Sylvia Day / Comme un battement d’elle

Quelques infos sur le livre :

Comme un battement d’elle

• Auteur : Sylvia Day
• Série :
• Genre : Romance
• Editeur : J’ai Lu
• Collection : Littérature Etrangère
• Publication : 03/06/2020
• Edition : Broché
• Pages : 248
• Prix : 13,90€
• Rating : 

Jamais je n’aurais imaginé y parvenir, mais à présent, j’ai bel et bien trouvé ma place. Je vis dans une maison rénovée de mes mains, au coeur d’une région que j’aime, avec des amis que j’adore et un travail qui me comble. Réconciliée avec le passé, je pose enfin sereinement les bases de mon avenir. Mais c’était sans compter sur l’arrivée de Garrett Frost, un nouveau voisin, aussi obstiné qu’entreprenant. Cet homme est une véritable force de la nature et il vient perturber l’organisation de ma vie si bien réglée. Je devine les fantômes qui le hantent, les tourments qui l’animent. Ses blessures l’ont rendu dangereux. Je crains d’être trop fragile pour la tempête qui fait rage en lui, trop délicate pour supporter la douleur qui l’habite. Pourtant, sa détermination est forte… et la tentation aussi. Or parfois, même dans l’atmosphère la plus glaciale, la flamme peut se raviver.

Avis de TeaCup :

Je tiens à remercier les éditions J’ai lu pour l’envoi de ce SP.

Ce livre… il a oscillé entre une note exécrable ou meilleure, pour la tentative de l’auteure. L’idée, une fois qu’on l’a fini, on trouve ça plus originale on comprend une prisse de risques et l’espèce de « twist » qu’elle a voulu mettre en place. C’était une bonne idée. D’où ma note mitigée.

Car cette super idée… on a l’impression qu’elle a fait n’importe quoi pour la mettre en œuvre. Je suis allée lire un peu des avis, certaines ont trouvé que tout « s’expliquait » « s’éclairait » à la fin. D’autres que l’auteure a oublié tout ce qu’elle a fait pour inventer une fin sans rapport et sans logique.

Pour moi, ça n’est ni l’un ni l’autre. L’auteure n’a quand même pas du avoir son idée en cours de route, elle n’a rien oublié, par contre les incohérences ne sont pas expliquées ou résolues. Elle a eu une idée pour inverser totalement la compréhension de l’histoire et semble se moquer de tout ce que ça laisse d’illogique au milieu, ce qui franchement en tant que lectrice j’ai trouvé désagréable. Un peu l’impression qu’on se moquait de moi. Dommage, bien bossé, cela aurait pu être si passionnant ! Si troublant. Là, tout va trop vite, que ça soit le début, la révélation, et la manière dont elle la gère ; tout est expédié à la vitesse TGV sans nuance, sans rien…

Tellement dommage.

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Il semble hors de lui. Et il est encore plus somptueux vu de près. Il a des yeux qui hésitent entre le noisette et le vert, avec des éclats dorés au centre. Ses cils sont d’une épaisseur absurde, si noirs et fournis qu’ils paraissent maquillés. Ses sourcils aussi sont marqués et francs, arqués au-dessus de son regard lumineux qui étincelle de colère. Je tuerais pour avoir des pommettes comme les siennes. Sa bouche pincée forme une ligne austère et droite. Il me secoue. — Ohé, il y a quelqu’un ? Oui, je suis là, attentive aux inflexions de sa voix rauque qui m’évoque des images de clubs de jazz, de whisky et de tabac. À cheval sur moi, il m’arrose de sueur, et j’ai l’impression d’être reliée à un défibrillateur, parcourue de courants électriques violents qui ébranlent tout mon corps pour le ramener à la vie. Mon souffle laborieux comprime ma cage thoracique, et chaque inspiration m’offre un aperçu de son parfum. Une odeur pure et virile d’agrumes, de phéromones et d’efforts soutenus.

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