Quelques infos sur le livre :
Rumspringa interdit
- Auteur : Keira Andrews
- Serie : Gay Amish Romance
- Genres : Homoromance
- Editeur : Men Over the Rainbow
- Collection :
- Publication: 10/ 09/ 2015
- Edition: Numérique
- Pages : 350
- Prix : 4,88€
- Rating:
Résumé :
Quand deux jeunes hommes Amish trouvent l’amour, vont-ils risquer de tout perdre ?
Dans un monde où le moindre détail – jusqu’à la largeur du bord d’un chapeau – est dicté par Dieu, et toutes les puissantes règles de la communauté, deux hommes osent imaginer une autre voie. À dix-huit ans, Isaac Byler connait peu de choses en dehors de la communauté stricte de Zebulon, au Minnesota, où il n’y a aucun rusmpringa pour aller explorer au delà des frontières de leur monde isolé. Isaac sait qu’il va devoir officiellement rejoindre l’église et prendre femme bientôt, mais il aspire à autre chose – quelque chose qu’il ne peut pas nommer.
Une sombre tragédie a laissé le charpentier David Lantz seul pour aider sa mère et ses sœurs, et il ne peut reporter son adhésion à l’église plus longtemps. Mais quand il prend Isaac comme apprenti, leur attirance grandit parmi la sueur et la sciure de bois. David partage ses secrets coupables, et Isaac et lui luttent pour réconcilier leurs désirs scandaleux avec leurs engagements pour la religion, la famille et la communauté. Maintenant qu’ils se sont trouvés, sont-ils prêts à tout perdre ?
Avis de Korri :
Quand j’ai commencé ma lecture. J’étais très intrigué par le titre du livre. « Rumspringa ». Ce titre est un rite de passage à l’âge adulte dans la communauté amish. Il correspond à une période durant laquelle les adolescents amish sont temporairement libérés de leur église et de ses règles, afin de découvrir le monde. En plus du mot « Rumspringa il y a interdit car à Zébulon dans la communauté de David et Isaak le rumspringa et interdit, aucune liberté pour les adolescents n’est toléré. Après avoir assouvi ma curiosité, je pense que c’est ce qui ma m’a complètement intègre à l’histoire. Nous nous retrouvons dans une communauté ou deux jeunes hommes sont sur le point d’être baptisé. Ce qui va leur donner le droit de fonder une famille et d’intégrer complètement la communauté.
Mais voilà nos deux hommes sont différents.
J’ai été de suite embarquée dans l’histoire, le sujet est assez rare pour être révélé.
Il s’agit d’une très belle histoire entre deux hommes qui vont aller contre les règles de la communauté pour être ensemble.
Isaak, jeune homme de 18 ans va commencer sa formation d’ébéniste auprès d’un membre de la communauté. Son père a convenu de l’arrangement.
David à 22 ans, il va apprendre à Isaak l’amour du bois.
Isaak a un secret qui le fait souffrir et surtout ce poser des questions sur son avenir dans la communauté. Il à une attirance sur la gent masculine, et son émoi va sur son maitre de formation.
Tous les deux ne sont pas encore baptisés.
Après leur premier jour, les deux hommes sont attirés l’un par l’autre.
Mais pour eux, c’est très mal vu dans leurs nouvelles communautés. Cette communauté est plus stricte. En plus de leurs sentiments, ils sont un passés en commun, le frère ainé d’Isaak a préféré quitter sa famille en pleine nuit du côté de David, il a perdu son frère. Leurs deux frères ne supportaient pas les contraintes que leurs familles leur imposaient.
En travaillant l’un à côte avec l’autre, ils vont apprendre à se connaitre, ils vont devenir amis et vont finir par céder à leur attirance. Mais il faut vivre caché. David a une échappatoire, quand il ne peut plus supporter, il se rend auprès d’une amie dans le monde moderne.
Un soir, il emmène Isaak. Leur monde est fait de règles et d’interdits ou l’ordre intervient pour tous, au point de petits détails comme la largeur du bort du chapeau ou la tenue des jeunes filles ou des femmes.
Mais tout ce ne déroule pas comme on le souhaite, une découverte de leurs relations par le meilleur ami d’Isaak. Puis une escapade amoureuse dans le monde moderne et voila qu’un accident arrive. Tous s’écroulent, David pense à son devoir envers sa famille et arrêt tout avec Isaak, la formation et leurs relations. David décide d’intègre la communauté plus vite que prévu. Isaak de son cote ne supporte plus la communauté et va essayer de prendre contacte avec son frère parti pour le monde moderne il y a quelques années.
L’histoire est très prenante, je l’ai lu en une journée, j’attends la suite avec impatience.
Extrait :
Après qu’il eut fini, Isaac attendit où Kaffi était attaché, la tête baissée, et grignotait. Il caressa les flancs du cheval. Lorsque David arriva, ses épaules étaient tendues, et il ne regarda même pas Isaac lorsqu’il détacha Kaffi. Derrière eux, la lumière au-dessus de l’atelier s’éteignit, et ils furent dans l’obscurité, éclairés par la lune. Isaac cligna des yeux alors que ceux-ci s’ajustaient.
— Je suis désolé si tu regrettes d’être sorti, ce soir.
Les paroles de David étaient blessées.
— David, je ne regrette rien. Du moins, je pense que non.
Le cœur d’Isaac bondit.
— Es-tu en colère contre moi ?
La tête baissée, David se mit à rire, mais c’était un rire sec.
— Non, Isaac. Seulement contre moi-même.
— Pourquoi ? demanda Isaac, touchant la manche du manteau de David. Je voulais venir. Je suis content que tu m’aies fait confiance.
Quand il releva les yeux, ceux de David brillaient de larmes.
— J’ai été égoïste en t’amenant ici. Pardonne-moi, s’il te plaît.
— Quoi ?
Isaac laissa tomber le sac de poisson et s’approcha de lui, frottant le bras de David. Il détestait le voir bouleversé.
Il n’y a rien à pardonner. Tu l’as dit toi-même, Mervin et moi regardions un film, la semaine dernière. Nous sommes tous curieux. Nous sommes tous tentés. Plus ils nous éloignent du monde extérieur, plus nous voulons savoir. Ils essaient d’empêcher la rumspringa, mais ils ne peuvent l’arrêter. La plupart du temps, je me sens comme noyé dans des pensées coupables. Une fermeture éclair et un film ne sont pas si honteux, vraiment.
Une larme glissa sur la joue de David, et il prit la tête d’Isaac dans ses mains.
— Isaac, si tu savais ce que je voulais vraiment…
Il s’interrompit.
Était-ce possible ? David le touchait d’une manière inhabituelle. Voulait-il dire ce qu’Isaac pensait qu’il voulait dire ? Son cœur battait la chamade, et le désir sombre qui fredonnait secrètement à travers lui, jour et nuit s’éleva à un crescendo comme la musique au début du film.
— Je le veux aussi, murmura Isaac.
Oh Seigneur, oui ! Il le voulait. Il voulait ça.
David prit un souffle frémissant, glissant son pouce sur la lèvre inférieure d’Isaac. Avant qu’il change d’avis, Isaac prit la pulpe calleuse du doigt de David dans sa bouche. Celui-ci gémit, et une bouffée d’air chaud ondula sur le visage d’Isaac.
Il ne savait pas exactement comment il en était venu à ce que le pouce de David soit remplacé par ses lèvres qui appuyaient doucement. Le monde d’Isaac s’inclina, sa tête si légère qu’elle pouvait flotter au loin. Il était certain qu’il devait être de retour dans son lit, avec les ronflements de son frère sur le point de le réveiller de ce merveilleux rêve à tout moment.
Parce qu’il était impossible qu’il soit appuyé contre la chaleur solide de David Lantz, sentant les bras de celui-ci l’entourer, leurs corps dans une étreinte serrée alors qu’ils s’exploraient l’un l’autre. Il n’avait
embrassé personne auparavant, et ce n’était pas possible qu’il soit en train d’embrasser un autre garçon – un homme – le chaume de fin de journée de David stimulant sa peau.
Isaac ne pouvait qu’ouvrir ses lèvres et embrasser David plus profondément, savourant le goût de viande, du sel et de quelque chose de plus doux que de la mélasse dans le même souffle. C’était impossible que ses mains vadrouillent sur le dos de David, touchant ses muscles fermes et tremblants, voulant qu’il n’y ait rien entre eux… qu’ils pouvaient s’accoupler ensemble, peau contre peau, comme les animaux dans la grange.
Impossible ! Isaac gémit, son corps ruisselant de quelque chose qui devait être de l’électricité. Puis il se réveilla, la chaleur de David s’arracha à lui avec un halètement. Isaac cligna des yeux, s’attendant à ce que les formes sombres de sa chambre se matérialisent. Mais il n’y eut pas de commode, ni de vêtements foncés suspendus sur le mur. Il était encore debout à côté de la clôture, à la ferme de June, son souffle haletant et sa bouche humide.
David recula.
— Non. J’en ai assez fait. Je ne peux pas te faire ça à toi.
Il tituba jusqu’à la clôture et Kaffi.
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