Quelques infos sur le livre :
Make me bad
- Auteur : Elle Seveno
- Serie : Make me bad
- Genres : Romance
- Editeur : La Condamine / Hugo & Cie
- Collection : Fyctia
- Publication: 19/ 01/ 2017
- Edition: Numérique
- Pages : 318
- Prix : 3,99€
- Rating:
Résumé :
Que cela soit au travail ou dans sa vie personnelle, Laure est une gentille fille, dévouée, attentionnée presque bonne poire.
Elle est prête à tout pour faire plaisir aux autres y compris à s’oublier.
Cependant lorsqu’elle découvre qu’elle est victime de la pire trahison possible de la part de ceux qu’elle aime le plus, deux choix s’offrent à elle : pleurer sur son sort ou laisser exprimer sa colère.
Les gentilles jeunes filles ne choisissent pas la seconde option, elles ne décident pas de se venger et elles ne demandent pas à un très mauvais garçon de les aider.
Mais si elle le faisait jusqu’où serait elle prête à aller?
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Stéphanie et La Condamine pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.
Cette lecture n’était absolument pas prévue, en général j’ai un peu de mal avec les vengeances donc j’avais vraiment peur de ne pas aimer ma lecture, mais Cathou a su me convaincre avec son avis et alors que d’autres livres m’attendaient sagement, j’ai décidé de m’y mettre tout de même. La curiosité était trop forte.
Laure est une jeune femme, un peu dans mon genre, trop bonne trop conne, elle ne sait pas dire non et bien souvent les gens profite de sa bonté et de sa crédulité, elle préfère se taire que de dire les choses comme elles sont ou de faire du mal à quelqu’un. Lorsque Laure surprend son petit ami en compagnie de sa soeur très dévêtue, Laure n’a pas la réaction à laquelle je me serais attendue. Plutôt que de claquer la porte et s’en aller, Laure mûrie sa vengeance pendant plusieurs mois. Avec l’aide d’Alexandre le meilleur ami de son petit copain, elle va réparer l’affront qu’elle a subi en rendait le mal pour le mal. Laure commence à se libérer des chaînes qu’elle a porté toute sa vie, elle s’offre une liberté de mouvements et se procure réparation et justice elle-même.
Alexandre est un personnage que l’on pourrait qualifier d’égoïste, d’insensible, d’indifférent. Il ne pense qu’à sa personne et ne se soucie pas du mal qu’il peut faire autour de lui, surtout aux femmes. Il a toujours rêver de voir Laure s’affranchir des barrières qui la retiennent prisonnière. Alors lorsque celle-ci lui demande de participer aux représailles qu’elle réserve à son petit ami et sa soeur, Alex voit là le moyen de réaliser son rêve et d’approcher Laure intimement. Il va devoir la façonner afin de la faire devenir sienne.
Doucement la tension monte au fur et à mesure de la lecture, elle est autant sexuelle que nerveuse. L’auteur Elle Seveno nous tient en haleine et nous fait basculer dans une conspiration digne des plus grands maîtres. Elle a une plume incisive et mordante, un style acéré qui vous appâte à merveille. J’ai passé un très bon moment de lecture et je vous l’avoue volontiers je me suis jetée sur le second tome dès que j’ai fini celui-ci 😉
Extrait :
De mon côté, il m’avait fallu un regard, et quelques parole odieuses de sa part, pour déceler qu’il cachait quelque chose. Puis une soirée pour comprendre que cette chose n’était pas vraiment belle. Est-‐ce que la beauté suffit pour manipuler les gens ?
Oui, cet homme est à tomber, mais il n’en est pas moins quelqu’un d’abject, surtout avec les femmes. Alexandre a un goût prononcé pour briser leurs espoirs.Combien de fois s’est-‐il vanté auprès de Matt d’avoir fait chavirer des femmes dont le coeur était déjà pris ? De les avoir arrachées à leur couple en les piégeant dans ses filets pour mieux les jeter ensuite ? Je ne les compte plus.
Cet homme est attiré par le vice, attiré par tout ce qui représente un nouveau défi. Comme pour assouvir un besoin maladif de prouver qu’il peut avoir ce qu’il souhaite. Il ne pense à personne. Je suis presque certaine qu’il ne pense même pas à son meilleur ami. Son attitude ambiguë avec moi n’en est-‐elle pas la preuve flagrante ?
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