Tillie Cole / Sweet Home, tome 1 : Sweet Home

Quelques infos sur le livre :

Sweet Home

Auteur : Tillie Cole
Serie : Sweet Home
Genres : Romance, Contemporain
Editeur : Milady
Collection : New Adult
Publication: 16/ 06/ 2017
Edition: Broché
Pages : 503
Prix : 16,90€
Rating:

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Résumé :

Molly, brillante étudiante d’Oxford, a appris à ses dépens que ceux qu’on aime finissent toujours par nous quitter. Elle n’a plus grand-chose à espérer de sa vie en Angleterre quand elle s’envole pour l’Alabama.
Le dépaysement est total, et c’est une nouvelle vie qui s’offre à elle. Tout est si différent ici – plus lumineux, plus vivant. L’étudiante découvre la passion des Américains pour le football et succombe au charme de Roméo, quaterback au corps d’Apollon, mascotte de l’université. Cette rencontre inattendue entre deux êtres que tout oppose va changer sa vie à jamais. Mais ces Roméo et Juliette des temps modernes parviendront-ils à surmonter les obstacles qui se dressent entre eux ?

Avis de Mela :

En premier lieu, je tiens à remercier les Éditions Milady et leur collection New Adult de m’avoir confié la lecture du premier tome de Sweet Home car je me suis régalée. Et je réponds déjà présente pour les tomes suivants.

Cette histoire est juste waouh et je n’en attendais pas moins de l’auteure et de sa plume, qui ont su m’émouvoir tout du long de ce livre.
En bon nombre de points, ce premier tome de la série Sweet Home m’a fait penser à Beautiful Disaster de Jamie McGuire, et j’ai ressenti autant de choses qu’à l’époque où j’avais lu ce titre et pour celui-ci, c’est pareil voire plus.
Tillie Cole livre ici, une romance intense, maîtrisée, forte mais aussi dramatique et dure mais la façon dont elle est écrite la rend magique et époustouflante. C’est une réussite.
Je me devais de lire ce livre et je n’en regrette pas une seule seconde passée auprès de Roméo Prince et de Molly Shakespeare, les deux amants maudits par leurs passés, leurs familles manipulatrices mais qui ensemble sont plus forts, grandissent et m’ont prouvé qu’on peut traverser beaucoup de choses si on est aimés et soutenus.
Lui, c’est le quaterback vedette de l’équipe de foot de l’université. Il est riche, arrogant, cumule les conquêtes féminines, un brin prétentieux, charmant voire trop, irrésistible et se fait nommer Rome. Mais que se cache-t-il réellement derrière les sourires à tomber et les provocations ?
Elle, c’est une jeune fille orpheline anglaise venue en Alabama pour poursuivre ses études. Elle est timide, peu sûre d’elle et veut passer inaperçue pour faire son chemin. Mais comme bon nombre, elle ne saura pas résister à Rome et à son attitude de bad-boy.
Est-ce que ces deux êtres brisés pourront-ils se côtoyer et s’aimer ou est-ce que leurs blessures et tourments similaires ne risquent-ils pas de les faire sombrer ?
Je décerne un coup de cœur à cette histoire et c’est mérité. Et j’espère que tout comme moi, vous en apprécierez tout autant.
J’ai découvert l’univers de Tillie Cole, dans Mille baisers pour un garçon puis dans les deux premiers tomes des Hadès Hangmen et j’en suis devenue accro, car quoi qu’elle écrive, peu importe le type de romance qu’elle exploite, le sujet maître de ces romans, ça fonctionne toujours très bien pour moi. Merci Tillie.

Extrait :

-Parfois, je me sens si seule que j’ai la sensation… que je pourrais en mourir… En mourir vraiment.
L’inquiétude obscurcit soudain son visage, et il roule sur le côté pour recouvrir mon corps, se répandant en baisers sur mes lèvres, mes joues, mon front…
-Jolly, ma chérie, ça me brise le cœur de l’entendre…
D’un geste discret, j’essuie la larme qui vient de m’échapper.
-Et c’est vrai… Je ne l’avais jamais dit à personne… Tu es le premier à qui j’en parle. C’est probablement le plus difficile pour moi, au quotidien. C’est dingue ce que le silence peut te hurler chaque seconde combien tu es seule, te rappeler qui en ce monde, au fond, tu suis ta route dans personne pour t’accompagner…
Roméo, anxieux, passe sa langue sur sa lèvre inférieure. Une lueur étrange anime ses yeux.
-Je peux te dire un truc ?
J’acquiesce timidement. Il m’effleure la joue du bout du doigt, et c’est comme si, plutôt que de me rassurer, ce geste infime insufflait en lui une vigueur nouvelle.
-Je me sens seul à en crever, moi aussi…
Je n’y tiens plus : mes larmes coulent sans que je puisse rien y faire. Roméo niche le visage dans mon cou, et je sens contre ma peau son souffle chaud, tandis que nous souffrons ensemble. Nous nous accrochons l’un à l’autre comme si notre survie en dépendait…