Sadie Matthews / Fire after Dark, tome 1 : L’étreinte de la nuit

Quelques infos sur le livre :

L’étreinte de la nuit

• Auteur : Sadie Matthews
• Serie : Fire after dark
• Genres : Romance
• Editeur : Milady
• Collection : Romantica
• Publication: 20/01/ 2017
• Edition: Poche
• Pages : 480
• Prix : 6,90€
• Rating:  

Résumé :

J’étais au trente-sixième dessous. J’avais du verre pilé à la place du coeur. Quand j’ai rencontré Dominic, tout a changé. Peu à peu, la douleur s’est atténuée. J’ai réappris à être heureuse. Je n’aurais jamais soupçonné à quel point il était exaltant de s’abandonner. C’est aussi à Dominic que je dois cette découverte. Avec lui, j’explore un univers inconnu où le plaisir et la douleur ne font qu’un, à l’image de cet amour en clair-obscur dont il m’entoure. Un amour qui me laisse pieds et poings liés. Où qu’il aille, je n’ai pas d’autre choix que de le suivre.

 

Avis de Ninie :

Tout d’abord je tiens à remercier Milady pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance.

N’ayant pas eu l’occasion de découvrir cette série lors de sa première sortie en 2013, j’ai profité de notre nouveau partenariat avec Milady pour sauté sur l’occasion comme la maison d’édition ressort cette série en version poche. C’est donc maintenant chose faite avec le premier tome dévoré.

L’histoire de ce premier roman se déroule assez rapidement, sur une période de 4 semaines, ce qui fait qu’on a pas vraiment le temps de s’ennuyer. La liaison entre les deux personnages est donc assez rapide, celles qui aiment les romances classiques seront forcément déçues. Ici l’auteur va droit au but et le sexe est au rendez-vous.

Beth Villiers est une jeune femme de 22 ans, fraîchement diplômée en Histoire de l’Art et qui sort tout juste d’une longue relation, elle qui se voyait finir sa vie au côté d’Adam son petit-ami se remet avec beaucoup de mal du déshonneur dont elle a été victime. Lorsque la marraine de son père lui propose d’occuper son appartement londonien pendant un mois, Beth voit là une chance de reprendre sa vie en main. Lors de sa première semaine à Londres, Beth part à la découverte d’une ville totalement inconnue pour elle. Elle en profite également pour se dévoiler à elle-même, et pour cela quoi de plus agréable que de profiter de la séduisante vue de l’appartement en face de celui dans lequel elle vit.

Dominic Stone est un homme charismatique et séduisant d’une trentaine d’année. Le seul hic pour la demoiselle c’est que le charmant voisin ne la remarque pas, alors elle fantasme une vie dans laquelle il l’a séduite, jusqu’à ce qu’elle croise une femme en sa compagnie. Beth est loin de se douter que le séducteur est en fait un dominant qui adore la flagellation.

Quand Beth commence à se soumettre à Dominic, je le trouve assez froid dans sa relation avec la demoiselle, qui elle tombe beaucoup trop vite amoureuse de lui et qui est prête à tout pour faire naître une minime étincelle dans le coeur froid et distant de son maître.

Je n’ai pas trop apprécié le personnage de Dominic, que je trouve énormément secret et hostile, je crois qu’il n’arrive pas à mettre la distance nécessaire entre le dominant et l’homme. J’ai eu également du mal avec le fait que Beth parle si ouvertement de son histoire avec son patron James, c’était très dérangeant. Outre ces petits détails j’ai passé un bon moment de lecture à découvrir le monde de l’Art, ça a donné un certain charme à l’histoire.

Je ne connaissais pas du tout l’auteur et j’ai été agréablement surprise par sa plume qui se laisse très bien lire, j’attends donc de découvrir le prochain tome qui vient de m’être envoyé aujourd’hui même 😉

 

Extrait :

La ville que je vois défiler depuis le taxi me coupe le souffle. J’ai l’impression de parcourir un gigantesque décor de théâtre que déroulerait une main invisible. Je ne suis qu’une spectatrice, calme, silencieuse et hors d’atteinte. Mais, dans la touffeur de cet après-midi de juillet, Londres bat son plein : les voitures encombrent les rues, les trottoirs grouillent de monde et les piétons se déversent par centaines sur la chaussée à chaque feu rouge. Partout, des corps, de tous âges, de toutes tailles, de toutes formes et de toutes les couleurs. Un lieu dans lequel sont ancrées des millions de vies. Je suis subjuguée.

Qu’est-ce que j’ai fait ?
Nous longeons un immense espace vert où des gens paressent au soleil, et je me demande s’il s’agit de Hyde Park. Mon père prétend que ce parc est plus vaste que Monaco. Je ne sais pas quoi en penser. Monaco est un mouchoir de poche, mais quand même. Cette idée me fait frémir et je me rends compte que j’ai peur. Étrange, pour moi qui suis pourtant plutôt téméraire.
N’importe qui flipperait, à ta place, rien de plus normal. Et puis, après mes dernières mésaventures, pas étonnant que ma belle assurance me déserte.

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