Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Kylie Scott
- Serie : Dive Bar
- Genres : Romance, contemporain
- Editeur : JC Lattès
- Collection : &Moi
- Publication: 08/06/ 2016
- Edition: Numérique
- Pages : 280
- Prix : 7,99€
- Rating:
Résumé :
La dernière chose à laquelle Vaughan Hewsen s’attend en rentrant chez lui après une longue absence, c’est bien de trouver une mariée en pleurs dans la baignoire de sa salle de bains. Lydia Green n’a pas vraiment réfléchi en se précipitant dans la première maison venue alors que, le jour de son mariage, elle vient de découvrir que son futur époux la trompe… avec son meilleur ami. Entre le fiasco sentimental de Lydia et les incertitudes de Vaughan, en pleine reconversion de rock star à barman, le destin semble avoir réuni deux âmes perdues faites pour s’épauler, voire plus si affinités.
Avis de Ninie :
S’il y a un livre qui m’a beaucoup fait rire ces derniers temps c’est « Dirty » le premier tome de la série « Dive Bar » de Kylie Scott. J’avais déjà beaucoup aimé la précédente série de l’auteur « Stage Dive », j’ai donc décidé de me jeter sur ce roman malgré le fait d’avoir une PAL énorme. Et comment vous dire, je n’ai pu rester insensible au charme d’un certain personnage sexy. Vaughan Hewsen, souvenez-vous, on a pu l’entrevoir dans le roman « Slow » le quatrième opus de « Stage Dive », et déjà à ce moment là il ne m’avait pas laissé indifférente. Et cette fois-ci, je suis complètement subjuguée par lui (même s’il n’a pas réussi à détrôner Mal de son piédestal).
Vaughan est de retour à Coeur d’Alène après la dernière tournée de son groupe, il a des problèmes financiers et c’est difficile pour lui de retourner dans la maison dans laquelle il a grandit, il y a trop de souvenirs douloureux. Mais lorsqu’il tombe sur une mariée en cavale dans sa baignoire, il n’hésite pas à revêtir sa cape de preux chevalier et de lui tendre la main le temps qu’elle se remette de la situation inconfortable dans laquelle elle se trouve. Tous deux vont se soutenir mutuellement dans leurs déboires, se rapprocher, se taquiner.
Lydia et Vaughan sont diamétralement opposés. Vaughan peut être qualifié comme un badboy sexy avec ses tatouages, ses cheveux longs, il est financièrement instable depuis qu’il a quitté le groupe et même si Lydia le trouve beau, il est loin d’être le parfait mari qu’elle souhaitait trouvé en Chris. Mais Chris n’est pas vraiment le mari idéal non plus puisqu’il est un menteur invétéré et surtout il est très gay. Lydia est assez intéressante à découvrir, elle a une certaine impulsivité qui la mets souvent dans des situations assez ridicules, mais elle essaie par tous les moyens de se recentrer sur sa vie, sur ses ambitions, et arrêter de rêver à une famille idéale qu’elle n’aura jamais… Elle m’a beaucoup fait rire surtout quand Vaughan était subjugué par ses seins.
Comme le titre de la série le laisse présager le « Dive Bar » a une place importante, puisque sans lui les Stage Dive ne serait pas, mais nous n’aurions pas non plus la joie de découvrir Vaughan, Lydia, Pat, Nell, Andre… l’entourage de Vaughan. D’ailleurs, vous constaterez que Nell (la soeur de Vaughan) met du coeur à l’ouvrage pour apporter un peu de vie dans ce premier tome.
Maintenant que Kylie Scott a planté le décor et que nous avons découvert une multitude de nouveaux personnages tous plus intéressants les uns que les autres, je vais avoir du mal à attendre les prochains opus, mais il faut dire que c’est une joie des plus délicieuses de retrouver le talent que l’auteur nous offre dans sa plume si généreuse et si drôle.
C’est donc avec un énième coup de coeur pour les romans de Kylie Scott que je conclue ma lecture de ce petit bijou.
Extrait :
Jusqu’ici, je n’avais même pas de casier judiciaire ni jamais rien fait de particulièrement excentrique ou intéressant. Tout ça, c’était la faute de Chris, ce salaud ! J’allais simplement devoir croiser les doigts pour que ce type ait le sens de l’humour.
Alors que l’eau commençait tout juste à se réchauffer, il tira la chasse et l’eau glaciale m’aspergea de nouveau. Cela mit un terme à mon intention d’ouvrir la bouche pour indiquer ma présence. Des aiguilles d’eau glacée tombaient dru sur ma peau. Je me figeai une fois encore. Les dents serrées, je réprimai un cri de douleur et de rage.
Puis on écarta le rideau de douche.
— Oh putain !
L’homme était très grand, très surpris, et très nu. Il recula d’un pas, une main agrippée au lavabo derrière lui, ses yeux écarquillés lançant des éclairs.
— C’est quoi ce bordel ?
Bonne question.
J’ouvris la bouche puis la refermai. Mes compétences linguistiques m’avaient apparemment abandonnée. Dans un silence total, nous nous regardâmes en chien de faïence.
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