Quelques infos sur le livre :

Les étoiles ne meurent jamais
- Auteur : Battista Tarantini
- Série : Orion
- Genre : Romance
- Editeur : Hugo & Cie
- Collection : Romance
- Publication : 03/01/2019
- Edition : Broché
- Pages : 340
- Prix : 17€
- Rating :

” SURTOUT NE LACHE PAS MA MAIN, LEO… ”
Entre Orion Atlay, chorégraphe réputé pour son irrévérence, et Leo Kats, talentueuse première danseuse de l’Opéra de Sydney, ce fut une collision, un intense pas de deux entre ténèbres et lumière. Un nouveau ballet est né : Perséphone consacrera l’envol de la jeune artiste et achèvera en apothéose l’œuvre du chorégraphe français. Désormais libre et amoureuse, Leo part avec Orion en résidence artistique à Tokyo. L’antre de Hiro Neruji, maître de ballet japonais, abrite l’envol sensuel et amoureux des deux Étoiles. Entre souvenirs et espoirs, désir et passion, Orion et Leo s’enlacent et créent pour la scène l’histoire de leurs propres âmes qui se cherchent et s’attisent. De Tokyo à Barcelone, de New York à Paris, Perséphone et Hadès grandissent avant la représentation finale. Au point qu’on ne sait plus lequel soutient l’autre… Orion renoncera-t-il pour autant à ses funestes projets ? Dans ce ballet de l’amour et de la mort, à l’heure où le rideau tombe, c’est encore la danse qui gagne, envers et contre tout.

Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Olivia, Morgane et Hugo & Cie pour m’avoir offert l’opportunité de découvrir ce roman en avant-première en m’accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.
Après un coup de coeur pour un premier opus particulièrement exaltant, j’attendais avec une grande impatience ce second tome. Dévoré à la vitesse de lumière, j’ai encore une fois été éblouie par la plume grandiloquente de Battista Tarantini et je n’ai pas trouvé les mots pour vous exprimer tout ce que j’ai ressenti pendant ma lecture.
L’ambre luit sous la lumière artificielle des néons de la cabine, mais pas d’excitation ni de joie.
Les étoiles ne meurent jamais – BAttista Tarantini
Un mois après ma lecture, le résultat est toujours identique, j’ai tellement aimé cette duologie, que j’ai peur de ne pas savoir trouver les mots justes pour vous exprimer ce que j’ai ressenti, mais surtout j’ai peur de ne pas savoir comment vous retranscrire tout ce que l’auteur a transposer dans ses mots, dans son histoire…
Après une fin qui laissait sans voix pour l’opus précédent, je ne savais pas trop où Battista Tarantini allait nous conduire. Il faut dire que de nombreux choix étaient ouverts et malgré tous les scénarios que j’ai pu imaginer je n’ai jamais trouvé la fin parfaite, en tout cas pas comme celle que nous offre l’auteur.
A Tokyo, Orion Atlay emmène Leo Kats voir le mystérieux Hiro Neruji. Ce maître japonais de la danse (qui mêle la danse classique et le buto), une danse du corps, obscure, rendant son art remarquable et original.
#LeonieKats #OrionAtlay
Et Orion qui semblait si mystérieux au début du récit va se résigner à s’ouvrir à Leo. Malgré le temps passé ensemble et les sentiments naissants, Orion ne revient pas sur ses promesses et quand Leo réalise qu’il n’est pas question pour lui de changer ses plans, elle décide de s’éloigner de lui pour son propre bien, avant qu’il ne soit trop tard.
Dans “les étoiles ne meurent jamais”, Battista Tarantini nous immerge dans l’enfer du danseur et chorégraphe qu’est Orion Atlay. Nous offrant l’opportunité d’apprendre à le connaître à travers ses incertitudes, ses craintes, ses tourments, ses souffrances. Orion manque d’étouffer dans ce monde qui devient de plus en plus sordide pour lui et alors que sa décision d’en finir est prise depuis longtemps, Leo vient tout bouleverser…
Le contraste entre cette pulsion et la précédente est saisissant.
LES ÉTOILES NE MEURENT JAMAIS – BATTISTA TARANTINI
J’ai expérimenté cette lecture comme une montée d’émotions et d’adrénaline pour parvenir à atteindre la fin, un peu déboussolée, car le livre m’a ébranlée plus que je m’y étais attendue. Pour moi, Il est impossible de rester indifférente face à cette duologie, à ce récit, à ces amoureux, à cet ensemble, à ce dramatique ballet.

Elle y pose délicatement ses doigts et se hisse sur la pointe des pieds, en première, pour mieux contempler le spectacle. Je souris en prolongeant mon observation, de ses hanches ouvertes à ses cuisses menues gainées. On ne se départ pas si facilement de ses acquis, de ses blessures.
Elle ne dit rien. Il n’y a rien à dire. Elle sursaute quand je pose mes mains autour de sa taille, puis ma bouche sur son épaule pour y déposer un baiser. Un frisson, et elle tourne la tête pour plaquer sa joue contre mon front. Elle respire vite, elle vibre après ce périple qui a dû la fatiguer. La journée n’est pourtant pas encore terminée.
— Cette chambre… C’est la suite royale, un truc comme ça ?
Je rentre dans son jeu.
— La suite lune de miel.
Elle glousse et je retrouve ma Leo, jeune et innocente.
— Je commence à comprendre… répond-elle, l’air canaille.
— Qu’est-ce que tu comprends ?
— Ça doit avoir un lien avec Albrecht, comme des réminiscences romantiques après avoir aimé danser la…
Je serre sa taille très fort d’une main et broie brusquement son cul de l’autre ; elle gémit. Ou elle rit, je ne sais pas très bien. L’un et l’autre sonnent aussi joliment à mes oreilles.

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