Quelques infos sur le livre :
Gladiatores
- Auteur : Marcus M.D.
- Serie :
- Genres : Homoromance
- Editeur : Mix Editions
- Collection : Roman / Réalité
- Publication: 22/ 09/ 2016
- Edition: Numérique
- Pages : 175
- Prix : 4,99€
- Rating:
Résumé :
Au cours d’une chasse improvisée dans les bois, Abrax, jeune prince barbare, est fait prisonnier par un contingent de soldats romains. N’écoutant que son courage, Laucos, son compagnon, part à sa recherche. Mais aveuglé par son amour, l’intrépide Gaulois tombe à son tour dans les filets de l’ennemi. Captifs, les deux amoureux sont envoyés à Narbonne, cité placée sous la domination de Rome, afin d’y combattre comme gladiateurs pour le compte de la maison Gradius. Dès lors, les deux hommes n’auront de cesse de vouloir s’enfuir, quitte à se mettre en danger. Mais leur projet sera vite compromis par le sanguinaire Curion Titus Gradius, dont la soif de pouvoir n’a d’égale que la cruauté. Le couple trouvera-t- il la force nécessaire pour survivre au funeste destin qui attend chaque guerrier dans l’arène ?
Avis de Ninie :
Cela fait maintenant un bon moment que ce livre est sur ma PAL, entre deux services presse je me suis donc décidée à le lire et je ne retiens qu’une seule chose c’est : “OMG !! Mais pourquoi je ne l’ai pas lu avant ?”. De temps en temps, j’ai beaucoup lire un livre qui ne se passe pas dans notre époque contemporaine, mais je suis assez difficile alors, il me faut quelque chose qui retienne mon attention. Ici c’est la couverture du roman que je trouve très jolie et qui va à l’essentiel. Pour moi “Gladiateur” équivaut à Russel Crowe le film de Ridley Scott. J’étais donc doublement motivée pour ma lecture 😉
Pour vous situer un peu ce roman se déroule à la période des gaulois, alors que la Gaule était conquise par les romains. Si dans un premier temps j’ai eu du mal à retenir les prénoms des deux personnages masculins, il faut dire que les prénoms de l’époque font facilement penser aux personnages d’Uderzo, il en est très vite allé autrement une fois absorbée totalement dans ma lecture. Après quelques recherches sur google, j’ai découvert que les Eburons étaient un peuple belge, établi au nord-est de la Gaule au 1er siècle av. J.-C. Ambiorix, roi des Éburons, fut l’un des chefs de la coalition qui, l’an 54 avant Jésus-Christ, essaya d’affranchir les Belges du joug de la domination romaine. Eh oui, lire fait aussi découvrir des choses et au final, on s’aperçoit que l’auteur à fait un travail très approfondi pour son récit. Entre les termes utilisés, les faits historiques, les us et coutumes… Rien n’est laissé aux hasards.
Abrax, fils d’Ambiorix est fait prisonnier par une troupe de soldats romains lors d’une chasse. Son compagnon Laucos, part donc à sa recherche quand il découvre que son père ne prendra pas la peine de sauver son fils dans l’immédiat. Laucos ne supportant pas le fait de perdre son bien-aimé, se fera capturer et tous deux vont se retrouver gladiateurs pour le laniste Curion Titus Gradius. Je ne vais pas vous en révéler plus car le résumé le fait déjà assez. Je peux juste vous dire que ces deux guerriers en quête de leur liberté perdue vont tout tenter pour retrouver de rejoindre leur peuple et que cela rend la lecture pleine de passions, d’actions, de bouleversements, de découvertes… Ce livre vous prendra aux tripes et vous fera découvrir l’histoire de la Gaule d’un autre oeil.
J’ai vraiment passé un moment extraordinaire avec ce récit, je regrette toutefois qu’il soit si court, j’aurais aimé passer un moment plus long à découvrir ce peuple. L’auteur Marcus M.D. a une plume très fluide et agréable à lire, il n’hésite pas à argumenter ses recherches, il n’épargne aucuns agissements, il nous fait nous attacher à ses personnages en un clin d’oeil. Je prendrais plaisir à découvrir d’autres récits de cet auteur qui a réussi à me charmer avec son histoire.
Extrait :
En reprenant ses esprits, Abrax capta de nombreuses discussions autour de lui. Il n’avait pas une connaissance très approfondie de la langue romaine mais, contrairement à Laucos, il en savait suffisamment pour se faire comprendre d’eux et eux de lui.
― Debout, sale porc de chevelu ! entendit-il méchamment avant de réaliser que ses poignets étaient entravés par des chaînes.
Abrax étouffa une plainte en cherchant à se redresser. Instinctivement, il porta une main à sa joue et constata qu’il était blessé. Sous la pulpe de ses doigts, il prit conscience d’une ligne irrégulière, boursouflée et brûlante. En effleurant son arcade gauche, il sentit que son œil était enflé, dur et douloureux. Abrax se hasarda à passer le bout de sa langue sur sa lèvre ouverte sous l’impact des coups reçus et le regretta amèrement lorsque sa salive rentra en contact avec la chair à vif.
― Par les dieux, jura-t-il en grimaçant.
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