Angela Behelle / Lucrèce Club

Quelques infos sur le livre :

Lucrèce Club

• Auteur : Angela Behelle
• Série : 
• Genre : Romance 
• Editeur : Pygmalion
• Collection : Suspense
• Publication : 13/03/2019
• Edition : Broché
• Pages : 329
• Prix : 19,90€
• Rating : 

« Si la coupable se fait réellement appeler Lucrèce, elle doit manipuler les poisons bien plus sûrement que les armes blanches. »

Prendre des risques et payer de sa personne, Adam Brunner sait très bien le faire. Parfois même au péril de sa vie. Mais s’ennuyer à mourir durant sa convalescence, il n’en est pas question. L’ennui est donc, à ses yeux, une excuse parfaitement valable pour solliciter de David Hertman, son patron et ami, qu’il le remette illico au travail. Or, la proposition du magnat de la presse n’est pas précisément ce à quoi il s’attendait. Qu’à cela ne tienne, David ne manque pas d’idée pour occuper son turbulent reporter. Surtout quand il s’agit de fouiller à nouveau dans les tiroirs secrets de la Société. Pour mener son enquête à son terme, Adam va devoir se mettre encore en danger, mais d’une tout autre façon.

Avis de Mela :

Avant toute chose et de vous faire un point sur ma lecture et mes ressentis concernant « Lucrèce Club » d’Angela Behelle, je tenais à remercier les Éditions Pygmalion, et en particulier Fanny et Léa, de m’avoir confié la lecture de ce service presse dans le cadre de notre partenariat.

Avoir donc la possibilité de fouiller dans des tiroirs encore plus secrets, qu’avaient tenté de dissimuler les anciens membres de la Société – que l’on ne présente plus désormais -, voilà ce que m’a offert Angela Behelle, au travers de ses mots et des pages de son dernier roman, Lucrèce Club.

Mais le Lucrèce Club n’est pas un club à proprement parlé, ce n’est que la face visible d’un monde caché à la vue de tous et que seule une élite triée sur le volet peut jouir de ses plaisirs offerts.

C’est ainsi qu’Adam Brunner, journaliste d’investigation plus habitué à vivre avec la mort aux trousses sur de terrains hostiles, va découvrir que le danger peut se trouver sur le pallier en face de chez lui.

Enquêtant sur une mort suspecte et une mise en scène qui l’est encore plus, le trentenaire était loin de se douter que sa très charmante voisine pourrait l’y aider à condition qu’il se prête au jeu dont elle seule établit les règles et est en la Maîtresse.

Allant de révélations en révélations, Adam, poussé par sa soif de curiosité, se laisse charmer, séduire et pousse ainsi son enquête jusqu’au Borgia, qui n’est que le nouveau nom de l’Écarlate, le club privé qui était le succès de la Société, mais qui avec l’affaire Lanstier avait dû fermer – se référer au tome 10 de la Société pour en savoir plus.

Mais là s’arrêtent les similitudes car au Borgia, toute sorte d’échange s’effectue et souvent des non-recommandables.

Adam redouble donc d’efforts pour mener son investigation au bout, quitte à jouer de sa personne et se fait de sa nouvelle voisine, une alliée redoutable car elle dispose d’informations très utiles pour le journaliste et elle est prête à tout pour se libérer de son passé.

L’enquêteur est plus que disposé à se remettre en danger, même si c’est d’une façon qu’il était loin de reconnaître, se découvrant ainsi une part de sa personnalité qu’il lui était étrangère.

Et aux côtés de Lucie, sa très charmante voisine, payer de sa personne ne fait pas peur à Adam car cela lui plaît énormément.

Cette enquête va leur permettre de découvrir des choses qui auraient peut-être mieux faites de rester dissimulées dans les tiroirs secrets de la Société, et que je vous laisse entrevoir à votre tour.

Angela Behelle signe ici, et d’une plume toujours aussi voluptueuse, un roman qui met l’eau à la bouche et qui laisse sur sa faim tant on en veut encore.

Merci madame !

PS : J’ai eu la chance de rencontrer Angela lors du Salon du Livre à Paris, courant mars dernier et à nouveau lors de la RARE le 6 Avril prochain. Je suis contente d’avoir pu lui faire signer quelques uns de mes livres.

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-Tu devras garder le harnais jusqu’à ce que je te l’enlève personnellement. Tu peux vaquer sans problème à tes occupations. A part moi, personne ne saura que tu le portes. A moins d’être très observateur.
Sa conclusion me laisse sceptique. Le frottement du tissu sur mon sexe me chatouille les nerfs. Comme pour m’inciter à persévérer, Lucie se charge elle-même de remonter ma braguette et de boucler ma ceinture. Son regard attentif glisse ensuite sur mon torse et se dirige vers mon bras gauche. Son expression change subitement. Sa main se lève. Du bout des doigts, elle effleure ma cicatrice. Personne en dehors des infirmières et des médecins ne s’est permis ce contact. Sa caresse est tendre et délicate. Pourtant, malgré moi, je retiens mon souffle. Je ne sais pas définir ce que je lis sur son visage. Je n’ose croire qu’elle soit émue.
-Je te fais mal ?
-Non, affirmé-je, un peu déboussolé.
-Je te fais peur ?
Sa voix a perdu ses accents autoritaires.
-Non.
Sans crier gare, elle se penche sur mon bras. Ses lèvres douces se posent sur le rond encore vif que la balle a dessiné en le traversant. Ce baiser inattendu me file un coup au cœur.
Lorsqu’elle se relève, les mots se bousculent dans ma tête sans pouvoir en sortir. Lucie le devine. Ses doigts gantés viennent sceller ma bouche.
-Au travail, maintenant, me dit-elle dans un souffle.
Puis elle s’écarte, recule d’un pas. Elle m’adresse un vague sourire avant de s’en aller sans se retourner. 

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