Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Brittainy C. Cherry
- Serie : The Elements
- Genres : Romance, Contemporain
- Editeur : Hugo & Cie
- Collection : New Romance
- Publication: 07/ 07/ 2016
- Edition: Numérique
- Pages : 360
- Prix : 9,99€
- Rating:
Résumé :
Tristan et Elizabeth sont voisins, ils n’ont rien en commun à part leur passé douloureux. Elle a choisi de continuer à vivre ne serait-ce que pour sa petite fille Emma. Il a choisi de s’extraire du monde. Mais Elizabeth ne l’entend pas de cette façon. Elle sait qu’ils sont tous les deux en miettes et qu’ensemble ils seront plus forts pour affronter leurs fantômes.
C’est sans compter avec toutes les embûches que les habitants de leur petite ville vont mettre sur leur route.
Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues.
Avis de Anne_B :
J’avais lu beaucoup d’avis enthousiastes et j’attendais ce livre avec impatience.
Le résumé était tentant – j’aime assez qu’une héroïne soit maman et rien que pour cela, déjà, cette histoire sortait du lot de ces héroïnes célibataires, voire étudiantes comme très souvent.
Le passé douloureux impliquait également beaucoup d’émotion en perspective.
Malheureusement, cette émotion a été très peu présente à mon niveau.
Les situations s’y prêtaient pourtant, mais je les ai trouvées un peu faciles – comme si l’auteur insistait trop sur la fibre sensible afin de bouleverser son lectorat. Cela a eu l’effet inverse en ce qui me concerne.
… Et puis je veux bien croire aux concours de circonstances mais jusqu’à un certain point.
Le scénario tombe trop dans la facilité pour générer des situations crédibles : l’auteur a besoin de moments tranquilles entre Tristan et Elizabeth ? Hop, elle fait passer tous les week-ends d’Emma, la petite fille de Lizzie, chez les grands-parents. Des cauchemars la nuit pour les 2 personnages ? Pas grave, chaque maison a la fenêtre des chambres à quelques mètres l’une en face de l’autre, ils peuvent donc se réconforter via les fenêtres ouvertes après leurs mauvais rêves, etc-etc… Des petits riens, me direz-vous, mais ces petits riens, au bout d’un moment, ont commencé à passablement me décevoir.
L’histoire est somme toute assez prévisible si ce n’est la surprise que nous réserve l’auteur à la quasi-fin. Pour le reste, c’est plutôt cousu de fil blanc. Vouloir ajouter un petit côté thriller à l’histoire est assez sympa, même si là, c’est un peu trop « téléphoné ». J’ai trouvé Tanner, le copain de toujours, très caricatural. Trop même…
L’auteur raconte la reconstruction de personnages après des deuils, elle y met beaucoup de psychologie, c’est certain.
Tristan et Lizzie se servent l’un de l’autre pour s’entraider à se souvenir et penser à respirer. L’auteur démontre qu’il n’y a pas de durée légale pour retomber amoureux. C’est un fait mais ce n’est pas assez expliqué, surtout pour Tristan qui passe d’asocial hargneux à amant amoureux sans trop de transition. C’est l’effet « coup de foudre » me direz-vous ? mouais, peut-être…
Mais les points de vue qui alternent parfois sont en majorité ceux d’Elizabeth, Tristan en a beaucoup moins et ils se situent la plupart du temps « Avant l’adieu ». Alors est-ce que ceci pourrait expliquer cela ? mouais, peut-être aussi.
Tout cela me laisse assez dubitative, j’ai eu du mal à apprécier ce livre. Peut-être n’étais-je pas dans une bonne disposition d’esprit, l’ai-je lu à un mauvais moment ? Je n’en sais rien, mais toujours est-il que cette lecture est pour moi une déception.
Extrait :
– Je ne veux pas de vous, Elizabeth.
Il leva les mains en l’air d’un air frustré et avança lentement vers moi.
– Je ne veux rien avoir à faire avec vous.
Il fit un pas de plus vers moi. Je reculai.
– Je ne veux pas parler avec vous de votre putain de mari mort.
Un pas de plus vers moi.
– Je ne veux pas vous raconter quoi que ce soit à propos de ma femme morte, putain.
Encore un pas en avant puis un autre. Et moi je reculai, encore et encore.
– Je ne veux pas vous toucher.
Plus près. Plus loin.
– Je ne veux pas vous embrasser.
Un pas.
– Je ne veux pas vous lécher.
Recule. Recule. Un pas. Puis un autre.
– Et, putain, s’il y a une chose dont je suis absolument certain, c’est de ne pas vouloir être votre ami, bordel. Alors, foutez-moi la paix et surtout, surtout, fermez-la !
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