Quelques infos sur le livre :
Rêves d’envol
- Auteur : Kelly St Clare
- Serie : Accords corrompus
- Genres : Fantasy
- Editeur : MxM Bookmark / Collection Infinity
- Collection :
- Publication: 25/ 04/ 2018
- Edition: Numérique
- Pages : 291
- Prix : 5,99€
- Rating:
Résumé :
Mon voile est tombé, et je dois le récupérer.
Coincée dans les Cercles extérieurs de Glacium, je suis obligée de me battre pour survivre jusqu’à trouver les réponses que je cherche, et il faut que je retourne au château Bruma. Être une Solati appartenant au monde ennemi d’Osolis est déjà suffisamment grave, mais c’est sans compter mon statut de Tatuma, l’héritière du royaume… Personne ne doit savoir qui je suis. Surtout maintenant que je n’ai plus mon voile.
Est-ce que ma mère, la Tatum, a refusé l’offre de paix du roi Jovan et a préféré déclarer la guerre ? Mes frères et Aquin savent-ils que je suis en vie ? Qui sont mes ennemis, qui sont mes alliés ? Rien n’est certain.
Mais de toute façon, rien n’a jamais été certain, dans ma vie.
Il faut que je mette mes inquiétudes de côté.
Je ne pense pas que les combattants distraits survivent à la Fosse.
Avis de ShieCastee :
Encore une fois, j’ai été bluffée… ce second tome est a la hauteur du premier si ce n’est meilleur….
Comme pour le précédent livre, l’auteur nous regale de sa plume innovante, nous offrant un monde sans pitié dans lequel Olina gravite.
Elle a quitté la cour du Glacium pour enquêter plus librement au sein de ce monde. Mais ce n’est pas sans danger. Pour échapper aux hommes qui voulaient la vendre pour ses charmes, elle s’engage auprès d’Alzona, qui est propriétaire d’un camp de combat.
Olina est pleine de ressources. La perte de son voile, lui apporte une certaine liberté mais aussi des contraintes. Personne ne reconnait la Tatuma d’Osolis sans son voile et cela lui permet d’évoluer sans être reconnue. Mais elle ne peut aller ou elle veut, ayant des obligations au sein du groupe de combat.
Elle découvre la partie la moins belle du glacium, la fange de la population. Les plus pauvres, « les filles de joie » où Elle trouve de l’aide de Willow, une putain renommée.
Le livre encore une fois nous tient en haleine. L’héroïne subit pas mal de pressions : que ce soit au sein du groupe de combattants, ou rapidement elle s’impose comme entraineur aux vues de ses bons résultats lors des tournois. Sa façon de combattre, son œil neuf, améliorent tout ce suite les résultats du groupe, et consolident les relations entre les combattants. Mais quand le grand tournois se profile a l’horizon, avec cette année l’espoir de le remporter, Olina se demande si elle ne risque pas d’être reconnue. Et il y a son enquête. Qui a fabriqué la flèche ? Qui voudrait que Osolis rentre en guerre avec le Glacium ? il faut qu’elle trouve des réponses a ses questions alors que des rumeurs lui indiquent que la paix est loin d’être acquise.
L’auteur étoffe encore plus cette fois ci ses livres. Elle nous gratifie de personnages secondaire attachants, que ce soit les combattants, ou les putains, on s’attache à des personnages que l’on a du mal a quitter a la fin du livre. Le tout est enrobé de complots et de politique, de suspense et de coups de théâtres et de retournements de situations.
J’ai adoré le livre. Ce tome 2 pose des bases solides et j’ai hâte d’avoir la suite. J’ai eu du mal a retranscrire mon amour pour cette série tant il y a de choses a dire. Nous avons là une série qui n’est pas loin d’égaler les grandes sagas aux héroïnes fortes comme « hunger games » ou « red queen », et la seule chose a déplorer est l’attente entre les tomes. Une annee c’est long cela m’oblige a reprendre les livres précédents pour mieux apprécier le livre a venir.
J’espère vous avoir convaincu de découvrir cette série, ou de la poursuivre. Je vous souhaite une bonne lecture
Shie castee.
Extrait :
J’escorte Alzona et Éclat chez Tricks, le lendemain matin, pour l’habituelle « discussion d’avant la fosse » d’Alzona, puis je pars rejoindre la putain. Je ne connais même pas son nom. Cela ne me plaît pas de devoir l’appeler « la putain ».
Quatre pièces d’or sont cachées dans ma botte. Le marché était de trois, mais si elle me donne des informations décentes, je lui en donnerai quatre. Elle doit obtenir beaucoup de renseignements de la part de ceux qui… l’embauchent. Elle me sera peut-être utile à l’avenir.
Je me poste en face de la maison des putains, et j’attends. Il ne faut pas longtemps avant que je voie approcher sa silhouette dansante.
— Salutations, Givre, dit-elle d’une voix chantante.
Celle-ci tinte comme un carillon au gré du vent. Je me demande combien de temps elle s’est entraînée pour ça.
— Salutations… désolée, je ne connais pas votre nom, lui dis-je.
Elle joue avec les plis de sa robe.
— Peu de gens le connaissent, répond-elle sans élaborer.
Je parcours du regard les toits et les gens autour de nous qui pourraient nous écouter. Inutile, franchement. Alzona m’a fait comprendre qu’il y avait des centaines de cachettes dans les rues, ici. Je me demande combien de gens écoutent notre conversation en cet instant.
— L’information ? demandé-je.
Elle croise les bras.
— Oui. C’était plus difficile que je ne le pensais, dit-elle.
Elle inspecte ses ongles. Je me rends compte qu’elle est peut-être en train de faire tirer les choses en longueur. Pour se divertir ?
— Je vous ai payée pour une information, pas un spectacle.
Je m’attends à ce qu’elle se sente insultée, mais elle rit. C’est un son suave. Les hommes tournent la tête quand ils l’entendent. Ils la dévorent du regard
— Tu ne réagis jamais comme je m’y attends. Ça me plaît, dit-elle en frappant des mains et se rapprochant jusqu’à ce que nos corps se trouvent l’un contre l’autre. Je n’ai rien découvert sur les flèches de Saydre.
À son ton, je sens qu’elle en est agacée. Elle ne doit pas entendre souvent le mot « non ».
— J’ai appris des choses sur les lances et les fléchettes de Saydre, mais pas sur les flèches.
— Ven-… euh, oh putain.
J’écarte la tête pour pouvoir observer son visage.
— Ça m’arrive, dit-elle en riant.
Elle soupire face à mon air confus.
— J’ai le nom du magasin d’armement qui vend les autres armes en Saydre. Je crois que c’est ta meilleure chance. Il s’appelle « Jazyrs ». Il se situe à l’endroit où le Premier Secteur rejoint le Sixième.
Ce n’est pas exactement ce que j’espérais, mais ce n’est pas une autre impasse comme celles auxquelles je me suis habituée.
— Merci, dis-je en sortant les quatre pièces.
— Mais de rien. Je te dirai si j’entends quoi que ce soit d’autre, répond-elle.
Les pièces disparaissent dans son poing. Elle ne s’éloigne pas comme je le pensais, mais reste près de moi. Je parcours le bâtiment en face de moi du regard.
— À quoi ressemble une maison de passe, à l’intérieur ?
Elle rit de nouveau.
— Tu veux dire un bordel ?
Elle m’observe un long moment.
— Tu sais quoi ? Viens avec moi. Je vais te montrer, rien que pour voir ton expression virginale.
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