Quelques infos sur le livre :
Sur tes yeux
- Auteur : Irène Cao
- Serie : La trilogie italienne
- Genres : Romance, erotisme
- Editeur : JC Lattès
- Collection :
- Publication: 03/ 01/ 2014
- Edition: Broché
- Pages : 275
- Prix : 14,50€
- Rating:
Résumé :
Si on pouvait capturer le plaisir, Elena le ferait avec les yeux. Âgée de vingt-neuf ans, d’une beauté innocente mais radieuse, elle ignore encore ce qu’est la passion. Son monde est fait d’art et de couleurs – celles de la fresque qu’elle restaure à Venise, la ville où elle a vu le jour – jusqu’à sa rencontre avec Leonardo, un chef cuisinier de renommée internationale. En entrant dans sa vie, celui-ci emporte tout sur son passage : son histoire d’amour naissante avec Filippo, l’idée qu elle s’est toujours faite d’elle-même et, surtout, sa façon de vivre les plaisirs de la chair.
Leonardo, qui vient de s’installer dans le palais où elle travaille, s’apprête à lui ouvrir les portes d’un paradis inexploré, dont lui seul possède les clés. Il sait que le plaisir doit conquérir tous les sens, qu’il a une forme, une odeur, une saveur, et va initier Elena à une condition : qu’elle ne tombe jamais amoureuse de lui. Mais comment résister au magnétisme de cet homme et au tourbillon des sens qu’il éveille en elle ?
Avis de Ninie :
Je ne sais pas trop quoi penser de ma lecture que je viens tout juste de terminer à l’instant, je crois que je n’ai pas encore assez de recul parce que là j’ai juste envie de dire : « Mais ma pauvre fille, tu fais quoi là ? » Et vous vous demandez surement pourquoi ? Parce que la fin me laisse perplexe tout simplement. Je ne pense pas à ce roman comme à un roman érotique car malgré la présence du sexe, je dirais surtout que c’est un voyage des sens, dans lequel Elena laisse libre court à ses découvertes.
Elena Volpe est une jeune restauratrice d’Art, pour sa première mission en solo, elle doit restaurer une fresque représentant l’enlèvement de Proserpine dans un palais vénitien appartenant au Comte Jacopo Brandolini. Elle passe la plupart de son temps le nez dans les pigments et sur son escabeau, seule dans ce magnifique paysage enchanteur et plein de couleurs.
Elena est une jeune femme peu sûre d’elle, qui ne boit jamais une goutte d’alcool, qui ne sort pas ou très peu, qui est assez renfermée sur elle-même. Leonardo lui est un cuisinier sûr de lui, un amant hors pair, mais surtout un homme très mystérieux. Lorsque les deux se rencontrent, des étincelles crépitent très rapidement entre eux.
Leonardo veut aider Elena à se libérer des chaînes qui l’entravent, à s’ouvrir au monde qui l’entoure pas uniquement avec ses yeux, mais avec ses sens. Pour débarrasser la demoiselle de ses carcans, il est prêt à tout du moment qu’elle ne s’attache pas à lui et qu’elle ne tombe pas amoureuse.
L’histoire en elle même nous fait voyager tout autant que le personnage d’Elena, et je dois dire que j’ai appréciée le décor que l’auteur a planté en nous parlant de Venise, de Rome et de la Sicile, de la restauration d’oeuvre d’art, de la cuisine, bref un vrai appel au plaisir des sens.
Le seul petit reproche que je pourrais faire, c’est la fin de ce premier opus qui me laisse un peu perplexe quand à la réaction d’Elena qui malgré tout le mal qu’elle a pu faire à son ami Fillipo, n’hésite pas à le rejoindre à Rome, quand Leonardo ne veut plus d’elle. J’avais du mal à comprendre comment l’auteur allait pouvoir continuer l’aventure avec ses personnages en leur faisant prendre cette route, je me suis donc empressée de lire les résumés des opus suivants (pas bien, je ne le fait jamais d’habitude), mais c’est preuve que l’auteur à su me tenir en haleine et éveiller ma curiosité.
Vous l’avez donc compris, je ne vais pas tarder à lire le tome 2, très bientôt.
Extrait :
— Le rouge te met plus en valeur, s’exclame Gaia en me poussant devant le miroir du séjour. Regarde-toi, tu es superbe !
Dressée sur la pointe des pieds, je fais un demi-tour sur moi-même, mais le reflet que me renvoie la glace me fait froncer les sourcils. Je ne suis pas convaincue. Ce soir aura lieu l’inauguration tant attendue – au moins par Gaia – du restaurant de Brandolini. Et je n’en finis plus de parcourir mon appartement de long en large, en petite culotte, à la recherche d’une tenue acceptable. C’est loin d’être gagné. J’ai Gaia sur le dos depuis deux heures, et elle m’épuise. Craignant de me voir changer d’avis au dernier moment, elle a déboulé chez moi, maquillée et habillée de pied en cap, traînant derrière elle une valise à roulettes et deux sacoches géantes bourrées de vêtements et d’accessoires. Elle n’a plus qu’une seule idée en tête : m’imposer le look qu’elle a choisi pour moi.
— C’est trop court, Gaia. J’ai l’impression d’être toute nue… et puis ce rouge est vraiment tape-à-l’œil.
Je soupire tout en désignant mes cuisses. Désemparée, Gaia en lève les yeux au plafond :
— Tu es irrécupérable. Tu ne comprends vraiment rien à la mode…
— Allez, repasse-moi la robe Gucci noire, lui dis-je en me préparant à un énième choc frontal avec le miroir.
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