Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Eli Easton
- Serie :
- Genres : Homoromance
- Editeur : Mxm Bookmark
- Collection : Romance
- Publication: 25/12/ 2016
- Edition: Numérique
- Pages : 264
- Prix : 2,99€
- Rating:
Résumé :
Luke Schumaker est designer de jeux vidéos, et travaille de chez lui. Tous les jours, il va promener son chien dans le bois d’à côté, sans se douter qu’un admirateur secret l’observe.
L’admirateur est Alex Shaw, et lui aussi travaille de chez lui, à créer des mots croisés et des jeux de logique. Les options d’Alex sont limitées : il est trop timide pour approcher Luke, et son fauteuil roulant ne lui permet pas de le suivre dans les bois. Sa solution ? Glisser des messages secrets pour Luke dans les mots croisés qu’il écrit pour le journal local.
Quand Luke les déchiffre, c’est le début d’une histoire d’amour, mais ils vont devoir faire face à de plus grands casse-têtes, comme la sœur envahissante d’Alex ou l’implication réelle que demande une relation avec un handicapé moteur. Et surtout, le plus grand casse-tête de tous : comment savoir si leur amour est réel ?
Avis de TeaCup :
Je tiens à remercier Blandine des éditions MxM pour l’envoi de ce SP.
J’ai été attirée par le pitch de départ du roman, le côté mystère des messages secrets, fauteuil roulant, geek… ça me semblait sympa et pas forcément convenu, donc à tester. Les personnages sont campés assez vite, et le fameux jeu s’achève un peu vite à mon goût. C’est mon plus gros regret sur le roman, j’aurais aimé que ça soit plus graduel, mieux amené. Là, on n’a pas vraiment d’enquête, les suppositions sont vite posées… Tout se précipite un peu.
Une fois cette première partie finie, on a la rencontre de deux personnes, les difficultés à se lancer, les barrières du handicap même si on ne tombe pas dans le mélo, loin de là. J’ai bien aimé les personnages, ils sont mignons, leur rapprochement aussi. Leur relation évolue petit à petit et cela m’a semblé bien mieux amené que cette première partie. On comprend leur attirance, les différentes étapes qui les font devenir un couple. Là encore, certains éléments : le handicap, en particulier, difficile de passer outre, m’a semblé un peu survolé… mais c’est pour mieux revenir plus tard dans l’histoire quand finalement les sentiments se font plus tangibles. Donc j’ai bien aimé, vraiment ça m’a semblé intéressant, fait avec une certaine finesse.
L’écriture est simple, la traduction fluide la plupart du temps à part quelques phrases qui auraient pu être mieux tournées. Un petit roman que j’ai lu pendant les fêtes et qui propose une petite histoire mignonne pour se détendre. Quelques sujets graves, mais pas tant que ça, l’auteur ne souhaitait pas s’enfoncer dans le sujet toujours difficile du handicap et cela m’a convenu vu le format court.
Un petit roman qui se lit très vite et agréable même s’il ne m’a pas transcendé. Une découverte du M/M possible, le sexe reste soft, ou une petite histoire pour les affishionados du genre. On y trouve quand même toutes les réponses et l’évolution logique d’un roman malgré le format court, sans trouver la fin précipitée ou certains moments « balancés ». Ce qui est toujours sympathique. Avec un début mieux ficelé, j’aurais sans doute mis un 5 sans souci 😀
Extrait :
— Allez, Trevor ! Va chercher la balle !
Luke Schumaker jeta une balle de base-ball en caoutchouc dans les bois. Le gros golden retriever poilu s’élança à sa poursuite avec une joie non feinte. Ça doit être agréable, d’être né avec un seul but, et de l’accomplir d’aussi bon cœur.
Luke adorait ses promenades matinales dans les bois de Pennsylvanie. Le chemin qui grimpait sur le mont Henneman partait de sa résidence et était le plus gros point fort de celle-ci, selon Luke. Le mois d’août n’était pas son préféré, ici, dans le nord-ouest, avec sa chaleur humide, mais il était prêt à accepter l’été pour avoir l’automne et l’hiver. Après être sorti de l’université, il avait passé dix ans en Californie, à travailler pour des entreprises de jeux vidéo, et il avait été plus que ravi quand sa boîte avait annoncé que ses employés pouvaient désormais travailler de chez eux. Grâce à ça, il pouvait continuer à faire le travail qu’il aimait et retourner vivre en Pennsylvanie, où la météo était digne de ce nom et où les hommes portaient des chemises à carreaux – même les gays.
Les hommes gays, voulait-il dire, pas les chemises à carreaux gays, même s’il en possédait lui-même quelques-unes dans son placard.
Vues : 30