Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Fanny André
- Série : Bane Seed
- Genres : Urban Fantasy
- Editeur : Mxm Bookmark
- Collection : Imaginaire
- Publication: 22/02/ 2017
- Edition: Numérique
- Pages : 250
- Prix : 5,99€
- Rating:
Résumé :
Bane Seed est une Banshee aguerrie, pourfendeuse d’hommes infidèles, violeurs et meurtriers. Elle adore son job et le pratique avec zèle. Un peu trop, peut-être. Suite à une erreur commise, elle écope d’une mise à l’épreuve et se retrouve affectée au Conseil, une organisation chargée du maintien de l’ordre parmi les peuples faes. Non seulement elle doit régler un conflit entre deux clans du Petit Peuple, mais comble de malchance, on lui adjoint l’Incube Dorian Murray pour coéquipier. Non mais : un Incube ! Autrement dit, tout ce qu’elle déteste. Entre eux les étincelles fusent – au sens littéral ! – et quand leur mission s’avère bien plus compliquée que ce qu’ils envisageaient, on frôle le carnage ! Guerre ou paix ? Tout repose sur ce duo détonant.
Avis de BimboStratus :
J’avais suivi le concours des Editions Laskà « Romance et bit-lit » en 2014, du coup je connaissais déjà l’univers lié à ce roman, puisque la nouvelle « Rancard et étendards », renommée « Le choix de la banshee » lors de sa publication, en avait eu le premier prix. Le texte était très sympa et j’espérais sans y croire vraiment qu’un roman plus conséquent verrait le jour. J’ai donc été super contente de lire ce premier tome, qui a été à la hauteur du premier jet ! Je l’ai dévoré en un après-midi.
Je vais pas refaire le pitch de l’histoire, le résumé est assez fidèle et le scénario tient plutôt bien la route. J’ai trouvé qu’il n’y avait pas de fioritures ni de longueurs, les scènes ne sont pas interminables et il y a beaucoup de rythme, ce qui rend le bouquin léger et agréable à lire.
L’histoire est très dynamique et l’univers global bien esquissé, on en apprend les grandes lignes sans pour autant subir une surcharge d’information. La reprise des mythologies du nord de l’Europe est plutôt bien faite et donne envie d’en savoir plus. Il reste beaucoup de non-dits évidents qui vont permettre de nourrir les scénarios des prochains épisodes, et c’est prometteur. J’ai l’impression que l’autrice sait où elle va et ça rassure vu le nombre de séries qui semblent juste ne jamais se terminer.
Bane est un personnage haut en couleur qui m’a beaucoup plu. Elle râle et réfléchit tout le temps, je trouve que ça pose assez bien le caractère solitaire qui s’est habitué à s’occuper seul ! Son côté féministe… mais pas jusqu’au bout (elle a plein de réflexes et réflexions cissexiste) en fait un être imparfait mais intéressant. J’ai été étonnée par ses références à la culture populaire humaine, ça pourrait faire catalogue de placements publicitaires mais en fait pas du tout, ça s’intègre bien au récit, ce qui m’a positivement surprise, un bon point pour l’autrice.
Dorian est assez discret dans ce tome – plutôt normal pour le début d’une série sur Bane la Banshee – mais ce qu’on voit laisse imaginer des moments forts en émotion dans l’évolution de sa relation avec notre Dame Blanche. Les personnages secondaires sont haut en couleur et on sent que leurs histoires sont développées, qu’ils sont là pour y rester.
Les dialogues sont de petites perles, pour une fois une héroïne de romance a vraiment de la répartie ! J’ai bien rigolé pendant toute ma lecture, ce qui est assez rare pour être souligné.
Fanny André me réconcilie un peu avec la romance en urban fantasy, son style est bon et ses personnages et situations très drôles, elle a des expressions et bons mots qui me font sourire et le fait que son récit soit au passé ne gâche rien. J’espère que les prochains épisodes seront à la hauteur !
Extrait :
J’avais craint d’être rétrogradée au rang de Laveuse quelques temps.
Je n’avais jamais aimé ces autres rangs de Banshee. Elles accompagnent les âmes des défunts qui souhaitent laver leurs péchés avant de partir pour la lande réservée aux humains dans le Sidh. Il faut se fader des explications sur leurs vies, leurs aspirations, leurs ratés… justifications dont tout le monde se fiche bien, moi la première.
Être Pleureuse m’avait semblé tout aussi merdique. Elles annoncent aux familles les morts à venir et peuvent se comparer à ce que les humains appellent l’intuition ou les prémonitions qu’ils ont parfois au sujet de leurs proches. Rester comme un genre de spectre vaporeux des journées entières m’angoissait complètement.
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