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Victor Dixen / Phobos, tome 3 : il est trop tard pour renoncer – The Reading List of Ninie

Victor Dixen / Phobos, tome 3 : il est trop tard pour renoncer

Quelques infos sur le livre :

Il est trop tard pour renoncer

  • Auteur : Victor Dixen
  • Serie : Phobos
  • Genres : Young-adult
  • Editeur : Robert Laffont
  • Collection : Collection R
  • Publication: 24/11/2016
  • Edition: Numérique
  • Pages : 640
  • Prix : 12,99€
  • Rating:  

Résumé :

FIN DU PROGRAMME GENESIS DANS
1 MOIS…
1 JOUR…
1 HEURE…
ILS SONT PRÊTS A MENTIR POUR SAUVER LEUR PEAU
Ils sont les douze naufragés de Mars.
Ils sont aussi les complices d’un effroyable mensonge.
Les spectateurs se passionnent pour leur plan de sauvetage, sans se douter du danger sans précédent qui menace la Terre.
ELLE EST PRÊTE A MOURIR POUR SAUVER LE MONDE
Au risque de sa vie, Léonor est déterminée à faire éclater la vérité. Mais en est-il encore temps ?
MÊME SI LE COMPTE À REBOURS EXPIRE, IL EST TROP TARD POUR RENONCER.

 

Avis de BimboStratus :

Pour ce troisième et AVANT-dernier tome, je me suis replongée facilement dans l’univers de Victor Dixen. Pas trop de souci pour raccrocher les wagons et reprendre l’histoire, puisqu’on s’était arrêtés en plein milieu d’une scène bien dramatique.

Du coup, premier bon point : pas trop de lenteur au tout début ! On est à fond du côté des 12 protagonistes dans la station sur Mars, ça commence sur les chapeaux de roue. Par contre les passages avec Séréna sont très long de mon point de vue… Et ceux avec Harmony et Andrew sont entre les deux, entre l’action aventurière et la description un peu longuette.

Pour faire une critique résumée sans raconter l’histoire, voici la substantifique moelle de mon avis : bon rythme gâché par une overdose de drama. Aussi résumé en : too much.

[Attention spoils] Tout le début du bouquin montre le procès de Marcus par ses camarades. Tout le monde se sent trahi et veut lui en mettre plein la tronche. C’est un poil too much, les personnages frôlent l’hystérie collective, mais vu leur situation ça se comprend. On est encore dans la réaction émotive, il y a peu de réflexion et de remise en question des différents protagonistes, jusqu’à ce que Liz leur montre bien qu’ils sont pas mieux que lui. Ok.

Du côté d’Harmony et Andrew on est à fond pour sauver 11 êtres humains parce que c’est genre super-important (c’est toujours aussi drôle avouons-le, quand il faut ABSOLUMENT sauver une dizaine de gamins dans l’espace mais que le reste de la planète on s’en fiche, on a envie de leur demander quel est leur plan pour éradiquer la faim dans le monde, mais on se retient).

Bref, après un début bien rythmé, ellipse d’un an. J’aime pas, tant pis, je maugrée et passe à la suite. Mais au lieu de nous faire un rapide résumé narratif, l’auteur fait raconter à ses personnages ce qui est arrivé pendant cette année, et franchement le résultat est assez risible : “Souviens-toi machin, quand j’ai fait ça et que tu as fait ci, ce qui fait que nous en sommes là maintenant” (citation non-contractuelle). Bref, j’ai vraiment eu du mal.

Du côté des spationautes, c’est simple : tout le monde a perdu l’esprit. Séréna Mc Bee est vue comme une sauveuse/sainte/amie, y’a plus que Léonor qui a deux sous de jugeote et qui continue de pester intérieurement. Pourquoi intérieurement ? Je sais pas. peut-être que l’enfermement leur fait perdre la tête. En tous cas c’est encore du “Léonore est la plus intelligente”, mais en fait c’est normal, les autres sont complètement à l’ouest. Pas compris.

(Ah, et j’ai pas compris non plus comment Mozart et Alexeï passent de deux homophobes à deux types ouverts et tolérants, mais vu qu’on n’a plus aucun point de vue sur Samson si ce n’est par le prisme de son couple avec Safia, c’est en fait qu’un détail relativement inutile – pourquoi l’exprimer ? Aucune idée là encore, peut-être pour donner de la profondeur aux personnages… je trouve surtout que ça banalise l’homophobie en mode “c’est pas grave, ça passe comme ça arrive, c’est pas important !”.)

Harmony est devenue une super hackeuse super débrouillarde qui… pense toujours à Mozart et n’est pas capable de voir que genre avec Andrew ça pourrait matcher. Ok… pourquoi pas… Je passe sur la suite de leur histoire, je vais pas tout raconter, on a un peu l’impression que le monde est devenu post-apocalyptique en les suivant alors qu’en fait non, pas vraiment. Ils sont juste dans la clandestinité et leur vie est compliquée.

On en arrive à la fin du livre parce que, oui désolée, je ne vais pas parler de Séréna : Séréna est méchante, elle est super-méchante, plus ça va plus elle est evil, terrifiante, démoniaque, tout ce que vous voulez. En fait c’est de la surenchère, et au bout d’un moment c’est juste too much. Ça vous rappelle quelque chose ? Je disais déjà ça des tomes précédents.

Donc je disais, on en arrive à la fin. Le tome est long et la fin s’étale pas mal, puisqu’il doit y avoir je sais pas, une dizaine de rebondissements plus grandiloquents les uns que les autres. D’abord l’auteur essaye d’y aller crescendo : une semi-révélation, un chapitre de descriptions de ce qui se passe dans le monde (dans chaque pays de chaque prétendant, autant dire que j’ai lu en diagonale), puis fin de la révélation, rebondissements, nouvelle révélation, chapitre descriptif le retour (là j’ai carrément survolé vaguement), puis rebondissements à n’en plus finir jusqu’à la fin… qui n’en est pas une ! Je pensais en avoir fini mais non, y’a un tome 4 pour automne 2017 ! Je suis pas pressée honnêtement, mais revenons sur le final.

D’abord on apprend que faire l’amour, c’est forcément une pénétration du sexe de l’homme dans le sexe de la femme. Parce que Léonor et Marcus ils ont passé des nuits entières à s’embrasser, se caresser, se faire jouir (très très probablement) MAIS ils ont pas fait l’amour. Ah. Bon. Merci le phallocentrisme.

Ensuite, Marcus meurt d’une overdose de drama. Il serait dramatique qu’il meure maintenant ? Ben on va le faire mourir maintenant. Too much. Il pouvait avoir sa mort hors récit, mais non, il fallait qu’il meure pour bien appuyer le fait que Léonor avait compris et qu’elle s’en était détachée. Oui parce que là encore, le polyamour aux chiottes, les couples c’est exclusif ou ça n’est pas. C’est dit (d’ailleurs pour ce point la fin est super nulle, Léonor devient une sorte de leader dévoué à sa cause qui met de côté tout ses sentiments pour Mozart – avec qui elle a passé un an de pur love hein – pour se concentrer sur sa mission de sauvetage du monde, en mode “trop dur l’amour, je verrai ça plus tard”. OK.).

Et puis après, on enchaîne sur l’overdose de pathos, tout le temps, dans tous les sens. Le secours d’Andrew, le nom des chiens, la mort d’Alexeï (le passage de flambeau, pitié quoi !), le coup d’éclat de Harmony, le pétage de plombs de Séréna… Et caetera ad nauseam : ultra-méga-supra too much.

Honnêtement, j’ai passé plein de moment du livre à faire des “ROOOOH, c’est bon ça !”. Mais tout ça s’est transformé à la fin en gloussements devant l’énormité et l’enchaînement des situations dramatiques. Et pourtant je suis plutôt pro-drama ! Juste, trop de drama tue le drama.

Gros GROS point noir du roman : les incohérences de timing. À la fin du livre, l’auteur a jeté à la poubelle le décalage temporel entre Mars et la Terre. Ou alors Alexeï a mis plusieurs dizaines de minutes à mourir (pas vraiment logique vu la façon dont il termine). Ça se rattrape même pas tellement avec le moment où Séréna fait tout péter, puisqu’en toute logique les prétendants ont eu quoi, 15 bonnes minutes pour quitter la base (en décomptant la dépressurisation du sas), mais ils sont toujours pas arrivés à la capsule. Je veux bien qu’il y ait une tempête qui fasse rage, mais pour faire 200 mètres, 15 minutes ça me semble large… Bref : le drama avant tout, on a compris.

Le style de l’auteur fait penser à la description d’un film, je n’y avais jamais fait attention jusqu’à présent mais ça m’a paru assez flagrant pour ce tome. Je visualisais très bien les scènes et c’était sympa. Sinon le récit est au présent et il y a des coquilles (ça me gâche toujours la lecture, passons) ; mais surtout y’a quasiment pas de reconnaissance de ses personnages d’après leurs façons de parler, c’est dommage.

En bref, j’ai aimé parce que y’a plein de bons trucs, je me marre parce que l’auteur en a fait des tonnes et que j’imagine vraiment à fond un film sur cette série (un film que je pourrais commenter toutes les 5 minutes avec des “NON ! Il a osé !!”, “Obvious is obvious !” ou des “TOO MUCH“), donc au final c’est pas si mauvais que ça. Le parti-pris est juste de jouer à fond sur le drama et les rebondissements du scénario, au détriment d’une réelle qualité d’écriture. Pour un livre, c’est ballot.

Et pour la route, un extrait too much :

 

Extrait :

Privé de sommeil et de nourriture, sous hypnose avec du sérum de vérité dans les veines, je n’ai pas réussi à lui résister…

Vues : 99

A propos de BimboStratus

Rôliste passionnée, j'adore l'amour et le sexe. Féministe attentionnée, j'aime les nuages et les étoiles. Et les livres dans tous ça ? C'est surfait, mais y'en a des biens. Suivez mon regard.

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