Quelques infos sur le livre :
Pimp
- Auteur : Florence Gérard
- Serie : Les Néo-Gaïens
- Genres : Romance science-fiction, Post-apocalyptique
- Editeur : Editions Laska
- Collection :
- Publication: 13/ 08/ 2015
- Edition: Numérique
- Pages : 197
- Prix : 5,99€
- Rating:
Résumé :
En 2010, le virus Z a décimé la population mondiale. Cependant, certains de ses morts sont inexplicablement revenus à la vie. Désormais dotés d’étonnantes capacités, ils sont devenus les « modifiés » ou Mods, par opposition aux « normaux » ou Norms. Dans ce monde post-apocalyptique a émergé l’ORDRE, l’Organisation Réunifiée Des Rescapés et Epargnés.
Aujourd’hui, en 2040, l’Ordre a étendu son influence à la planète entière, et s’est fixé pour mission d’éliminer les Mods2, les enfants des Mods, aux pouvoirs soi-disant encore plus puissants que ceux de leurs parents. C’est dans ce contexte que Pimp débarque à Marlon, un agglomérat issu des ruines des anciennes villes de Marseille et Toulon. La jeune femme ne cherche surtout pas d’histoires… mais cela n’empêchera pas les histoires de la trouver !
Avis de Anne_B :
Merci à Jeanne et aux Editions Laska qui m’ont permis la lecture de ce roman en Service Presse.
Depuis la dévastation du virus Z, 30 ans plus tôt, l’Organisation Réunifiée Des Rescapés et Epargnés est devenue un régime abusif qui persécute les Mods aux pouvoirs sensés être trop dangereux pour les Norms. Ils sont recensés, parqués et avec l’interdiction d’avoir des enfants.
Contre cette oppression, la Rébellion est née, conduite par des Mods ayant préféré la clandestinité plutôt que la vie misérable qui est la seule perspective que leur propose l’ORDRE.
C’est dans ce monde post-apocalyptique qu’on rencontre Prim, seule au monde depuis le décès de sa mère, 4 ans plus tôt. Elle est née après la dévastation provoquée par le virus. C’est quelqu’un de solitaire, qui a grandi auprès d’une mère constamment sur les routes, fuyant tous contacts humains. Prim est une Mods2, une Mods de 2e génération dont l’ORDRE a décidé d’éradiquer l’espèce.
C’est dans ce contexte qu’un soir, elle rencontre quatre jeunes hommes Mods, des Mods2 comme elle. Une bande de rebelles dont le chef aux yeux vairons est Art et qui ne la laisse pas indiférrente.
Le décor est bien planté, j’ai adhéré à ce monde post-apocalyptique avec facilité. L’idée d’intégrer à chaque début de chapitre des extraits du journal de la mère de Pimp est très intéressante. On suit deux histoires en parallèle très facilement. Les personnages ont beaucoup de potentiel ainsi que le scénario.
Par contre, j’ai été gênée par la rapidité de la romance entre les deux personnages principaux. J’ai regretté cette absence de montée en puissance de leur relation qui m’aurait permis d’éprouver plus d’attachement à leur histoire.
Le côté « amateur » des rebelles m’a également incommodé. Je m’attendais à plus de dangerosité de leur part, surtout en sachant qu’ils sont les bêtes noires de l’ORDRE. J’ai eu l’impression qu’ils n’étaient pas capables du moindre plan non foireux. J’ai trouvé, par exemple, l’épisode de l’évasion de l’immeuble de l’ORDRE invraisemblable car trop facile.
Des questions restent en suspens à la fin de ce tome, des visions de BigD notamment sur l’avenir de Pimp et Art. J’espère avoir les réponses dans le tome 2 qui sera sur Clara et Vince.
Extrait :
« Mars 2040
J’entame la dernière heure de mon service de barmaid avec une certaine appréhension. Le Cassiopée est anormalement peuplé, ce soir, et j’ai déjà assisté à trois bagarres. Rien de grave, mais les Norms sont d’humeur exécrable. Quant aux Mods, ils sont calmes. Cela ne leur ressemble guère. Ils préparent un mauvais coup, c’est certain. Dans tous les cas, cela n’augure rien de bon. Avec les rumeurs de révolte qui ne cessent de s’amplifier, l’étrange tournure de la soirée me laisse à penser que, peut-être, ce ne sont pas que des ouï-dire. J’espère me tromper… vraiment. Une guerre civile est la dernière chose dont les Terriens ont besoin, après avoir survécu au virus Z et à tout ce qu’il a entraîné ! J’ai tendance à dramatiser, comme toujours, mais ma mère avait l’habitude de dire qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Paix à son âme… »
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