Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Jeanne et Louise Corolle
- Serie :
- Genres : Romance et littérature sentimentale
- Editeur : Librinova / Autoédition
- Collection :
- Publication: 12/12/ 2017
- Edition: Numérique
- Pages : 245
- Prix : 5,99€
- Rating:
Résumé :
Caleb Sparkles, 19 ans, appartient à l’un des plus grands clubs de football d’Angleterre. Même s’il est encore loin d’être la star de son équipe, il est habitué à avoir une vie plutôt facile. Les paillettes et les filles qui rêvent de le mettre dans leur lit, il connaît… mais il n’a jamais rencontré le grand amour. Quand il croise Gary Devlin à une soirée chez des amis communs, il est troublé par sa personnalité froide et son regard sévère. Le lendemain, ses amis sont formels : Devlin ne l’a pas quitté des yeux de toute la soirée. Mais pourquoi ce prodige de l’équipe adverse s’intéresserait-il à lui ? Et surtout, pourquoi cette simple idée le met-elle dans un tel état ? Caleb doit absolument percer le mystère. Son cœur en sortira-t-il indemne ?
Avis de Serenity Moon :
Echauffement écrit par Jeanne et Louise Corolle se passe dans le milieu professionnel footballistique anglais. Nos deux héros sont de très jeunes recrues mais sont déjà des sportifs de haut niveau dans deux clubs de prestiges. Ainsi on retrouve Caleb 19 ans jeune joueur défenseur et Gary Devlin également très jeune mais ayant une notoriété supérieure à Caleb, ils jouent dans des équipes adverses.
C’est lors d’une soirée chez un ami commun que Caleb remarque Gary mais aussi inversement puisque lors de cette soirée selon les dire des collègues il n’a pas décollé son regard de lui. Pourtant l’un comme l’autre sont connus comme des hétéros et que même Gary a une copine au début du récit.
Caleb sera celui qui initiera un rapprochement malgré ses doutes et ses peurs tant pour ses sentiments que pour sa carrière se sera toujours lui qui fera le premier pas.
Ce que je reproche à nos auteurs en premiers de nous avoir écrit une histoire cousu de fil blanc sans réel rebondissement et en sachant pertinemment le déroulement mais ce n’est pas ce qui m’a gêné le plus, après tout on sait que le Titanic coule à la fin et pourtant on regarde quand même. Ce qui me dérange par contre c’est que nous n’avons jamais le point de vue, les impressions, les interrogations de Gary, on se doute que pour lui c’est aussi un grand changement mais c’est tout. Mais à part faire du chaud /froid sur Caleb on a aucune explication ce n’est que de l’interprétation on n’a pas de penser précise.
Par contre on va faire une overdose des pensées de Caleb que ça en devient lourd, oui c’est lui qui prends toutes les décisions mais sans aucune confiance en lui donc à chaque mouvement ça entraîne un questionnement sans fin, que ça me donne envie de lui tirer une claque.
Donc extrêmement déçu de l’interaction entre les deux protagonistes car même si la base de l’histoire est somme toute basique elle est vraiment gâcher par les pleurnicheries d’un côté et en manque de bravoure et d’explications de l’autre alors qu’il nous est présenté comme une rock star, il y a un trop grand déséquilibre entre les deux.
Extrait :
J’arrive pile à l’heure au vestiaire. Se lever tôt pour aller à l’entraînement, c’est jamais très excitant, mais c’est quand même plus agréable maintenant que le printemps est là. Alex est déjà en tenue, à chantonner comme à son habitude. Alex Chester, c’est mon meilleur pote à Arsenal. On était déjà ensemble chez les jeunes à Burnley, un club peu renommé, et à l’époque on était loin de penser qu’on se retrouverait quelques années plus tard dans l’un des plus grands clubs d’Angleterre. Il est un peu plus vieux que moi : il a 22 ans, moi 19… À force d’être considéré comme un espoir prometteur du foot anglais, je commence à arriver à un âge où d’autres ont déjà fait leurs preuves. Bon, ok, à 19 ans être à Arsenal c’est quand même pas mal. Mais j’aimerais bien me décrocher du banc un jour, pour autre chose que des matchs sans enjeu contre des équipes de 3ème division.
Je commence à me déshabiller en faisant la conversation à Alex. C’est normal dans un vestiaire de se changer devant tout le monde, même si ça m’a fait bizarre au début, quand je suis arrivé ici. C’est sans doute idiot mais j’ai toujours l’impression d’être moins musclé que les autres, plus pâle que les autres, et puis j’ai même pas de tatouages, contrairement à, je dirais, 80% des joueurs que j’ai rencontrés. Alors quand j’étais à Burnley ça allait parce qu’Alex et moi on était vraiment les meilleurs sur le terrain, on était admirés, c’était plus facile pour se sentir en confiance. Mais ici je suis entouré de stars comme Hans Jürgen, champion du monde il y a deux ans… de mecs qui ont quinze ou vingt ans d’expérience au plus haut niveau, comme notre capitaine, Jamie Young… de top models comme Javier Sanchez, un Paraguayen qui est arrivé au club au dernier marché des transferts et qui est juste trop bien foutu. J’adorerais être comme lui : il a la peau hâlée mais pas trop, un corps super robuste, des pecs vraiment pas mal. Bref, ça ne sert à rien de penser à ça, on a des physionomies différentes, c’est tout ! Et puis il faut que je me dépêche de me mettre en tenue.
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