre le rêve américain à Las Vegas pour vivre de sa passion qu’est la danse. Mais ce qui se passe à Vegas reste à Vegas et parfois le rêve américain tourne au cauchemar.

Ash rencontre Laney, seule lumière au milieu de cette noirceur et on peut dire que leur rencontre est plutôt rocambolesque vu les évènements.

Laney est venue passer le week-end à Las Vegas avec ses amies pour enfin se sentir libre et se prouver qu’elle peut y arriver malgré tous ses problèmes. Elle compte bien profiter de son séjour pour enfin s’évader de sa vie monotone à Chicago mais rien ne va arriver comme prévu en rencontrant Ash pour qui elle a une attirance au premier regard.

Leur histoire va commencer en drame, se développer en amitié puis en amour, tout ça entre cauchemars et autres problèmes qui vont leur tomber dessus, l’amour rencontre parfois quelques difficultés pour parvenir à ses fins.

J’ai déjà eu l’occasion à plusieurs reprises de lire les romans de Jane et je dois dire que je suis de plus en plus fan de sa plume. L’écriture est fluide, les émotions sont justes mais intenses. Par contre cette fois-ci, la romance est pavée de difficultés dont je me serais bien passée. En effet, les sujets traités sont hard, certaines scènes sont par moment insoutenables à tel point que je me suis demandée si j’allais pouvoir continuer la lecture ou si je devais arrêter. Mais j’ai continué non sans mal car la première partie du roman m’a été très difficile.

Et puis je me suis accrochée et j’ai bien fait car leur histoire est tellement poignante qu’il aurait été dommage de s’arrêter là car une fois que les ténèbres parviennent à s’envoler on retrouve la passion, la danse, le rythme, la vie, l’amour et les émotions.

La danse est un élément central de ce roman, je dirais même qu’elle est un personnage à part entière que j’ai adorée. Tantôt belle, tantôt douloureuse, tantôt enjouée, tantôt triste, tantôt sombre, l’auteur s’est jouée de la danse pour en faire un élément incontournable aux multiples facettes, toujours intégrée juste au bon moment de l’histoire et ça rend le récit incroyable et fascinant.

C’était tellement intense que j’ai même versé ma larmette car enfin il y avait de la beauté dans ce douloureux récit, de l’amour et enfin de la joie et du bonheur.

En bref, j’ai adoré ce roman même si j’aurais préféré que certaines parties me soient épargnées pour ne pas perturber mon petit coeur sensible, en tout cas, l’histoire vaut la peine d’être lue.

Extrait :

Chaleur et bruit.

Les basses qui pulsaient sourdement faisaient vibrer le sol, les tables et les chaises ; les bouteilles vides en tremblaient.

L’air habituellement sec du désert semblait humide à l’intérieur de cette pièce sans ouverture qui ne voyait jamais la lumière du jour.

Le casino était ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Des hommes et des femmes aux yeux rougis par les longues heures passées devant les bandits manchots étaient remplacés par des gens plus jeunes qui voulaient danser jusqu’au bout de la nuit. Les lumières stroboscopiques laissaient des parties de la pièce dans l’obscurité, dissimulant les taches de sueur et les traces de maquillage.

Mes amies étaient sur la piste, complètement absorbées par la danse. Elles se tortillaient, les bras en l’air et elles se frottaient les unes aux autres suivant le rythme hypnotique de la musique. Des yeux suivaient tous leurs gestes, leurs bouches légèrement entrouvertes, leurs lèvres humides.

Une part de moi les enviait, celle qui avait toujours jalousé les gens qui assumaient leur liberté, et si l’affection que je leur portais n’avait pas été aussi grande, l’envie aurait pu tourner au ressentiment.

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