Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Jana Rouze
- Serie : Effet de vague
- Genres : Romance
- Editeur : Editions Addictives
- Collection : Adult Romance
- Publication: 05/12/ 2016
- Edition: Broché
- Pages : 764
- Prix : 19€
- Rating:
Résumé :
Les vagues ne se brisent pas entre elles, seuls les écueils les brisent.
Et la vie est pleine d’écueils.
Le sexe, c’est facile. L’amour, c’est une évidence qui s’impose. La confiance, c’est plus compliqué. Que fait un homme qui n’a confiance en personne et ne ressent aucune émotion quand le « coup d’un soir » fait resurgir le passé sombre qu’il avait enterré ?
Matt Garrett est un homme d’affaires qui n’a pas l’habitude d’être dominé ni dompté ; il est incapable d’aimer. Alexiane Sand est une jeune avocate franco-américaine dont le rêve est de travailler à la Cour Pénale Internationale de La Haye. Elle ne cherche pas plus que Matt à vivre une histoire d’amour. Entre eux, l’accord est clair : juste une nuit.
Mais l’histoire d’une nuit va très rapidement se compliquer : Matt et Alex sont liés par la découverte d’un secret. Chacun a le pouvoir de détruire l’autre. Ou de le sauver.
Laissez-vous emporter par la vague !
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Carole et les éditions addictives pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance.
C’est la curiosité plus qu’autre chose qui m’a donné envie de découvrir ce roman, comme toujours mon regard est attiré par la couverture plutôt que par le résumé et je ne savais pas dans quoi je me lançais en débutant ma lecture. Je savais juste que le livre était énorme et sur le coup j’avais peur de le commencer, peur qu’il ne me plaise pas et que je doive quand même finir ma lecture de cet imposant bouquin, vous savez que je suis sadique avec moi-même.
Passé le premier préjugé, j’ai entamé ma lecture et j’ai rapidement tourné les pages. La première chose qui m’a interpellé à la fin de ma lecture est le savoir approfondi dans un ordre de connaissances, et en particulier dans toutes celles qui sont fondées sur l’étude des textes, des documents dont l’auteur a fait preuve, nombreux sont les différents sujets étudiés dans son roman, la finance internationale, la psychologie, les pirates informaticiens, les cabinets d’ avocats, l’univers carcéral… Peut-être un peu trop non ?
Après c’est vrai que ça peut sembler excessif avec tous les termes utilisés et mon cerveau à plus d’une fois dû faire l’effort de comprendre ce que voulait dire l’auteur, mais j’ai lu des avis où l’on disait que l’auteur était perchée tout autant que ces personnages, et j’ai loin d’avoir éprouvé le même sentiment. C’est presque impossible de sortir de cette lecture sans rien n’éprouver, l’auteur bouscule sans personnage sans relâche.
Alexiane Sand est une jeune avocate de 22 ans qui vient de terminer ses études, à premier abord elle semble fragile, frêle, délicate, mais elle cache surtout une force volontaire, elle est intelligente, habile et aguerrie. Elle va rencontrer Matthew Garrett un peu par hasard, tout d’abord dans un café ou il l’aborde de front, ensuite lors d’une conférence où elle découvre qui il est, avant de passer la nuit avec lui. Matthew Garrett a beaucoup de choses à cacher sur son passé alors quand la demoiselle découvre un secret profondément encré sous sa peau, il attaque plus subtilement la jeune femme en l’empêchant de le quitter pour éviter qu’elle puisse lui nuire.
Les scènes de sexe sont juste subtilement décrite et l’auteur n’hésite pas à réveiller la sensualité enfuie au plus profond de chacun de nous. J’ai par moment vraiment eu l’impression d’assister à l’attachement des deux personnages, de les voir se lier avant de se rejeter. Tout est distillé aux gouttes à gouttes pour une histoire haletante qui vous plonge dans différents univers.
Au fur et à mesure de ma lecture je ressentais un truc un peu dérangeant qui m’a donné du mal à certains moments du roman, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi les personnages passaient sans cesse du tutoiement au vouvoiement, c’était pour moi une incompréhension totale, à part le fait qu’il revête son costume de PDG ultra guindé j’ai eu du mal à comprendre cette distance qu’il avait besoin d’installer entre Alexiane et lui.
Toujours est-il que malgré les hauts et les bas qui semblent passionner les deux personnages, j’ai pris du bon temps dans ma lecture, Jana Rouze à réussi à me faire voyager le temps d’une expédition à Tokyo, d’un séjour à Paris et d’un week-end au Maroc. J’avoue que je suis très curieuse de découvrir la suite de ce roman car l’intrigue finale est juste impossible, j’ai envie de crier de frustration et de découvrir ce qui se cache réellement derrière tout ça, parce que j’ai l’impression de n’avoir touché que du doigt un morceau de la vérité et de l’histoire.
Alors je vous donne rendez-vous à la sortie du tome 2 le 6 avril 2017 (mais qui est déjà disponible en numérique).
Extrait :
Dès le seuil, le choc, la surprise.
Pas désagréable, mais étonnant. Des vitrines avec des armes et des armures d’époque accompagnent une exposition de gravures érotiques anciennes alors que, dans les couloirs, la légèreté de la culture manga est très présente.
L’ambiance d’abord : Scar, un vieux tube pop, tourne en boucle dans la galerie qui entoure ce qui semble être une immense salle au centre du bâtiment. Ensuite les personnages : partout autour de nous, de jeunes Japonaises en petites tenues et jambières colorées agitent des tubes fluorescents en improvisant des chorégraphies extravagantes. Je ne m’attendais pas du tout à ça.
– Qui sont ces filles ? Des artistes ?
Le Guerrier ricane mais, à sa tête, je vois bien qu’il n’en mène pas large.
– Ce sont des Kawaii.
– Ah ! Tu m’as emmenée ici pour la lingerie ?
Il me tire par la main.
Je jette un regard critique aux Japonaises au look
improbable. On dirait des bonbons. C’est totalement farfelu mais on se croirait dans un univers de jeux vidéos ou de dessins animés de la culture pop manga. Je m’attends à voir surgir Mario et sa kart mobile quelque part pour faire bonne mesure.
– J’y suis ! On va jouer en réseau. Ils ont quoi ici ? Je ne connais que la Wii, moi.
Matthew écarquille les yeux.
– Alex ! Vraiment, ton innocence m’enchante et… me fait peur.
Mais il se retient de rire.
– Pour ta gouverne, le Kinbaku n’est pas un jeu vidéo mais un Art.
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