Quelques infos sur le livre :

Let You Love Me – Prequel
- Auteur : Kennedy Ryan
- Série :
- Genre : Romance
- Editeur : Harlequin
- Collection : &H
- Publication : 17/06/2020
- Edition : Numérique
- Pages : 152
- Prix : 1,99€
- Rating :

5 étoiles
Tout sépare Bristol, étudiante de l’Ivy League, et Grip, rappeur et musicien sorti du ghetto. Tout, sauf une complicité instantanée et un désir foudroyant…
En allant retrouver son frère jumeau à Los Angeles après des années de séparation, Bristol ne s’attendait pas à faire la rencontre la plus bouleversante de sa vie. Grip. Le meilleur ami de son frère. Un musicien de hip hop sexy en diable, qui écrit des chansons poignantes sur la vie des quartiers. Aussi pauvre qu’elle est riche. Aussi talentueux qu’elle se trouve banale. Et apparemment, aussi désespérément attiré par elle qu’elle l’est par lui… Sauf que si Bristol veut renouer un semblant de relation avec son frère, elle doit résister coûte que coûte à la tentation que représente Grip, pendant sa semaine à L.A. Ce qui serait plus simple si le beau rappeur ne passait pas chaque jour en sa compagnie…

Avis de Ninie :
Ayant eu l’occasion de croiser l’auteur Kennedy Ryan à Rome lors de la RARE19 et n’ayant pas encore eu l’occasion de lire un de ces romans en Vo, il m’a semblé tout naturel de découvrir ces histoires maintenant que celles-ci sont traduites en français.
J’ai commencé ma lecture par le prequel sorti chez Harlequin. Il n’est pas forcément nécessaire de le lire avant de commencer le roman mais je voulais vraiment découvrir l’histoire de Marlon James aka Grip et de Bristol Gray, depuis le départ et leur première rencontre.
Je n’ai jamais compris l’attrait pour les pommettes saillantes. Je veux dire, c’est des pommettes, pas des nibards. Ça ne se pétrit pas, ni rien. Là, je pige enfin. Le modelé de ses joues donne de la douceur à son visage fin, et lui insuffle une beauté saisissante.
LET YOU LOVE ME : PREQUEL – KENNEDY RYAN
Bizarrement, je ne m’attendais pas à aimer autant ce livre ! C’est la toute première romance interraciale que j’ai jamais lue et j’ai adoré au-delà du possible ! Et le plus drôle, c’est que ce n’est que le prequel. J’espère vraiment que je vais adorer le roman tout autant. En tout cas je suis impatience de le commencer.
Mon avis ne sera très grand vu que le prequel ne fait que 152 pages, mais je voulais tout de même laisser une trace de ma lecture, car je suis vraiment tombé amoureuse de Grip. Cet homme de couleur a volé mon cœur alors que je pensais cela impossible.
#BristolGray #MarlonJames
L’écriture de Kennedy Ryan est simple et réaliste. Tellement fluide que j’ai presque oublié que je lisais et avant de m’en rendre compte, le livre était terminé.
Même s’il ne s’agit pas d’un roman complet, les personnages ont été bien développés. Les protagonistes sont parfaitement présentés par l’auteur, tout cela afin que le lecteur soit très facilement conscient des circonstances qui les ont amenés à ce moment particulier de leur vie.
Cela a attisé mon intérêt pour eux alors qu’ils s’engageaient dans une conversation parfois légère par moment et à d’autres, profondément sérieuse avec des thèmes complexes percutants tissés avec éloquence dans la toile d’écriture. Thèmes qui nécessitent une attention et une réflexion que l’auteur a rendu très compréhensible surtout dans les circonstances actuelles.
Je sais ce qu’il voit, et probablement ce qu’il pense. Un grand Black aux bras tatoués avec un T-shirt où on lit « Un splif, puis un caf ». Il doit flipper à mort.
LET YOU LOVE ME : PREQUEL – KENNEDY RYAN
Au bout du compte, c’est une lecture incontournable ! C’est ma première par Kennedy Ryan et je peux vous dire que ce ne sera pas la dernière.

— Je saisis plus ou moins, réponds-je. Mais je n’accepterai jamais la misogynie qui fait partie de la culture hip-hop. — Je ne manque jamais de respect aux femmes dans mes paroles, proteste-t-il aussitôt. Ma mère me tuerait. — Bon, alors j’écouterai peut-être tes chansons. — Quel honneur. Je lui jette une serviette, qui rebondit sur son visage. Il me la renvoie et éclate de rire. — Non, mais franchement ! s’exclame-t-il. Quel Blanc de notre génération n’écoute pas de hip-hop ? Me voyant lever les yeux au ciel, il rit de nouveau. — Tu fais partie de ceux qui pensent que ça n’appartient qu’aux Noirs ? demandé-je. — Évidemment, rétorque-t-il en gommant son agacement. C’est nous qui l’avons créé. Il nous appartient, autant que le jazz, le blues et le R&B. On a innové, on a inventé un son qui n’existait pas. Le hip-hop tire ses racines de l’Afrique occidentale, ça remonte à plusieurs siècles. Mais on passe notre temps à tout partager, alors bon, de rien. Je hausse un sourcil face à tant d’arrogance, mais il rit encore, peut-être de lui-même. — L’art, et surtout la musique, est vivant, reprend-il. Non seulement il est absorbé par les gens qui l’écoutent, mais il les absorbe à son tour. Alors, on a partagé le hip-hop avec le monde, et il ne nous appartient plus exclusivement. Les Beastie Boys s’en sont inspirés. Eminem aussi. Tous ceux qui l’ont écouté en sont tombés amoureux, y ont ajouté quelque chose et en sont devenus partie intégrante.

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