Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Emma Scott
- Serie : City Lights
- Genres : Romance
- Editeur : Juno Publishing
- Collection : M/F
- Publication: 29/ 03/ 2018
- Edition: Broché
- Pages : 288
- Prix : 17€
- Rating:
Résumé :
Être aveugle n’est pas d’être misérable ; ne pas pouvoir être en mesure de supporter la cécité, c’est cela qui est misérable. John Milton
Charlotte Conroy, violoniste de Juilliard, était sur le point de connaître la grandeur lorsque la tragédie abattit ses ailes sombres, écrasant ses espoirs et brisant son cœur. La musique qui chantait dans son âme s’est tue, et elle est sur le point de poser définitivement son violon. Pour payer les factures, elle accepte un emploi d’assistante personnelle pour un jeune homme amer et en colère qui a été handicapé par un horrible accident…
Noah Lake était un athlète de sport extrême, journaliste et photographe. Il a parcouru le monde à la recherche de sa prochaine montée d’adrénaline, jusqu’à ce qu’un plongeon le laisse dans le coma. Il se réveille pour constater que sa carrière est terminée, ses rêves brisés, son monde d’une noirceur sans fin qui ne s’éclaircira jamais.
Charlotte commence à voir que derrière l’extérieur colérique et cassant de Noah se cache un jeune homme qui souffre. Elle est déterminée à lui montrer que sa vie n’est pas finie, qu’il a beaucoup de raisons de vivre, n’imaginant pas qu’elle deviendrait la seule lumière dans ses ténèbres, ou qu’il l’aiderait à trouver la musique dans les siennes. La vie qu’il a connue est terminée. La vie qu’elle veut est juste hors de portée. Ensemble, ils doivent affronter leurs peurs et redécouvrir ce que signifie vivre réellement.
Avis de SoSweety :
Tout d’abord, je tiens à remercier les Editions Juno Publishing de nous donner la possibilité de lire leurs ouvrages en tant que nouveau partenaire du blog et merci à Maïwenn pour ce sp proposé même longtemps après la sortie de cet ouvrage.
Ma note réelle est de 3,5 sur 6 mais comme je ne peux pas mettre de demi, je tiens quand même à le préciser. Alors pour tout avouer je crois que je suis totalement passée à côté de de ce roman. Tout était réuni pour que j’apprécie l’histoire, une couverture sublime, un résumé hyper accrocheur, la plume de l’auteur très agréable tout en émotion mais voilà il y a un truc qui n’a pas marché. L’histoire en soi est superbe, tout en intensité autant de par le contexte que par l’évolution du roman mais trop de choses m’ont dérangée pour que j’adore ce récit.
Commençons par l’auteur, c’est le premier roman que je lis d’elle, la plume est simple et fluide, les émotions sont détaillées à leur juste valeur, l’histoire est donc agréable à lire et ça se lit très vite.
Cependant, les personnages ont une personnalité assez déroutante. En effet, Charlotte est une virtuose du violon qui a perdu sa musique et ses rêves suite à un drame familial. Dès lors elle a ce côté tellement désespéré qu’elle accepterait n’importe quoi et c’est ce qu’elle fait en quelque sorte en acceptant ce poste d’assistante personnelle de Noah, mais ça aurait pu être pire comme proposition (genre “proposition indécente” bref oui j’avoue, j’y ai pensé lol).
Et puis Noah, un journaliste aventurier qui a voulu aller trop loin dans sa quête de l’extrême et a subi un grave accident, le laissant abîmé et aveugle. Il est devenu amer car il sait très bien qu’il ne pourra plus vivre sa vie comme avant mais n’ose réellement se l’avouer, et dès le début il est exécrable avec Charlotte sans parler du fait qu’il a fait fuir tous ses proches. Son côté imbuvable m’a vraiment rebutée à plusieurs reprises même si je peux concevoir que dans sa situation il a des circonstances atténuantes… Et puis, au bout de quelques chapitres il finit par être tout gentil, presque docile et ça m’a pas mal déstabilisée.
Ces deux-là finissent par être amis après quelques épisodes chaotiques, puis amant au fil du temps et leur histoire apporte un peu de bonheur dans tout le côté dramatique de leurs passés et ça fait du bien de voir que l’amour triomphe. L’histoire passe donc du drame au bonheur pour finir par des derniers chapitres qui là m’ont fait dire “What the fuck happened ?”
Alors là, j’ai pas compris ce qu’il s’est passé à la fin. Tout au long du roman il y a des moments de flottements (pour ma part d’ennui même, où j’ai eu envie de sauter des pages et où j’ai tellement levé les yeux que ça en était risible) et d’autres passages mélodramatiques ajoutés aux évènements de départ où je pense que c’était pas la peine d’en faire autant (trop de drame tue le drame non ?).
La fin part dans tous les sens, ça va trop vite et notre héros a des réactions étranges et non justifiées et qui même à la toute fin m’ont fait me poser plein de questions, restées sans réponse.
En bref, une histoire prometteuse qui sans doute plaira à bon nombre de lectrices mais qui malheureusement pour moi n’a pas fonctionné et j’en suis la première étonnée et déçue mais comme je le dis toujours on ne peut pas plaire à tout le monde…
En tout cas, je lirais volontiers un autre roman de l’auteur afin de ne pas rester sur cet avis en demi-teinte.
Extrait :
Je dévale le Grand Couloir de Courchevel, en France. Le vent glacé me fouette les joues alors que je slalome entre les roches dentelées, soulevant au passage des cristaux de neige. Je vais toujours plus vite, toujours plus bas, le corps penché en avant. Mon cœur tambourine dans ma poitrine et je souffle comme un sanglier prêt à charger. Ce n’est pas du sang qui coule dans mes veines, mais de l’adrénaline.
La piste est de plus en plus escarpée. Une falaise apparaît soudain droit devant moi, mais je ne dévie pas. Au contraire. Je me recroqueville pour prendre de la vitesse et je sens bientôt le vide sous mes skis. Je vole…
… Je vole, je plane, les fils de nylon s’agitent au gré du vent au-dessus de moi alors que je tiens fermement la barre. L’air est chaud, le ciel est bleu et doré. Le crépuscule vient de s’abattre sur Kahului. Mon deltaplane descend puis s’élève à nouveau dans les airs et je perçois alors les variations du vent. Je danse avec lui, volant toujours plus haut, jusqu’à ce que les îles ne ressemblent plus qu’à des flaques de sable bordées de vert.
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