Quelques informations concernant le livre chroniqué :

Titre : La caresse de l’hiver
Auteur : Susan Wiggs
Série : Tome 2 de la série Les chroniques du Lac des Saules
Genres : Romance
Éditeur : Éditions Harlequin
Collection : Réédition de Noël
Publication: Le 16 Octobre 2019
Édition: Broché
Pages : 445 pages
Prix : 8,90€

Rating :
Résumé du livre :
Désemparée après l’incendie de sa maison, Jenny retourne s’installer au pavillon d’hiver du lac des Saules, la propriété familiale où elle vivait adolescente.
Là, dans ce décor empreint de nostalgie, la neige fait resurgir un flot de souvenirs : le baiser de Rourke, le garçon qu’elle aimait alors, et qui ne lui a jamais déclaré sa flamme…
Depuis les années ont passé.
Rourke multiplie les conquêtes éphémères et semble tout faire pour l’éviter.
Aussi, quelle n’est pas sa surprise de le voir se présenter à sa porte peu avant Noël. Que vient-il faire ici ? Serait-il encore temps de tout recommencer avec cet homme qu’elle a attendu toute sa vie ?
Votre avis :
La caresse de l’hiver est la lecture idéale pour ce début d’année.
Si vous souhaitez de la douceur, du dépaysement avec des décors dignes d’une carte postale enneigée, si vous avez un penchant pour la gourmandise… alors ce livre est fait pour vous.
Mais avant toute chose et que vous découvriez mon avis, je tiens à remercier les Éditions Harlequin de m’avoir confié la lecture de ce service presse dans le cadre de notre partenariat.
Malgré son titre, il ne fait pas si froid que cela dans les pages de La caresse de l’hiver car l’histoire des personnages, les odeurs de la boulangerie et l’ambiance générale donnent chaud au cœur et aux émotions.
Alors pour en être vraiment convaincus, je vous invite à Avalon, une petite bourgade chaleureuse, coincée dans les Catskills, État de New York et où tout le monde se connaît. Et il existe un endroit à Avalon, où l’on a des chances de croiser un bon nombre d’habitants, c’est à la boulangerie de Jenny Majesky. Boulangerie où la jeune femme s’évertue de régaler petits et grands, de réveiller les papilles de ses clients habituels mais aussi celles de vacanciers de passage en perpétuant les recettes sucrées de feue sa grand-mère.
Jenny Majesky est donc une fille d’Avalon et tout le monde la connaît. Déjà toute petite, elle aidait ses grands-parents, derrière le comptoir de la boulangerie ou encore à livrer au Camp Kioga, là elle a fait la rencontre de ses meilleurs amis. Et désormais, devenue une jeune femme accomplie mais seule à gérer avec ses fidèles employés, Jenny aimerait voir enfin son rêve de jeunesse se réaliser : devenir écrivain et partir à New York.
Publiant déjà une chronique hebdomadaire, où elle distille des tranches de vie accompagnée d’une recette de famille, dans le journal local, et tient depuis sa plus tendre enfance, des carnets où elle note tout ce qu’elle pense, vit et ressent.
Mais les épreuves de la vie ont rendu son rêve, quelque peu chimère, puisqu’elle doit s’occuper de la boulangerie, satisfaire ses clients, gérer les crises existentielles de ses amis et éviter de trop penser au passé, même si ce dernier est beaucoup trop présent.
Mais qui pense à elle vraiment ? Peut-être Rourke McKnight, le chef de la police locale et que Jenny connaît depuis ses huit ans et ses venues au Camp Kioga.
Et le très charmant Rourke sait protéger et servir, ses principales missions de chef, surtout quand la jolie boulangère perd sa maison et tous les souvenirs qu’elle contenait dans un incendie et qu’il invite à reloger chez lui.
Il a une réputation de tombeur et de coureur de jupons, et les non-dits et une fameuse nuit empêchent les deux jeunes gens d’être vraiment proches. Mais que cela ne tienne car Rourke est fou de Jenny !
Trouvant refuge dans le pavillon d’hiver de la propriété du Lac des Saules, même si Rourke était contre cette idée, Jenny trouve l’inspiration pour écrire, penser à elle et faire le point sur les sentiments que lui inspirent le policier.
Peut-être est-ce là venu le temps d’accepter ce qu’elle ressent pour Rourke, de laisser le passé au passé, et de comprendre qu’il est la personne qu’elle a toujours attendu malgré les années et les épreuves traversées…
C’est dans un décor bucolique et empreint de nostalgie que j’ai passé un très agréable moment de lecture. Un récit à plusieurs voix où les histoires se mêlent au même titre les réminiscences du passé, avec la neige, les délicieux gâteaux, les drames et la romance que j’aime tant.
La caresse de l’hiver a frôlé le coup de cœur mais m’a enveloppé dans un joli maelström d’émotions et sentiments.
Extrait :
« L’extrémité sud du lac était proche de la ville. Des cottages pittoresques, fermés pour la plupart durant l’hiver, s’agglutinaient le long de la rive. Les pontons verglacés où s’entassait la neige projetaient leur ombre sur les champs immaculés. Ils passèrent devant l’Auberge du lac des Saules, un manoir du XIXe siècle que l’on disait hanté. Quand elles étaient petites ; Jenny et Nina passaient souvent devant à bicyclette, et elles se demandaient toujours quels fantômes pouvaient bien occuper les lieux. Nina rêvait d’être un jour propriétaire de ce manoir. Mais quand elle était tombée enceinte, sa vie avait pris un tout autre cours.
Le lac s’insinuait dans une gorge qui s’enfonçait rapidement dans la nature, et il n’y eut bientôt plus rien à regarder que les bois enneigés. Cette perfection d’un autre monde, la paix qui y régnait fascinaient Jenny. Les arbres frêles se dessinaient sur la blancheur de la neige, sillonnée d’empreintes d’animaux. Mésanges à tête noire et cardinaux sautillaient sur les branches. Les lits des ruisseaux ressemblaient à la banquise ou à des glaciers miniatures. Quand ils atteignirent le périmètre de Kioga, Jenny avait l’impression d’être dans un autre monde, et non pas à quelques kilomètres d’Avalon.
Lieu de villégiature historique, Kioga reflétait le style des « grands camps » de l’âge d’or. L’entrée marquée par une arche rustique de bois et en fer forgé donnait sur une longue allée de neige vierge menant au pavillon principal. Les terrains de sport étaient enfouis sous la neige eux aussi, ainsi que les remises et le hangar à bateaux près du lac gelé tel un vaste champ immaculé.Tout était en état d’hibernation. Les escaliers des cabanes en bois et des cottages formaient des congères pentues. Sur l’île au milieu du lac, le belvédère était recouvert de stalactites. Jenny était sous le charme de ce calme impénétrable et de ce paysage ensommeillé, comme saupoudré de sucre. Elle n’avait jamais vu le camp en hiver et elle trouvait les lieux magiques. »
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