Erin Watt / Les héritiers, tome 4 : Le prince déchu

Quelques infos sur le livre :

Le prince déchu

• Auteur : Erin Watt
• Serie : Les héritiers
• Genres : Romance et littérature sentimentale
• Editeur : Hugo & Cie
• Collection : New Romance
• Publication: 05/ 04/ 2018
• Edition: Broché
• Pages : 380
• Prix : 17€
• Rating:   

 

Résumé :

Easton Royal a tout pour lui : la beauté physique, l’argent, l’intelligence. Son but dans la vie, c’est de s’amuser autant que possible. Il ne pense jamais aux conséquences de ses actes.

Mais quand Hartley Wright fait son apparition, elle bouscule la vie tranquille d’Easton. Malgré le fait qu’elle soit très attirée par Easton, elle est celle qui lui dira non. Easton ne la comprend pas et, forcément, il n’en est que plus attiré.

Hartley veut qu’il grandisse et, en attendant elle ne veut pas de lui.

Elle a probablement raison. Rivalité. Règles. Regrets. Pour la première fois dans la vie d’Easton, être un Royal ne suffit pas. Il est sur le point d’apprendre que plus on part de haut, plus dur est la chute.

 

Avis de Ninie :

Tout d’abord je tiens à remercier Yoann, Magali et Hugo & Cie pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance. 

Ce ne sera pas la première ni la dernière fois, mais c’est comme si je n’avais pas assez de mots pour vous donner mon ressenti sur ma lecture. Erin Watt se duo que forme Elle Kennedy et Jen Frederick m’a laissé sans voix. Quand j’ai fais la découverte des frères Royal, j’étais très impatiente de rencontrer chacun d’eux dans une histoire qui leur serait consacrée, c’est le cas maintenant avec ce quatrième opus de la série “Les héritiers” qui est consacré à Easton Royal, le frère du milieu.

Alors qu’Easton me paraissait être un personnage totalement exécrable, j’ai une vision totalement différente de lui maintenant que j’ai découvert son histoire, maintenant je ne sais pas si j’ai envie de le prendre dans mes bras et de le câliner ou si j’ai envie de l’aider à s’en sortir.  Easton Royal a toujours été le Royal imprudent, le royal un peu fou et amusant mais aussi autodestructeur, le Royal très différent de ses frères.

Maintenant que Reed est à la fac, il n’y a plus personne pour le garder sur le droit chemin, ce qui l’amusait avant le détruit et le conduit à faire des choses folles. Il a besoin de distraction et celle-ci est la bienvenue en la personne d’Hartley Wright. La seule fille de l’école qui ne veut rien savoir de lui, la seule fille qui le repousse alors qu’il est un Royal. Easton cherche donc à former le puzzle complexe que représente Hartley, mais toutes les pièces ne semblent pas se mettre à la bonne place et cela l’intrigue.

Eastn et Hartley n’ont aucunes choses en communs et ne sont pas semblables, alors qu’il cherche à attirer l’attention, Hartley au contraire, l’évite soigneusement. J’ai trouvé qu’ils formaient une paire de personnages intéressante à découvrir et que leur amitié est fascinante à regarder. J’aurais cependant aimé en découvrir beaucoup plus sur l’histoire de Hartley, des problèmes qu’elle cache… La seconde moitié du livre a été pour moi beaucoup plus intéressante de ce point de vue.

Seulement maintenant que j’ai eu droit à cette fin, je ne peux pas attendre d’avoir le prochain tome. Je crois qu’Erin Watt est la reine des Cliffhanger. Je n’ai pas besoin de vous préciser que ce duo d’auteur fait des choses incroyables avec leurs quatre mains, chaque tome est addictif, donne envie de tourner les pages pour découvrir la suivante, nous fait rire, pleurer, nous angoisse. Je ne peux donc que vous conseiller de découvrir cette série et cette famille si intéressante, mais également tous les personnages secondaires et à venir. Petit clin d’oeil au nouveau venu qui m’a déjà fait palpiter le coeur, le nouveau QuaRterback Bran !! Notez bien le R majuscule parce que j’ai détesté lire le mot quaterback dans tout le livre.

 

Extrait :

– Tu peux venir chez moi ce soir. Ma fille se couche à dix heures.

Je me glace. Ça aurait pu se terminer de mille façons, et j’espérais éviter celle-ci. Une foule d’excuses me viennent à l’esprit, mais avant que je puisse en choisir une, la porte de la classe s’ouvre.

– Oh mon Dieu !

Madame Mann et moi, nous nous retournons en même temps vers la porte. J’aperçois une chevelure noir de jais et la veste bleu marine de l’uniforme d’Astor Park.

Madame Mann se relève en vacillant. Je la rattrape. Elle tremble sur ses jambes, je l’aide à s’appuyer contre un bureau.

– Oh mon Dieu ! Qui était-ce ? Vous pensez qu’elle a vu…

– Elle a vu, dis-je à voix haute.

Cette confirmation la fait flipper encore plus. Avec un gémissement angoissé, elle laisse tomber son visage entre ses mains.

– Oh mon Dieu ! Je vais être virée.

Je me ressaisis, j’attrape mon sac et j’y fourre vite fait mes affaires.

– Nan. Ça va aller.

Mais je le dis sans grande certitude, et elle le sait.

– Non, ça ne va pas aller !

Je jette un regard inquiet en direction de la porte,

– Chuuut ! Quelqu’un va vous entendre.

– Quelqu’un nous a vus, répond-elle en sifflant d’une voix tremblante, le regard paniqué. Il faut que vous trouviez cette fille. Trouvez-la, faites-lui votre Easton Royal et assurez-vous qu’elle se taise.

Mon Easton Royal ?

Madame Mann poursuit, avant que je puisse lui demander ce qu’elle peut bien vouloir que je fasse.

– Je ne peux pas me permettre d’être virée. Je ne peux pas. J’ai une fille à élever ! (Sa voix se remet à trembler.) Réglez-moi ça. S’il vous plaît, allez-y, arrangez ça.

Je la rassure.

– Ok, je vais régler ça.

Comment, je n’en ai pas la moindre idée, mais madame Mann est à deux doigts de péter un câble.

 

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