Quelques infos sur le livre :
Le guérisseur
- Auteur : Emma Cavalier
- Serie : Les trois talents
- Genres : Romance, Erotisme
- Editeur : Hugo & Cie
- Collection : New Romance
- Publication: 07/ 12/ 2017
- Edition: Broché
- Pages : 420
- Prix : 17€
- Rating:
Résumé :
Quand l’amour nous rend plus forts…
Élisabeth part pour New York pour retrouver ce père biologique qu’elle ne connait pas. Lex refuse de la laisser affronter seule cette épreuve et l’accompagne. À leur arrivée à New York, ils retrouvent Eviva et les autres amis que Lex avait laissés derrière lui. Tandis que Dom se défile, évitant la rencontre avec sa fille, Beth et Lex se laissent emporter, plus que jamais, par les plaisirs qui les rapprochent. Pourtant, ils refusent toujours de s’assumer comme un couple.
Petit à petit, ce voyage crée entre eux des liens plus forts : Lex accepte enfin de s’ouvrir et de parler à Beth de son passé. Saura-t-elle l’aider à retrouver le chemin de l’amour ?
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Olivia, Magali et Hugo & Cie pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.
Et voilà, je viens de tourner la dernière page de cette série et pour moi ce dernier tome est le meilleur des trois après un départ sur les chapeaux de roues et un second tome que j’ai un peu moins apprécié.
Beth fait tout son possible pour accepter les règles établies par son séduisant maître, même si celles-ci ne lui conviennent pas totalement. Elle en espère plus et concède donc à Lex ces conditions, sans pour autant réussir à mettre un nom bien précis sur ce qui les lie, trouvant un certain équilibre dans cet arrangement.
Lorsque Elisabeth part à New-York sur les traces de son père, à la recherche d’une quête identitaire, d’un face à face avec cet homme qui lui a donné la vie mais n’a jamais voulu d’elle. Lex l’accompagne et lui fait découvrir la vie qu’il a vécu quelques mois en compagnie d’Evi, de Raef, d’Andréa et de Théo lors de leur séparation. Cet univers trépidant se télescope avec celui de son père “The Frenchman” que les membres du groupe considèrent tous comme leur mentor.
Si Beth a très envie de faire partie de la vie de Dom, il n’en est pas de même pour celui-ci qui fait tout son possible pour éviter sa fille. Mais grâce à une certaine persistance d’un état d’esprit, d’une opinion dont elle ne peut se défaire, Beth n’abandonne pas et se retrouve à parcourir le monde à la recherche de cet homme si attractif qui l’aidera à prendre des décisions importantes face à certains événements inattendus.
Cette série aborde de manière profonde et personnelle presque intime l’appartenance ou cette forme d’échange contractuel utilisant la douleur, la contrainte, l’humiliation ou la mise en scène de divers fantasmes dans un but érogène, mais qui provoque, souvent, l’excitation et le désir dans ce genre de relation, c’est justement l’abandon du dominé qui s’en remet entièrement au dominant.
Avec ce dernier opus qui clôt cette nouvelle série, Emma Cavalier, nous offre trois romans un peu différents de ses précédents écrits. Et il est facile de se laisser happer dans son univers qui ne correspond pas aux standards de la société, mais dans lequel on a très envie de mettre un pied, quand on en connait déjà d’autre facette.
Alors si comme moi vous aimez les histoires d’amour qui sortent de l’ordinaire, je ne peux que vous conseillez de succomber à la plume d’Emma Cavalier.
Extrait :
Ensuite, Raef vint se planter devant moi en souriant, sans faire un geste pour me tendre la main ou m’embrasser.
– Et voici Beth, présenta Lex.
– Salut, Beth.
Je voulais lui répondre, mais malgré le verre d’eau ma langue était énorme et pâteuse dans ma bouche. Alors que je tentais vainement de me forcer, toujours muette comme une carpe, Lex perdit patience et finit par jeter :
– Raef, tu ne veux pas l’attacher tout de suite ? Comme ça elle arrêtera de flipper, ou au moins elle saura pourquoi elle flippe.
Je pivotai vers lui, effarée, roulant des yeux gros comme des billes.
– Lex !
– Quoi ?
Je n’avais pas l’habitude de discuter quand il prenait ce ton autoritaire avec moi, mais là c’était quand même abusé.
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