Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Katy Colins
- Serie : Ni mariée, ni enterrée
- Genres : Chick-Lit
- Editeur : Harlequin
- Collection : &H
- Publication: 14/06/ 2017
- Edition: Poche
- Pages : 414
- Prix : 13,90€
- Rating:
Résumé :
La suite des aventures de notre Bridget Jones en sac à dos, toujours aussi gaffeuse et attachante…
Avis de TeaCup :
Je tiens à remercier les éditions Harlequin pour l’envoi de ce SP.
J’étais un peu inquiète et dubitative à l’idée d’une suite ; le tome 1 semblait se suffire à lui-même alors je me questionnais sur le contenu de la suite des aventures de Georgia. Le début du roman m’a vraiment fait peur, il y avait comme un énorme retour en arrière dans l’attitude du personnage qui avait perdu tout le lâcher-prise, tout le côté aventureuse et les choses qu’elle avait percutées dans le un. Franchement ça m’a un peu douchée, je me suis dit « oh non, un tome pour rien, retour à la case départ ! » Surtout quand on voit une Georgia totalement paniquée par un voyage en Inde en solo alors qu’elle a baroudé seule sans aucun souci en Thaïlande. On voit aussi que sa relation qui semblait bien engagée avec Ben… n’existe plus ! Là on se dit, elle se fiche un peu de nous l’auteur ? Pour s’en garder sous le coude, pouf, retour en arrière ? C’est vrai que Georgia semble tellement auto centré, dans son truc d’agence de voyages, etc. qu’on comprend que Ben en ait marre. Son aveuglement donne envie de lui secouer les puces tant on sent le perso aveuglé, qui blesse tout le monde en se justifiant « je fais au mieux », assez difficile à supporter pour toutes les lectrices.
Puis on comprend qu’il y a quand même une logique derrière : le retour au quotidien, à la vie et au train qui lui font oublier ce qu’elle peut être loin des obligations, du côté étouffant d’une vie monotone. En ça, j’ai trouvé le comportement plus cohérent (sinon j’allais me fâcher avec Georgia).
Une fois de retour en road-trip, l’exigence de Georgia commence à lui faire retrouver le nord et son sens de l’initiative semble vite plus intéressant et pertinent, on voit qu’elle a vraiment évolué et j’ai compris la suite logique de ce tome 2.
Le cadre est bien rendu, l’Inde ressort avec une identité très lointaine de celle de la Thaïlande. On voit quelques aspects ; la gentille des habitants, la misère et les enfants qui mendient pour le compte d’adultes un peu comme dans un trafic, des lieux de rêves qui vous donne envie de faire directement votre sac vous aussi.
J’ai donc beaucoup aimé l’évolution de Georgia, elle a grandi même si j’ai eu peur que ça ne soit pas le cas. Elle évolue à nouveau, s’intéresse aux autres, devient une héroïne d’action, qui fait preuve d’intérêt, d’empathie… Tous ces aspects sont les plus touchants, les plus marquants dans le roman.
Ce qui m’a fait baissé la note c’est la répétition d’une forme on a un perso, paumé d’une manière ou d’une autre qui repart (pas pour les mêmes raisons) évoluer en voyage au contact d’un groupe de gens qui évidemment devient très soudé, s’apportent… peut-être que plus de renouvellement de ce côté aurait été bien.
J’ai aussi des réserves sur les « gags » les maladresses à la Bridget Jones pur jus qu’on retrouve (la scène d’un karaoké à contrejour avec une robe où l’héroïne montre son anatomie à l’intégralité d’un resto, est un pur copier-coller d’une scène de FRIENDS ou Monica vit la même chose… en plus drôle, car elle continue à chanter s’occupant seulement d’être adoré et se fichant bien de sa « pudeur », ce qui était quand même assez fun et délirant comme réaction ou en tout cas plus inattendu).
Comme dans le tome 1 il y a un fond assez prévisible tout du long de l’intrigue que j’ai regrettée. C’est plaisant, on sourit, on suit ses tribulations sans déplaisir, mais il manque une vraie dose d’originalité à la saga. L’héroïne a bien avancé, on va espérer que dans ce tome 3 elle change d’optique, que le déclencheur du nouveau voyage sera complètement différent pour que je ne sache pas à quoi m’attendre.
Extrait :
J’ai d’abord entendu le bruit des clés qui tintaient entre elles alors que le verrou tournait lentement.
Merde. Pas encore !
J’ai levé la tête de mon ordinateur, les lettres AZERTY gravées sur ma joue gauche, et je me suis frotté les yeux, étalant probablement au passage les paquets de mascara restés collés à mes cils. La cloche a tinté lorsque la porte s’est ouverte et je me suis aussitôt glissée sous mon bureau. Aïe ! Mon coude venait de heurter ma chaise en métal. J’ai grimacé de douleur en silence. Les genoux repliés contre la poitrine, j’ai essayé de me blottir dans un coin.
Pourvu qu’il ne remarque pas mes chaussures abandonnées au sol, pourvu que…
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